Le développement des TIC n’a pas pris en compte les aspects sanitaire et environnemental, selon un chercheur
vendredi 2 juillet 2010
Le développement des TIC n’a pas pris en compte les aspects sanitaire et environnemental, selon un chercheur
Les TIC connaissent un développement important en Afrique. Elles participent à l’avancée économique. Toutefois, les aspects environnemental et sanitaire n’ont pas été pris en compte dans leur développement.
Cette déclaration est de M. Mamadou Aladji Ly, chercheur au CRES qui participé hier à un atelier multi-acteur d’échanges et de validation des résultats de recherches menées sur les enjeux régionaux et internationaux de la libéralisation du commerce des services TIC.
Pour étayer ses propos, M. Ly a cité les antennes relais qui selon lui, ont un effet négatif sur la santé des populations qui, malheureusement, l’ignorent.
Par ailleurs, M. Ly qui a noté que la libéralisation des TIC a plus profité aux opérateurs qu’aux consommateurs, a ajouté qu’au niveau local, le développement de nos entreprises sur les TIC n’est pas encore prêt à concurrencer les multinationales. Il a aussi souligné que le taux de pénétration de la téléphonie mobile est très important, contrairement à celui de l’Internet qui reste à désirer à cause de la cherté de son installation.
Cet atelier, organisé par l’Institut PANOS Afrique de l’ouest en partenariat avec le Centre de Recherches économiques et sociales(CRES), a rassemblé pour la première fois tous les principaux protagonistes : organisations sous-régionales (CEDEAO, UEMOA), pouvoir publics (ADIE, Grappe TIC, DTIC, ARTP), instituts universitaires et scientifiques africains, opérateurs de télécommunications et représentants du secteur privé (CNP, EXPRESSO, SENTEL, SONATEL, OPTIC), quelques organisations de la Société civile (ISOC, Gorée TIC) et médias impliqués dans le projet.
Charles Thialice Senghor
(Source : Pressafrik, 2 juillet 2010)