OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Avril 2020 > Le Cusems authentique refuse le dispositif numérique

Le Cusems authentique refuse le dispositif numérique

samedi 18 avril 2020

TIC pour l’éducation

Dans le dispositif de cours à distance, il est prévu des photocopies de supports de cours et d’exercices dans les zones sans accès à l’électricité. Une mesure qui, selon le Cusems/Authentique, est loin d’être productive. ‘’Il convient de noter que les zones concernées polarisent généralement des élèves de l’élémentaire et du moyen secondaire (de la 6e à la 3e) qui ont ainsi plus besoin d’interactions, d’explications et d’encadrement qu’ils ne pourront pas malheureusement avoir pour assimiler correctement les connaissances’’, fait remarquer son secrétaire général. Selon Dame Mbodj, l’alternative du ministère de l’Education nationale connait des limites que ne devraient accepter aucun parent d’élève. ‘’Nous voulons dire au peuple sénégalais que personne ne doit se réjouir de la validation d’une année scolaire dont les enseignements-apprentissages ne se sont pas déroulés correctement, car les conséquences seront incommensurables dans notre marche déjà difficile vers le développement économique et social’’, soutient-il.

Concernant les autres propositions liées à la diffusion de cours à la télé ou via Internet, le syndicat craint une entorse à la loi n°91-22 du 16 février 1991, portant orientation de l’éducation nationale qui stipule dans son article 5 que ‘’l’éducation nationale est démocratique. Elle donne à tous des chances égales de réussite’’. De même, la Constitution garantit ‘’l’égal accès de tous les citoyens aux services publics’’.

Ainsi, sachant que le taux d’électrification des zones rurales est d’environ 43 %, le Cusems/Authentique déplore le fait que plus de la moitié des élèves du monde rural seront laissés en rade, en violation flagrante des textes de lois réglementant le sous-secteur.

‘’En outre, même ceux qui ont accès à l’électricité n’ont pas tous des postes téléviseurs, ordinateurs, tablettes ou smartphones. Et pour ce qui est des cours à travers les ressources numériques, il se posera toujours des problèmes de connexion et de connectivité, car non seulement l’Internet coûte cher dans notre pays et la pauvreté est galopante, mais le réseau est souvent défaillant’’, ajoute son secrétaire général. Qui appelle d’ailleurs à un rejet populaire de ce dispositif. ‘’La proposition de récupération de l’année faite par le ministre de l’Education nationale ne repose sur aucun fondement légal, scientifique ou pédagogique. Elle exclut d’office les élèves issus de milieux défavorisés. En d’autres termes, ce n’est qu’un condensé de mesures populistes et démagogiques destinées à asséner un ultime coup de grâce à un système d’enseignement déjà au bord du gouffre. A la vérité, cette proposition de la tutelle exclut l’écrasante majorité des enfants de ce pays, n’offre aucune possibilité d’évaluation formative ou de validation des acquis et ne permet, en aucune manière, de mesurer le niveau d’atteinte des objectifs fixés’’, tranche Dame Mbodj.

Une année scolaire repartie en deux temps

Par contre, l’organisation syndicale propose une batterie de mesures qui, selon son analyse, seraient plus adéquates. Pour les élèves en classe d’examen, elle propose une reprise, dès ce 21 avril. Et ce, quelle que soit l’évolution de la Covid-19. ‘’En sus de la mise en place d’un dispositif pour le respect des mesures d’hygiène et des gestes barrières (distribution de masques à tous les acteurs et disponibilité de systèmes de lavage des mains à l’entrée des établissements), les classes d’examen sont éclatées, selon la taille, en raison de 20 élèves au maximum, dans le but d’avoir des effectifs réduits. Le taux d’encadrement sera ainsi très élevé et l’on pourra progresser plus rapidement et faire les rattrapages nécessaires. Il sera procédé à une nouvelle disposition des tables-bancs respectant le principe d’un élève par table et la distance sociale conseillée par les personnels de santé’’, lit-on dans son communiqué.

Toujours dans cette logique, les responsables d’établissement devront veiller à ce qu’il n’y ait aucun regroupement d’élèves dans les cours d’écoles et les évaluations du second semestre seront faites au courant du mois de juillet 2020. Les examens du CFEE et de l’entrée en 6e auront lieu en fin juin et ceux du BFEM et du Baccalauréat en début août. Quant aux élèves des classes préparatoires, ils devront attendre la fin de la pandémie au Sénégal.

Si toutefois le coronavirus n’est pas maitrisé jusqu’en fin d’année, la reprise de leurs cours peut, selon le Cusems/Authentique, être programmée pour début septembre. Des cours de rattrapage seront organisés pour eux, suivis des compositions du second semestre vers la fin du mois de novembre, pour valider leur année.

L’organisation propose, en outre : ‘’Des mesures d’accompagnement sous forme d’indemnités spéciales allouées aux enseignants qui vont écourter leurs vacances et aux autres personnels seront prises à partir du fond Force Covid-19 mis en place à cet effet. En rapport avec les autorités locales, des mesures exceptionnelles seront prises dans les zones où existent encore des abris provisoires, pour mettre les élèves, les enseignants et le personnel administratif à l’abri des précipitations et des intempéries liées à l’hivernage’’.

E. M. Faye

(Source : Enquête, 18 avril 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2284/2651 Régulation des télécoms
  • 181/2651 Télécentres/Cybercentres
  • 1656/2651 Economie numérique
  • 843/2651 Politique nationale
  • 2638/2651 Fintech
  • 294/2651 Noms de domaine
  • 918/2651 Produits et services
  • 831/2651 Faits divers/Contentieux
  • 396/2651 Nouveau site web
  • 2651/2651 Infrastructures
  • 879/2651 TIC pour l’éducation
  • 94/2651 Recherche
  • 123/2651 Projet
  • 1671/2651 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 916/2651 Sonatel/Orange
  • 891/2651 Licences de télécommunications
  • 139/2651 Sudatel/Expresso
  • 508/2651 Régulation des médias
  • 674/2651 Applications
  • 538/2651 Mouvements sociaux
  • 815/2651 Données personnelles
  • 89/2651 Big Data/Données ouvertes
  • 307/2651 Mouvement consumériste
  • 183/2651 Médias
  • 339/2651 Appels internationaux entrants
  • 887/2651 Formation
  • 49/2651 Logiciel libre
  • 1005/2651 Politiques africaines
  • 543/2651 Fiscalité
  • 94/2651 Art et culture
  • 304/2651 Genre
  • 836/2651 Point de vue
  • 550/2651 Commerce électronique
  • 761/2651 Manifestation
  • 170/2651 Presse en ligne
  • 67/2651 Piratage
  • 107/2651 Téléservices
  • 509/2651 Biométrie/Identité numérique
  • 155/2651 Environnement/Santé
  • 175/2651 Législation/Réglementation
  • 194/2651 Gouvernance
  • 941/2651 Portrait/Entretien
  • 77/2651 Radio
  • 360/2651 TIC pour la santé
  • 141/2651 Propriété intellectuelle
  • 33/2651 Langues/Localisation
  • 596/2651 Médias/Réseaux sociaux
  • 1058/2651 Téléphonie
  • 100/2651 Désengagement de l’Etat
  • 523/2651 Internet
  • 59/2651 Collectivités locales
  • 214/2651 Dédouanement électronique
  • 542/2651 Usages et comportements
  • 536/2651 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 290/2651 Audiovisuel
  • 1586/2651 Transformation digitale
  • 206/2651 Affaire Global Voice
  • 85/2651 Géomatique/Géolocalisation
  • 160/2651 Service universel
  • 363/2651 Sentel/Tigo
  • 90/2651 Vie politique
  • 777/2651 Distinction/Nomination
  • 17/2651 Handicapés
  • 380/2651 Enseignement à distance
  • 388/2651 Contenus numériques
  • 305/2651 Gestion de l’ARTP
  • 90/2651 Radios communautaires
  • 914/2651 Qualité de service
  • 224/2651 Privatisation/Libéralisation
  • 72/2651 SMSI
  • 236/2651 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1403/2651 Innovation/Entreprenariat
  • 690/2651 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 28/2651 Internet des objets
  • 95/2651 Free Sénégal
  • 236/2651 Intelligence artificielle
  • 106/2651 Editorial
  • 14/2651 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous