OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Décembre 2020 > Le CNRA active la cybercriminalité

Le CNRA active la cybercriminalité

jeudi 24 décembre 2020

Régulation des médias

Les sites internet prolifèrent au Sénégal. Ils sont plus de 300. Mais, la majorité d’entre eux transgressent les règles de bonne conduite qu’un site d’information doit respecter. Ce qui a poussé le président de la République à faire une sortie pour demander qu’on remette de l’ordre sur le fonctionnement de ces sites qui ne respectent aucune règle d’éthique ou de déontologie. Le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de réguler les sites.

Un avis partagé par Ibrahima Lissa Faye, président de l’Appel. « Je partage parfaitement les inquiétudes du président de la République. Je pense que depuis longtemps, j’attire l’attention de l’opinion et des autorités sur la nécessité de réglementer le secteur de la presse en ligne sinon les conséquences risquent d’être« désastreuses », a déclaré Ibrahima Lissa Faye, joint au téléphone.

Cependant, il demande aux autorités de passer aux actions et de ne pas se limiter aux paroles. « Il ne faut pas simplement que le président de la République se limite aux paroles. Tout le nécessaire a été fait dans les textes. Il faut que les textes soient validés et appliqués au niveau le plus élevé. Mais, si ce n’est pas fait, ce n’est pas la peine » a indiqué le président de l’Appel. Avant d’ajouter : « Aujourd’hui, il est en train de défoncer une porte ouverte parce que le nécessaire a été fait dans le code de la presse. Lequel code est voté, promulgué et publié. Donc, le président de la république n’a qu’à demander aux ministères et aux organes chargés de faire appliquer le code de passer à l’acte. C’est aussi simple que cela. Pourquoi au Sénégal on n’arrive pas à fermer les sites qui font dans le fake new et dans le buzz ».

Le CNRA peut fermer un site

Pourtant le CNRA a les prérogatives de fermer tout site qui enfreint les règles d’éthique et de déontologie qui régissent l’exercice du métier de journalisme. C’est ce qu’a fait savoir, Matar Sall, directeur de cabinet du président du CNRA, joint au téléphone. « Ces sites, s’il y a eu des violations de la réglementation, pourraient être confrontés aux sanctions prévues par la réglementation et les sanctions sont les mêmes. C’est-à-dire l’organe de régulation peut aller jusqu’à interdire à un site de continuer à être exploité sur le territoire national y compris donc les autres sanctions pécuniaires et autres », indique-t-il.

Mangoné Ka est le rédacteur en chef du site d’information « Senego ». A l’instar du président de l’Appel, il marque son adhésion aux propositions du président de la République. Lesquelles participent à l’assainissement de la presse. Ne faisant pas dans le corporatisme, il avoue qu’il y a des sites qui font « n’importe quoi ». Et, ajoute-t-il, de telles dérives doivent être interdites. Toutefois, il attire l’attention des autorités en leur rappelant qu’il y a des sites responsables qui ont des journalistes professionnels et aguerris qui font convenablement leur travail. « Ce sont des sites qui recrutent des journalistes sortis dans les écoles de formation. Ils ont une rédaction digne de ce nom et traitent l’information de manière responsable. Ces sites doivent être soutenus », plaide-t-il.

Président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, Babacar Diagne relève, pour le regretter, que les sénégalais dans leur majorité constatent les inquiétudes relatives au fonctionnement de certaines inquiétudes. A l’en croire, les éditeurs en ligne doivent être autorisés par le ministère de la Culture et de la Communication. « Ceux qui seront enregistrés seront suivis et ceux qui ne seront pas enregistrés, s’il y a déviation, on va les poursuivre et les combattre avec les moyens de police. Nous allons travailler de concert avec la cybercriminalité et ce sont des actions qui porteront leurs fruits », avertit M. Diagne.

Aliou Diouf

(Source : eMédia, 24 décembre 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2055/2218 Régulation des télécoms
  • 173/2218 Télécentres/Cybercentres
  • 1538/2218 Economie numérique
  • 790/2218 Politique nationale
  • 2218/2218 Fintech
  • 251/2218 Noms de domaine
  • 811/2218 Produits et services
  • 692/2218 Faits divers/Contentieux
  • 359/2218 Nouveau site web
  • 2153/2218 Infrastructures
  • 799/2218 TIC pour l’éducation
  • 90/2218 Recherche
  • 121/2218 Projet
  • 1368/2218 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 858/2218 Sonatel/Orange
  • 772/2218 Licences de télécommunications
  • 133/2218 Sudatel/Expresso
  • 464/2218 Régulation des médias
  • 599/2218 Applications
  • 494/2218 Mouvements sociaux
  • 767/2218 Données personnelles
  • 60/2218 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2218 Mouvement consumériste
  • 179/2218 Médias
  • 321/2218 Appels internationaux entrants
  • 699/2218 Formation
  • 48/2218 Logiciel libre
  • 835/2218 Politiques africaines
  • 406/2218 Fiscalité
  • 83/2218 Art et culture
  • 284/2218 Genre
  • 753/2218 Point de vue
  • 479/2218 Commerce électronique
  • 695/2218 Manifestation
  • 156/2218 Presse en ligne
  • 62/2218 Piratage
  • 102/2218 Téléservices
  • 416/2218 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2218 Environnement/Santé
  • 155/2218 Législation/Réglementation
  • 167/2218 Gouvernance
  • 817/2218 Portrait/Entretien
  • 72/2218 Radio
  • 336/2218 TIC pour la santé
  • 139/2218 Propriété intellectuelle
  • 29/2218 Langues/Localisation
  • 507/2218 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2218 Téléphonie
  • 95/2218 Désengagement de l’Etat
  • 484/2218 Internet
  • 57/2218 Collectivités locales
  • 188/2218 Dédouanement électronique
  • 495/2218 Usages et comportements
  • 516/2218 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2218 Audiovisuel
  • 1344/2218 Transformation digitale
  • 191/2218 Affaire Global Voice
  • 75/2218 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2218 Service universel
  • 330/2218 Sentel/Tigo
  • 87/2218 Vie politique
  • 726/2218 Distinction/Nomination
  • 17/2218 Handicapés
  • 336/2218 Enseignement à distance
  • 318/2218 Contenus numériques
  • 292/2218 Gestion de l’ARTP
  • 89/2218 Radios communautaires
  • 798/2218 Qualité de service
  • 212/2218 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2218 SMSI
  • 223/2218 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1268/2218 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2218 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2218 Internet des objets
  • 85/2218 Free Sénégal
  • 169/2218 Intelligence artificielle
  • 98/2218 Editorial
  • 8/2218 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous