OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Février 2025 > Le Cameroun mise sur la biométrie pour surveiller la présence effective des (…)

Le Cameroun mise sur la biométrie pour surveiller la présence effective des fonctionnaires

mercredi 26 février 2025

Transformation digitale

En Afrique, des fonctionnaires fictifs exploitent encore des systèmes de gestion obsolètes pour percevoir indûment des salaires. Pour remédier à ce fléau, les pays adoptent la biométrie, une solution efficace pour sécuriser la gestion des effectifs et renforcer la transparence administrative.

Le gouvernement camerounais mettra en place un système biométrique visant à contrôler la présence effective des agents publics à leur poste de travail. Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph LE, a annoncé cette initiative lors d’un point de presse diffusé le mardi 25 février sur la télévision publique nationale. Ce projet ambitionne, entre autres, à lutter contre l’absentéisme et à éradiquer les fonctionnaires fantômes.

« En permettant une identification unique et infalsifiable de chaque agent, ce dispositif garantira une gestion plus rigoureuse des effectifs. Il renforcera également la transparence au sein de l’administration et contribuera à combattre avec vigueur l’absentéisme, largement critiqué ces derniers mois par les plus hautes autorités de notre pays », a déclaré Joseph LE.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts de transformation numérique du Cameroun, en cohérence avec les objectifs de la Stratégie nationale de Développement à l’horizon 2030, connue sous le nom de SND-30. Le système fait partie du programme « Aigle », lancé en janvier, qui vise à moderniser l’administration publique par l’utilisation des nouvelles technologies. L’objectif est d’optimiser la gestion des services publics et de renforcer l’efficacité des politiques publiques.

Le système biométrique fonctionnera par identification physique des agents, grâce à des dispositifs tels que des lecteurs d’empreintes digitales ou de reconnaissance faciale. À leur arrivée au travail, les agents devront s’identifier en utilisant ces technologies, ce qui permettra de vérifier leur présence en temps réel. Cette méthode d’identification unique et infalsifiable garantit non seulement l’authenticité des agents, mais également une gestion plus rigoureuse des effectifs.

Bien que la date d’implémentation n’ait pas encore été précisée, le ministre a indiqué que le projet débutera par une phase pilote dans trois administrations : le ministère de la Fonction publique, le ministère des Finances, ainsi que le Contrôle supérieur de l’État. Cette phase sera suivie d’une généralisation progressive, accompagnée d’une formation spécifique pour les gestionnaires, afin de faciliter l’appropriation et l’optimisation de cet outil stratégique.

L’introduction de la biométrie au sein de la fonction publique devrait permettre de réduire les fraudes administratives, d’éliminer les fonctionnaires fictifs et d’optimiser l’utilisation des ressources de l’État. Cependant, sa mise en œuvre devra surmonter des défis techniques et éthiques, notamment en matière de protection des données personnelles et d’acceptabilité sociale. L’objectif est d’assainir la fonction publique et d’éliminer les fonctionnaires fantômes, qui coûtent des dizaines de milliards de francs CFA aux États africains chaque année.

Samira Njoya

(Source : WeAreTechAfrica, 25 février 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4188/4461 Régulation des télécoms
  • 348/4461 Télécentres/Cybercentres
  • 3110/4461 Economie numérique
  • 1602/4461 Politique nationale
  • 4461/4461 Fintech
  • 507/4461 Noms de domaine
  • 1641/4461 Produits et services
  • 1386/4461 Faits divers/Contentieux
  • 726/4461 Nouveau site web
  • 4396/4461 Infrastructures
  • 1611/4461 TIC pour l’éducation
  • 182/4461 Recherche
  • 242/4461 Projet
  • 2957/4461 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1807/4461 Sonatel/Orange
  • 1563/4461 Licences de télécommunications
  • 265/4461 Sudatel/Expresso
  • 935/4461 Régulation des médias
  • 1201/4461 Applications
  • 1009/4461 Mouvements sociaux
  • 1565/4461 Données personnelles
  • 120/4461 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4461 Mouvement consumériste
  • 359/4461 Médias
  • 644/4461 Appels internationaux entrants
  • 1437/4461 Formation
  • 99/4461 Logiciel libre
  • 1707/4461 Politiques africaines
  • 818/4461 Fiscalité
  • 166/4461 Art et culture
  • 570/4461 Genre
  • 1492/4461 Point de vue
  • 963/4461 Commerce électronique
  • 1406/4461 Manifestation
  • 313/4461 Presse en ligne
  • 125/4461 Piratage
  • 204/4461 Téléservices
  • 846/4461 Biométrie/Identité numérique
  • 321/4461 Environnement/Santé
  • 319/4461 Législation/Réglementation
  • 335/4461 Gouvernance
  • 1671/4461 Portrait/Entretien
  • 144/4461 Radio
  • 730/4461 TIC pour la santé
  • 271/4461 Propriété intellectuelle
  • 58/4461 Langues/Localisation
  • 1008/4461 Médias/Réseaux sociaux
  • 1853/4461 Téléphonie
  • 190/4461 Désengagement de l’Etat
  • 975/4461 Internet
  • 114/4461 Collectivités locales
  • 379/4461 Dédouanement électronique
  • 1018/4461 Usages et comportements
  • 1025/4461 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4461 Audiovisuel
  • 2805/4461 Transformation digitale
  • 382/4461 Affaire Global Voice
  • 150/4461 Géomatique/Géolocalisation
  • 404/4461 Service universel
  • 660/4461 Sentel/Tigo
  • 174/4461 Vie politique
  • 1504/4461 Distinction/Nomination
  • 34/4461 Handicapés
  • 675/4461 Enseignement à distance
  • 676/4461 Contenus numériques
  • 585/4461 Gestion de l’ARTP
  • 178/4461 Radios communautaires
  • 1616/4461 Qualité de service
  • 424/4461 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4461 SMSI
  • 448/4461 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2580/4461 Innovation/Entreprenariat
  • 1309/4461 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4461 Internet des objets
  • 170/4461 Free Sénégal
  • 350/4461 Intelligence artificielle
  • 194/4461 Editorial
  • 22/4461 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous