OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Décembre 2017 > Le Cameroun a investi 14 milliards pour sécuriser son cyberespace entre (…)

Le Cameroun a investi 14 milliards pour sécuriser son cyberespace entre 2016-2017

lundi 18 décembre 2017

Cybersécurité/Cybercriminalité

Entre 2016-2017, l’Etat camerounais a injecté plus de 14 milliards de francs CFA pour sécuriser son cyberespace. Mise à la disposition de l’Agence nationale des TIC, cette enveloppe provient du Fonds spécial des télécommunications (FST), renfloué chaque année par les opérateurs de télécommunications en activité au Cameroun.

Le gouvernement camerounais se veut mobilisé contre la cybercriminalité. Tant le fléau fait des ravages dans le pays. Entre 2016-2017, les autorités camerounaises ont injecté pas moins de 14 milliards de francs CFA dans la sécurisation du cyberespace du pays. Selon le ministère camerounais des postes et télécommunications, il s’agit d’une enveloppe qui provient d’un Fonds spécial des télécommunications (FST), lequel est dépendant des cotisations des opérateurs de télécommunications en activité du pays.

Les sources officielles indiquent que cette enveloppe a été mise à la disposition de l’Agence nationale des TIC (ANTIC) pour financer la réalisation des travaux et à l’achat d’équipements divers, dans le cadre d’un programme de sécurisation du cyberespace camerounais. « Internet permet de communiquer avec potentiellement tout le monde et donc n’importe qui. Il est difficile, voire impossible, de vérifier qui se cache derrière un écran ou une identité virtuelle. Les esprits malveillants utilisent l’Internet et les réseaux sociaux à des fins de propagande, d’escroquerie ou de terrorisme », a rappelé la ministre camerounaise des postes et télécommunications, Minette Libom Li Likeng, très au fait de la menace. Ces dernières années, en raison de la prolifération rapide de la technologie, le pays est de plus en plus exposé à la cybercriminalité qui occasionne d’importantes pertes financières aux particuliers, aux entreprises et même à l’administration publique camerounaise et qui prend de l’ampleur dans le pays, estime la responsable gouvernementale.

A en croire l’ANTIC, une variété d’activités de cybercriminalité est répandue actuellement au Cameroun. L’agence a déjà répertorié le ’’scamming’’ (escroquerie financière sur Internet), le ’’skimming’’ (fraude à la carte bancaire), la fraude à la Simbox (boîtier électronique utilisé pour se faire facturer le trafic téléphonique international aux prix du tarif national), le ’’Web defacement’’ (modifications non autorisées de la page d’accueil d’un site web), ou encore le ’’spoofing’’ (usurpation d’identité), etc.

Près de 8 milliards perdus à cause du « scamming » et du « skimming »

L’engagement de l’ANTIC est compréhensible vu les dégâts que cause la cybercriminalité. L’agence a indiqué que le Cameroun a perdu ces dernières années près de 4 milliards francs CFA dues au scamming. Aussi, l’Etat camerounais a perdu environ 3,7 milliards de Francs CFA à cause du skimming. En ce qui concerne l’usurpation de profiles Facebook et le cyberchantage, c’est plus de 200 cas qui ont été enregistrés. Madame Li Likeng a annoncé que 51% du volume de trafic Internet national est lié aux téléchargements illicites. « Dans le cadre des cyberguerres vécues de nos jours, des Etats attaquent les systèmes d’informations d’autres Etats dans le but de les paralyser. Le piratage des moyens de télécommunication, des infrastructures sensibles comme les aéroports, les gares et les métros, est devenu monnaie courante. Le cyberterrorisme est une menace réelle. Depuis 2013, le Cameroun a connu 12 800 cyberattaques », a indiqué la ministre face aux gouverneurs des 10 régions du pays, au cours d’une conférence à Yaoundé, en août dernier.

Vu l’ampleur du phénomène, l’Etat camerounais a mis en place plusieurs dispositifs. « Sur le plan réglementaire, on peut citer l’adoption de trois (3) lois importantes visant à réglementer, à contrôler et à sanctionner les dérives liées à l’usage du cyberespace national. Il s’agit de la loi n° 2010/012 régissant la cybersécurité et la cybercriminalité, la loi n° 2010/013 régissant les Communications électroniques au Cameroun et la loi n° 2010/021 régissant le Commerce électronique au Cameroun, ainsi que de leurs textes d’application », précise la ministre. Elle a ajouté qu’en plus du cadre réglementaire et institutionnel mis sur pied, des actions précises ont été menées. « L’ANTIC dispose en son sein d’un Centre d’alerte et de réponse aux incidents cybernétiques (en abrégé le CIRT), dont la mission est d’assurer la veille sécuritaire sur le cyberespace national en collaboration avec d’autres Etats », a argué la ministre des postes et télécommunications.

Emmanuel Atcha

(Source : La Tribune Afrique, 17 décembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2145/2293 Régulation des télécoms
  • 173/2293 Télécentres/Cybercentres
  • 1562/2293 Economie numérique
  • 802/2293 Politique nationale
  • 2293/2293 Fintech
  • 254/2293 Noms de domaine
  • 843/2293 Produits et services
  • 707/2293 Faits divers/Contentieux
  • 363/2293 Nouveau site web
  • 2217/2293 Infrastructures
  • 806/2293 TIC pour l’éducation
  • 91/2293 Recherche
  • 121/2293 Projet
  • 1424/2293 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 869/2293 Sonatel/Orange
  • 787/2293 Licences de télécommunications
  • 132/2293 Sudatel/Expresso
  • 476/2293 Régulation des médias
  • 603/2293 Applications
  • 508/2293 Mouvements sociaux
  • 772/2293 Données personnelles
  • 60/2293 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2293 Mouvement consumériste
  • 179/2293 Médias
  • 322/2293 Appels internationaux entrants
  • 757/2293 Formation
  • 51/2293 Logiciel libre
  • 876/2293 Politiques africaines
  • 447/2293 Fiscalité
  • 83/2293 Art et culture
  • 288/2293 Genre
  • 730/2293 Point de vue
  • 488/2293 Commerce électronique
  • 765/2293 Manifestation
  • 158/2293 Presse en ligne
  • 62/2293 Piratage
  • 104/2293 Téléservices
  • 452/2293 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2293 Environnement/Santé
  • 160/2293 Législation/Réglementation
  • 170/2293 Gouvernance
  • 871/2293 Portrait/Entretien
  • 72/2293 Radio
  • 344/2293 TIC pour la santé
  • 133/2293 Propriété intellectuelle
  • 29/2293 Langues/Localisation
  • 506/2293 Médias/Réseaux sociaux
  • 933/2293 Téléphonie
  • 95/2293 Désengagement de l’Etat
  • 490/2293 Internet
  • 57/2293 Collectivités locales
  • 192/2293 Dédouanement électronique
  • 510/2293 Usages et comportements
  • 513/2293 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2293 Audiovisuel
  • 1469/2293 Transformation digitale
  • 193/2293 Affaire Global Voice
  • 76/2293 Géomatique/Géolocalisation
  • 150/2293 Service universel
  • 330/2293 Sentel/Tigo
  • 87/2293 Vie politique
  • 748/2293 Distinction/Nomination
  • 17/2293 Handicapés
  • 341/2293 Enseignement à distance
  • 324/2293 Contenus numériques
  • 292/2293 Gestion de l’ARTP
  • 89/2293 Radios communautaires
  • 836/2293 Qualité de service
  • 212/2293 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2293 SMSI
  • 226/2293 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1290/2293 Innovation/Entreprenariat
  • 658/2293 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2293 Internet des objets
  • 85/2293 Free Sénégal
  • 190/2293 Intelligence artificielle
  • 97/2293 Editorial
  • 11/2293 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous