OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Mars 2021 > Le Bénin expose ses performances numériques à sa diaspora de l’Europe

Le Bénin expose ses performances numériques à sa diaspora de l’Europe

mercredi 17 mars 2021

Politiques africaines

Après la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement (PAG) 2016-2021 dans le secteur du numérique, place à la reddition de comptes. Sur invitation de la Coordination nouveau départ diaspora Bénin France (CNDB), la ministre du numérique et de la digitalisation, Aurelie Adam Soulé Zoumarou, a entretenu la diaspora béninoise vivant en Europe ce dimanche 14 mars au cours d’un webinaire, sur le niveau d’opérationnalisation des projets phares pour la transformation numérique du Bénin.

De 2016 à 2020, les indicateurs du secteur du numérique ont connu une nette progression au Bénin. Faisant du pays, le premier Etat ouest-africain en matière de fourniture des services par voie électronique, selon le sous-indicateur de l’EDGI relatif à l’indice de gouvernance électronique. Avec l’Estonie, le Bénin est le pays le plus rapide au monde en matière de création d’entreprise via un téléphone portable, à en croire la CNUCED. Et il s’illustre à la 8ème place en Afrique selon l’indice global de cybersécurité de l’UIT.

« Je suis heureuse de voir à quel point aussi bien le secteur public que le secteur privé s’est engagé dans la transformation digitale impulsée par le président de la République. Ce que nous nous sommes évertués à faire, c’est de mettre en place des socles qui vont permettre aux autres secteurs qui veulent entamer cette transformation d’aller plus vite, plus loin et de pouvoir bénéficier de ces socles pour bâtir eux-aussi leur transformation numérique », se réjouit la ministre du numérique et de la digitalisation, Aurelie Adam Soulé Zoumarou.

« C’est un secteur qui peut paraître ingrat (…) »

Avant d’en arriver à cette marge de progression, un flash-back sur l’état des lieux du secteur jusqu’en 2016 révèle un manque d’infrastructures numériques terrestres. Ce qui est à l’origine d’une faible adoption des usages numériques et de la maturité numérique. L’internet mobile enregistrait un taux de pénétration de moins de 20% et il y avait un manque d’engouement dans le secteur. Mais à partir de 2016, la vision du gouvernement était de faire du Bénin, « la plateforme de services numériques en Afrique de l’ouest pour l’accélération de la croissance et l’inclusion sociale. »

« Le président Patrice Talon a dit au détour d’une allocution qu’au 21ème siècle, les ponts qui relient les hommes sont d’avantage technologique. Une façon de dire pourquoi dès le début de son mandat, il a mis l’accent sur le secteur du numérique et de la digitalisation », révèle Wilfried Léandre Houngbédji, directeur de la communication à la présidence de la République. C’est à juste titre que six projets phares ont été annoncés avec la mise en place de six réformes pour faciliter leur réalisation. L’une de réformes qui fait des émules, c’est le code du numérique qui trace le cadre règlementaire du secteur, sa gouvernance et une structuration et des rôles clés,

Wilfried Léandre Houngbédji va plus loin : « c’est un secteur qui peut paraître ingrat au regard des investissements conséquents qu’il nécessite et du temps qu’il met à les matérialiser à tel enseigne que pendant que les investissements se font, les bénéficiaires n’en ont pas toujours conscience. Ce n’est que quand ils commencent à profiter de la plus-value de ces investissements qu’ils commencent à se rendre compte qu’il était vraiment pertinent de le faire. »

Bilan des réalisations

Le résultat des investissements consentis par le Bénin en termes de déploiement de l’internet haut débit et très haut débit a permis d’ériger 43 points numériques communautaires et 14 points d’accès à internet haut débit. Dans les zones blanches, le Bénin met en exploitation 34 sites de téléphonie mobile, ajouté à 2000km de fibre optique qui couvre le territoire. Concernant l’opérationnalisation de la Télévision numérique terrestre (TNT), les 29 sites de TNT dédiés sont tous équipés avec de 95% de couverture de la population. « Le gap de couverture sera absorbé par une couverture satellite qui viendra dans un second temps et dont les équipements techniques sont également en place », précise la ministre.

Dans la sous-région ouest-africaine, le Bénin est leader en matière d’identification. Car le pays dispose d’un Registre national des personnes physiques (RNPP) renseigné, disponible et exploité au quotidien. Avec en toile de fond, la modernisation de la gestion de l’état civil et la reconstitution des actes au profit des citoyens. Ainsi, le Bénin veut opter à partir du 1er avril pour la dématérialisation des registres. Toutes ces actions entrent dans le cadre de la mise en œuvre de l’administration intelligente (Smart Gouv) à travers la généralisation de l’usage du e-commerce, l’usage du numérique par l’éducation et la formation ; et la promotion et le développement de contenus numériques.

Sur le volet sécuritaire, le Bénin a aujourd’hui une infrastructure à clé public qui permet d’assurer l’intégrité des données, la non-répudiation et l’identification correcte par l’émission des certificats électroniques. Il s’est également doté d’un datacenter certifié niveau III selon la norme TIA-942 qui a 236m² d’espace d’hébergement, une zone pour la PKI et un cloud privé du gouvernement. Pour assurer la confiance du numérique, le pays a adopté la stratégie nationale de sécurité numérique et son plan d’actions 2020-2022, suivi de l’élaboration d’une Politique de sécurité des systèmes d’information de l’Etat et une Politique de protection des infrastructures critiques.

« La diaspora béninoise est une niche de compétences dans le domaine du numérique et de la digitalisation. Elle est consciente que nos retards d’aujourd’hui facilitent le déploiement des solutions d’avenir. Elle est prête à apporter sa pierre à l’édification d’un pays prospère pour tous », rassure Maxime Avognon, président de la Coordination nouveau départ diaspora Bénin France. Ce webinaire est la cinquième conférence du cycle de rencontres qu’elle organise dans le cadre de ses activités de l’année 2021.

Michaël Tchokpodo

(Source : CIO Mag, 17 mars 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4155/4850 Régulation des télécoms
  • 348/4850 Télécentres/Cybercentres
  • 3219/4850 Economie numérique
  • 1815/4850 Politique nationale
  • 4850/4850 Fintech
  • 502/4850 Noms de domaine
  • 1726/4850 Produits et services
  • 1450/4850 Faits divers/Contentieux
  • 718/4850 Nouveau site web
  • 4501/4850 Infrastructures
  • 1676/4850 TIC pour l’éducation
  • 212/4850 Recherche
  • 240/4850 Projet
  • 3234/4850 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1785/4850 Sonatel/Orange
  • 1551/4850 Licences de télécommunications
  • 264/4850 Sudatel/Expresso
  • 905/4850 Régulation des médias
  • 1236/4850 Applications
  • 1009/4850 Mouvements sociaux
  • 1540/4850 Données personnelles
  • 126/4850 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4850 Mouvement consumériste
  • 355/4850 Médias
  • 638/4850 Appels internationaux entrants
  • 1537/4850 Formation
  • 90/4850 Logiciel libre
  • 1872/4850 Politiques africaines
  • 903/4850 Fiscalité
  • 168/4850 Art et culture
  • 565/4850 Genre
  • 1522/4850 Point de vue
  • 996/4850 Commerce électronique
  • 1453/4850 Manifestation
  • 311/4850 Presse en ligne
  • 123/4850 Piratage
  • 199/4850 Téléservices
  • 880/4850 Biométrie/Identité numérique
  • 304/4850 Environnement/Santé
  • 321/4850 Législation/Réglementation
  • 338/4850 Gouvernance
  • 1698/4850 Portrait/Entretien
  • 142/4850 Radio
  • 746/4850 TIC pour la santé
  • 262/4850 Propriété intellectuelle
  • 58/4850 Langues/Localisation
  • 1008/4850 Médias/Réseaux sociaux
  • 1857/4850 Téléphonie
  • 190/4850 Désengagement de l’Etat
  • 1019/4850 Internet
  • 116/4850 Collectivités locales
  • 377/4850 Dédouanement électronique
  • 1045/4850 Usages et comportements
  • 1023/4850 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 540/4850 Audiovisuel
  • 2940/4850 Transformation digitale
  • 382/4850 Affaire Global Voice
  • 148/4850 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4850 Service universel
  • 658/4850 Sentel/Tigo
  • 177/4850 Vie politique
  • 1484/4850 Distinction/Nomination
  • 34/4850 Handicapés
  • 708/4850 Enseignement à distance
  • 786/4850 Contenus numériques
  • 582/4850 Gestion de l’ARTP
  • 178/4850 Radios communautaires
  • 1645/4850 Qualité de service
  • 424/4850 Privatisation/Libéralisation
  • 129/4850 SMSI
  • 470/4850 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2677/4850 Innovation/Entreprenariat
  • 1299/4850 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 44/4850 Internet des objets
  • 164/4850 Free Sénégal
  • 529/4850 Intelligence artificielle
  • 192/4850 Editorial
  • 18/4850 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous