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Lancement de Dakar Finance Cluster

jeudi 20 décembre 2018

Fintech

Lancé le 17 décembre 2018 au siège du Medef à Paris, Dakar Finance Cluster vise à favoriser l’innovation financière et des fintechs. Objectif : faire de Dakar, un pôle d’innovation et d’incubation majeur de la finance en Afrique.

Co-présidé par Cheikh Kanté, ministre en charge du suivi du Plan Sénégal émergent (Pse) et l’économiste français Christian de Boissieu, Dakar Finance Cluster est une initiative qui vise à promouvoir une finance inclusive au service de l’économie réelle et contribuer à conserver ou à faire revenir les talents au Sénégal. Un succès de plus pour la délégation sénégalaise venue prendre part au Groupe Consultatif en mission à Paris pour financer la phase 2 de son programme d’émergence.

Interpellé sur le choix de Dakar pour installer ce Cluster, Christian de Boissieu explique que « le développement de Dakar va non pas contre Abidjan mais avec Abidjan ». Et d’ajouter : « Bien que les chefs d’Etat et de gouvernements aient choisi Abidjan comme place financière régionale, il n’en demeure pas moins qu’il y a de la place dans le cadre de l’UEMOA, pour les autres capitales de la sous-région. » Plusieurs personnalités se sont succédées pour saluer cette initiative comme Jean-Herve Lorenzi, Président du Cercle des économistes et Président de Finance Innovation ou encore Augustin de Romanet, PDG de Groupe ADP et par ailleurs Président de Paris Europlace, l’organisation chargée de promouvoir la place financière de Paris.

Dans son allocution, Augustin de Romanet soutiendra que le Cluster de Dakar « participera aux travaux pour renforcer l’attractivité du pays et accélérer les chantiers liés à l’industrie de la finance, et notamment les nouveaux développements dans le domaine de l’innovation financière, des fintechs, de la finance durable et environnementale ». C’est lors des échanges du premier panel que les participants ont partagé plusieurs points de vue sur les enjeux de ce cluster, premier du genre au Sénégal. Pour Diana Brondel, startuppeuse franco-sénégalaise, fondatrice de Xaalys (argent en Wolof), une application bancaire pour éduquer financièrement les enfants à la valeur des choses, « le fait d’avoir un cluster permettra de fédérer toutes ces compétences sur un même endroit et donnera aussi davantage d’opportunités pour d’autres entrepreneurs qu’ils soient Sénégalais ou Français ».

Grâce à la bonne qualité de la connectivité, Xaalys a réussi son pari de faire collaborer des équipes de développeurs sénégalais et des experts français, malgré les réserves observées au départ par ses partenaires français. Mais c’est en travaillant sur des standards internationaux, qu’ils soient installés à la Défense, à Levallois Perret ou à Dakar, ne change en rien sur l’efficacité opérationnelle. Pour Diana Brondel, « développer une Tech qui bridge les continents repose sur une démarche structurante. La création d’un Cluster finance à Dakar permettra de renforcer ce type de coopération entre ce savoir-faire sénégalais et fintechs françaises et européennes sur des innovations d’usage ».

Les défis d’interconnexion, des compétences et d’identification

Lors de son intervention, Sékou Dramé, directeur général de la Sonatel – Orange rappelle l’avance prise par Orange Money qui opère dans 17 pays avec 40 millions de compte dont 4 millions au Sénégal. Et de démontrer l’impact significatif que joue son groupe en termes d’inclusion financière. Il liste deux types de difficultés auxquelles le secteur est confronté. Celui de l’acquisition de certains profils : « Parce que cette digitalisation des services financiers s’accompagne des défis en termes de sécurité. De ce point de vue, il est extrêmement difficile de trouver des ingénieurs en sécurité ». La deuxième difficulté qui se pose, selon Sékou Dramé, est celle de l’identification. « Nous sommes dans un secteur avec une régulation bancaire très importante et le défi de l’identification sur le territoire reste majeur et aujourd’hui c’est un frein pour un développement et une adoption plus large des services financiers mobiles ».

Lancement de Dakar Finance Cluster

Evoquant l’enjeu de l’interopérabilité, il précise que « la caractéristique, c’est la multiplication des services financiers. L’enjeu d’interopérabilité devient majeur puisque pour le client final l’usage doit être simple et fluide. Ce qui nous permet d’avoir une adoption plus large de ces services financiers ». A ce titre, Orange et MTN viennent de prendre une initiative toute récente, la création d’une joint-venture, Mowali, pour pouvoir accélérer cette interopérabilité au niveau des services financiers mobiles. Si l’absence de fonds d’amorçage reste un frein au développement des startups, le Directeur Général de Sonatel salue l’initiative de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER), un dispositif de 30 milliards de francs CFA destiné à promouvoir l’entreprenariat et l’emploi des femmes et des jeunes. « Nous, nous attendons beaucoup de la DER pour amorcer et soutenir les startups encore à une étape où elles n’ont pas accès au crédit et aux ressources bancaires ».

Avec ses 7 filiales Sopra Banking Software emploie quelque 800 personnes avec ses trois marques. Au Sénégal, l’éditeur a décidé d’installer une nouvelle filiale « pour répondre aux besoins des 15 banques et établissements financiers qui utilisent nos solutions dans ce pays », explique Patrick Navaro, Directeur de Sopra Banking Software, le second éditeur français de solutions bancaires et filiale de Sopra Steria. L’éditeur compte par ailleurs créer des DigiLab pour ainsi favoriser les initiatives de fédération de l’écosystème permettant aussi de travailler pour des solutions qui s’interfacent.

« Dans la nouvelle organisation de GFI Informatique, l’Afrique est identifiée comme un axe de développement très fort », explique Vincent Rouaix, Président directeur général de GFI Informatique, présent dans cinq pays africains. Chez GFI, la finance représente à peu près 600 millions d’euros. « Nous sommes intégrateurs de solutions, de solutions partenaires mais aussi de fintechs et de startups de façon plus globale. Et on pense effectivement que toute cette distribution digitale dont on parle beaucoup en France ou en Europe, elle trouve en Afrique une résonnance particulière puisqu’on n’a pas le poids du passé », explique Vincent Rouaix.

Pour aborder la problématique des fintechs en Afrique, GFI a une approche un peu différente. L’intégrateur met en place un réseau de FabLab qui lui permettra d’être en immersion au sein des startups. Cette approche est déjà éprouvée en France et en Afrique du Nord. Selon Vincent Rouaix, cette approche sera mise en Afrique de l’Ouest, « pour être en total adéquation avec ces startups et pour être un intégrateur de startups ». Le Groupe d’informatique s’est rendu compte que sa mission d’incubateur et de partenaire non pas financier mais industriel « apporte une réelle valeur ajoutée puisque ces startups fintechs en particulier n’ont pas forcément accès aux grands donneurs d’ordre pour des contraintes de surface financière, d’expertise et de formation ».

En termes de formation et de gestion des talents, il y a une vraie dynamique locale qui se présente mais le plus gros défi est de conserver et de maintenir ces compétences en terre africaine. « L’innovation est importante mais s’il n’y a pas de capital humain, il ne se passera pas grand-chose », explique Jean-Christophe Lorenzi, Président du cercle des économistes et Président de Finance Innovation.

Mohamadou Diallo

(Source : CIO Mag, 20 décembre 2018)

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