OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Août 2013 > “La téléphonie de l’Etat est un de nos projets majeurs…”

“La téléphonie de l’Etat est un de nos projets majeurs…”

samedi 17 août 2013

Politique nationale

Dans le souci de doter l’Etat d’un puissant réseau informatique, les autorités ont mis sur pied l’Agence De l’Informatique de l’Etat (ADIE) avec comme objectif, selon son Directeur Général, M. Khassoum Wone, de doter l’Etat d’une téléphonie assez puissante, entre autres projets…

En charge de la politique d’informatisation définie par l’Etat, l’ADIE ambitionne de finaliser son projet de la téléphonie afin de réduire la facture de l’Etat.

La révélation a été faite par son Directeur Général, Khassoum Wone, qui nous explique que les priorités ont été clairement définies par le Président de la République. « Nous sommes en train de prioriser un gros chantier, la téléphonie de l’Etat, commencé depuis quelques années et nous comptons le terminer dans les plus brefs délais », annonce-t-il.

En effet, si l’Etat tient à avoir son propre système de téléphonie, cela s’explique par le budget colossal affecté pour payer ses factures téléphoniques.

En 2011, cette facture avait atteint un pic de 18 milliards dont 13 milliards pour le mobile. Cette information avait été donnée en juin 2011, lors du lancement du projet « Téléphonie de l’Etat ». En début 2013, la facture sur le mobile était réduite à 8 milliards et il a été annoncé récemment une baisse de 7 milliards, pour passer à 1 milliard Fcfa.

Avec ces montants faramineux qui échappent aux opérateurs, l’ADIE ne risque-t-elle pas d’être considérée comme un concurrent par les sociétés de téléphonie ?

« En réalité, nous sommes un opérateur pour l’Administration pour l’instant, dans notre statut. Nous avons les infrastructures d’un opérateur télécoms mais notre public-cible, c’est l’Administration mais il y a des évolutions en cours… », esquisse M. Wone.

D’autre part, M. Wone informe que l’autre grand projet de l’ADIE est de finaliser l’Intranet administratif qui doit se poursuivre dans les régions qui n’étaient pas couvertes jusqu’ici. « Nous allons jusqu’en Casamance. Nous avons déjà couvert 7 régions durant la première phase du projet. La seconde phase vient de démarrer et va couvrir la quasi-totalité du territoire national. Le reste va suivre… L’autre projet-phare, c’est tout ce qui tourne autour de l’audit physique et biométrique des agents de l’Etat. Nous l’avons débuté en novembre 2012. L’idée, c’est d’abord de recenser tous les agents, faire une harmonisation du fichier de la Fonction publique pour que les services du Solde et de la Fonction publique aient le même fichier. Pour l’instant, il y a plus de 30 mille agents qu’on peut appeler en ‘‘contentieux’’. Nous sommes en train de faire les derniers réglages… », a-t-il expliqué.

Aujourd’hui, dans le souci d’une gestion rationnelle du temps, l’ADIE envisage de doter l’Administration de moyens encore plus pratiques. Selon M. Wone, il s’agit de moderniser la manière de fonctionner de l’Administration de sorte que les agents n’aient plus à se déplacer pour aller à des réunions, un peu partout. « Nous pouvons avec des outils comme la visioconférence ou la téléphonie, faire des réunions à distance. C’est un outil fort de bonne gouvernance parce que nous allons mettre en place certains outils informatiques qui feront effectivement que la gestion sera beaucoup plus fiable… », annonce-t-il.

Des partenaires asiatiques, en attendant les PME sénégalaises

Même si l’ADIE n’exclut pas de soutenir les PME sénégalaises évoluant dans le secteur des TIC par le biais des partenariats public/privé, force est de constater qu’à ses débuts, elle a été essentiellement appuyée par des entreprises asiatiques.

« Jusqu’ici, nous avons beaucoup travaillé avec la coopération chinoise qui nous a financé en infrastructures avec le projet Egov et il y a aussi la coopération coréenne », indique M. Wone. Qui précise cependant que, dans sa mission, l’ADIE favorise le développement d’un véritable écosystème des TIC par la promotion des jeunes porteurs de projet, les entreprises TIC… « C’est pourquoi, nous avons relancé le projet de cyber-village sur le site du Technopole qui doit être à la fois un centre de formation pour les jeunes, un centre d’incubation en accueillant le CTIC et un centre de création de valeurs ajoutées, en aidant les entreprises à s’installer. Notre autre combat, c’est de tout faire pour que l’informatique soit utile à tous les secteurs, surtout ceux considérés comme prioritaires par le gouvernement. Dans ce domaine, nous allons accélérer notre contribution au projet de télémédecine, ainsi qu’aux projets qui tournent autour du e-learning », déclare-t-il.

Mais, l’ADIE semble confrontée à une législation qui est cependant en train d’être modifiée. « Il y a justement des lois sur lesquelles nous sommes en train de travailler pour favoriser la préférence nationale. Quelques fois, nous avons des financements liés. C’est-à-dire la Chine nous finance mais nous exige de travailler avec des entreprises chinoises. Mais, dans la mesure du possible, tout ce que l’on fait profite au privé national », dit-il.

Toutefois, l’ADIE se heurte à un autre vrai casse-tête, dénommé « financement ». Selon M. Wone, souvent des promoteurs ont de bons projets et de bonnes idées, mais très souvent, ils n’ont pas les moyens et l’accompagnement nécessaire pour les réaliser. « C’est quelque chose que je note, de manière récurrente, les difficultés d’accès au financement », reconnait-il.

Par ailleurs, l’ADIE devra aussi aller vers les universités où l’accès à internet constitue encore un luxe, pour certains. Le DG de l’ADIE semble, d’ailleurs, en être conscient. Il révèle que des actions en coordination, avec les universités, ont dernièrement été lancées avec l’ARTP. « Nous avons amené le wifi à l’UGB de Saint- Louis et il y a un projet similaire pour l’UCAD de Dakar. Nous allons lutter contre la fracture numérique ; faire en telle sorte que l’internet soit partout, c’est une de nos missions. Nous sommes en train d’amener l’internet le plus loin possible, y compris dans le monde rural. Aujourd’hui, l’internet est présent dans 35 départements du pays, via l’ADIE », assure-t-il.

Quid du passage de l’analogique au numérique ? M. Wone reconnait que c’est un projet dans lequel l’ADIE n’a pas joué, au début, le rôle qui devait être le sien. Mais, un retard qu’elle compte bien rattraper parce que selon M. Wone, dans le passage au numérique, la plus grande partie, c’est la transmission de données. « Il faut un réseau national de grande envergure pour porter les images télévisées ».

(Source : Réussir Business, 17 août 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 5267/5675 Régulation des télécoms
  • 390/5675 Télécentres/Cybercentres
  • 3851/5675 Economie numérique
  • 2013/5675 Politique nationale
  • 5633/5675 Fintech
  • 611/5675 Noms de domaine
  • 2074/5675 Produits et services
  • 1707/5675 Faits divers/Contentieux
  • 868/5675 Nouveau site web
  • 5675/5675 Infrastructures
  • 1987/5675 TIC pour l’éducation
  • 224/5675 Recherche
  • 298/5675 Projet
  • 3779/5675 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2106/5675 Sonatel/Orange
  • 1933/5675 Licences de télécommunications
  • 332/5675 Sudatel/Expresso
  • 1095/5675 Régulation des médias
  • 1630/5675 Applications
  • 1213/5675 Mouvements sociaux
  • 1877/5675 Données personnelles
  • 164/5675 Big Data/Données ouvertes
  • 697/5675 Mouvement consumériste
  • 415/5675 Médias
  • 767/5675 Appels internationaux entrants
  • 1962/5675 Formation
  • 154/5675 Logiciel libre
  • 2380/5675 Politiques africaines
  • 1218/5675 Fiscalité
  • 203/5675 Art et culture
  • 672/5675 Genre
  • 1897/5675 Point de vue
  • 1156/5675 Commerce électronique
  • 1853/5675 Manifestation
  • 378/5675 Presse en ligne
  • 146/5675 Piratage
  • 240/5675 Téléservices
  • 1045/5675 Biométrie/Identité numérique
  • 356/5675 Environnement/Santé
  • 392/5675 Législation/Réglementation
  • 398/5675 Gouvernance
  • 2293/5675 Portrait/Entretien
  • 169/5675 Radio
  • 850/5675 TIC pour la santé
  • 359/5675 Propriété intellectuelle
  • 75/5675 Langues/Localisation
  • 1427/5675 Médias/Réseaux sociaux
  • 2345/5675 Téléphonie
  • 227/5675 Désengagement de l’Etat
  • 1216/5675 Internet
  • 138/5675 Collectivités locales
  • 530/5675 Dédouanement électronique
  • 1346/5675 Usages et comportements
  • 1232/5675 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 647/5675 Audiovisuel
  • 3580/5675 Transformation digitale
  • 457/5675 Affaire Global Voice
  • 188/5675 Géomatique/Géolocalisation
  • 474/5675 Service universel
  • 785/5675 Sentel/Tigo
  • 200/5675 Vie politique
  • 1885/5675 Distinction/Nomination
  • 43/5675 Handicapés
  • 814/5675 Enseignement à distance
  • 797/5675 Contenus numériques
  • 681/5675 Gestion de l’ARTP
  • 223/5675 Radios communautaires
  • 2032/5675 Qualité de service
  • 488/5675 Privatisation/Libéralisation
  • 148/5675 SMSI
  • 582/5675 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3299/5675 Innovation/Entreprenariat
  • 1566/5675 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 55/5675 Internet des objets
  • 206/5675 Free Sénégal
  • 890/5675 Intelligence artificielle
  • 223/5675 Editorial
  • 23/5675 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous