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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Juin > La technologie mobile sauve les femmes enceintes au Sénégal

La technologie mobile sauve les femmes enceintes au Sénégal

mercredi 1er juin 2011

Applications

Fatou Tine a 25 ans et est mère de quatre enfants. Au cours de ses trois premières grossesses, au village de Khombole, à l’est de Dakar, la capitale sénégalaise, elle ratait régulièrement ses consultations avec le médecin et les spécialistes de santé. Soit elle oubliait son rendez-vous, soit elle ne prenait pas la peine de se rendre au centre de santé.

Il y a deux ans, elle n’avait pas encore accès aux informations de santé de base. Elle n’avait pas de téléphone portable et l’explosion de la technologie mobile dans le monde n’avait aucune influence sur sa vie. Comme d’autres résidantes rurales, elle préférait rester chez elle et risquer sa vie et celle de ses bébés, plutôt que d’aller au centre de santé pour se faire ausculter et pour y accoucher.

Mais une fois enceinte de son quatrième enfant, Fatou n’a jamais raté un seul rendez-vous au centre de santé. Et ce, grâce à un service de textos SMS introduit dans son village par Plan International et un consortium de six autres organisations, pour promouvoir une maternité sécurisée.

Le projet a débuté à Khombole en 2009, afin de répondre au peu de visites des femmes enceintes au centre de santé pour se faire contrôler et conseiller. Selon Deguène Fall de Plan International, 150 femmes ont reçu des téléphones portables gratuits, dans le cadre d’une première phase pilote du projet.

Lire les textos

Au cours du projet, les femmes reçoivent des messages texte régulier d’un serveur central à Dakar, portant sur le dépistage anténatal, l’accouchement, les soins postnataux et du nouveau-né. Elles sont suivies tout au long de leur grossesse et les femmes à haut risque ont des contrôles réguliers.

Fatou montre son Nokia, un téléphone portable basique et dit : « Au cours des derniers mois, j’ai reçu au moins quatre messages concernant mes rendez-vous avec les docteurs et la vaccination de mon bébé. J’ai vu personnellement les effets, car ma dernière grossesse était beaucoup plus facile que les trois précédentes, grâce aux messages que je recevais sur mon portable. »
Fatou est analphabète, comme la plupart des femmes de Khombole, et ce sont leurs enfants, leurs maris et leurs voisins qui leurs lisent les messages.

Fréquence des consultations en hausse

Le service de textos, explique Deguène Fall, a augmenté la fréquence des consultations des femmes au centre de santé. « Avant, la plupart d’entre elles craignaient les contrôles. Mais maintenant qu’elles reçoivent régulièrement des textos qui les appellent à être responsables de leur santé, elles visitent plus souvent le centre. » L’initiative des textos a également permit aux professionnels de santé de la communauté de suivre la maternité des femmes depuis la naissance jusqu’à l’allaitement.

Dans les zones rurales du Sénégal, les femmes vivent souvent à des lieues des services de santé, une situation encore aggravée par le manque de transports et de connaissances des femmes concernant leur date d’accouchement ou diverses complications possibles. La majorité des femmes accouchent chez elles avec l’aide d’une sage-femme traditionnelle, souvent peu formée. Des études montrent que de nombreuses femmes décèdent des suites de pertes de sang, d’infections ou d’autres causes qui auraient pu être facilement évités dans un centre de santé.

Les choses sont maintenant différentes à Khombole, car les femmes peuvent suivre leur grossesse grâce aux textos qu’elles reçoivent régulièrement. Etant donné le succès du projet, Plan International et ses partenaires prévoient d’étendre le projet à d’autres villages du Sénégal.

Sheriff Bojang Jr d’après Radio Nederland

(Source : Seneweb, 1er juin 2011)

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