OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juillet 2020 > La Tabaski redonne le sourire aux prestataires de transfert d’argent

La Tabaski redonne le sourire aux prestataires de transfert d’argent

mardi 28 juillet 2020

Fintech

La fête de Tabaski sonne comme une bouffée d’air pour les prestataires de transfert d’argent, un secteur en apnée, depuis plusieurs mois, en raison de la pandémie à coronavirus, à l’image de nombreuses activités commerciales.

Installée en plein cœur de l’Avenue Cheikh Sidaty Aïdara de Grand Dakar, Aïcha Diop, la trentaine, est gérante depuis plusieurs années, d’un point de transfert d’argent.

Selon cette diplômée en commerce et marketing, la période de la tabaski vient comme "une accalmie’’ pour le secteur, fortement touché par la pandémie de la Covid-19.

’’Depuis que la maladie est entrée dans ce pays, c’est à peine si je parviens à assurer en même temps, le paiement de la location et celles des factures d’électricité et d’internet. Mais depuis un mois et surtout en cette période de tabaski, je rends grâce à Dieu car les clients viennent de plus en plus’’, confie-t-elle.

Toutefois, comparativement aux années précédentes, ’’les chiffres d’affaires sont largement à la baisse’’, s’empresse-t-elle de préciser.

Les raisons de cette baisse sont multiples, mais elles sont principalement dues à la réduction du volume des transferts des Sénégalais de l’étranger, a fait savoir Daouda Cissé, lui aussi gérant d’un point de transfert, sur une rue adjacente.

Au cours des dernières années, les montants de transfert de la diaspora sénégalaise ont pris une ampleur considérable. Selon une étude menée par l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), rendue publique en 2018, leur volume est passé d’un milliard 116 millions 500 francs CFA, en 2000, à 1110 milliard de franc CFA, en 2017, soit une contribution de 13% sur le PIB national.

’’Aujourd’hui, c’est au compte-goutte que je réalise ce type transfert, alors qu’il constituait plus du tiers de mes opérations journalières’’, a indiqué M. Cissé.

Et chose peu fréquente : ’’il arrive fréquemment, depuis quelques temps, que des parents d’ici envoient de l’argent à leurs proches, dans le besoin à l’étranger, notamment en France, en Italie et en Espagne’‘, renseigne-t-il.

Selon Abdoulaye Ndiaye, un informaticien de formation, également gérant d’un bureau de transfert d’argent à Niary Tally, même s’il est évident que le secteur des transferts a subi les contrecoups de la pandémie, il était déjà à l’agonie depuis plusieurs années, en raison de la concurrence déloyale que se mènent les opérateurs sur les frais de commissions, de plus en plus revus à la baisse.

’’Si dans les années 2000-2015, le secteur faisait rêver, au point que tout le monde voulait avoir sa propre enseigne de transfert d’argent, maintenant, c’est à peine si on gagne quelque chose’’, dit-il.

A l’en croire, ’’les opérateurs de plus en plus nombreux font régulièrement du dumping, sur les frais de commissions pour appâter le plus de clients possible, au détriment des prestataires obligés de s’adonner à d’autres activités parallèles telles que le multiservices, ou encore la vente de matériel et consommable électronique, entre autres, pour s’en sortir’’.

’’Si l’on n’y prend pas garde, plus de trois mille emplois directs et soixante mille emplois indirects seront perdus, dans les années à venir, avec la faillite inéluctable des petits prestataires qui constituent plus de 90% du réseau national, si cette même tendance se poursuit’’, craint de son côté Mor Bèye, établi au cœur du marché des HLM.

Pour ce membre du réseau national des prestataires de transfert d’argent (Renapta), la seule solution qui incombe à l’Etat est d’exiger le respect de la réglementation, notamment l’instruction 13 de la BCEAO, relative aux modalités d’exercice de l’activité de transfert rapide d’argent en qualité de sous-jacent, au sein de l’Union monétaire ouest africaine.

Ce texte communautaire adopté en 2015 par la Banque centrale, exige des opérateurs, la création d’une plateforme sécurisée et fonctionnelle, confiée aux banques, seules habilitées à donner des agréments à des partenaires formés, sous la supervision de la BCEAO.

Selon Mor Bèye, l’effectivité de cette règle, contribuerait pleinement à assainir le secteur du transfert d’argent et à donner aux prestataires, le rang qu’ils méritent, proportionnellement à l’investissement et au travail fourni par ces derniers.

(Source : APS, 28 juillet 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 5000/5484 Régulation des télécoms
  • 371/5484 Télécentres/Cybercentres
  • 3647/5484 Economie numérique
  • 1872/5484 Politique nationale
  • 5484/5484 Fintech
  • 570/5484 Noms de domaine
  • 1941/5484 Produits et services
  • 1609/5484 Faits divers/Contentieux
  • 826/5484 Nouveau site web
  • 5348/5484 Infrastructures
  • 1851/5484 TIC pour l’éducation
  • 208/5484 Recherche
  • 268/5484 Projet
  • 3450/5484 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1987/5484 Sonatel/Orange
  • 1815/5484 Licences de télécommunications
  • 300/5484 Sudatel/Expresso
  • 1101/5484 Régulation des médias
  • 1481/5484 Applications
  • 1151/5484 Mouvements sociaux
  • 1771/5484 Données personnelles
  • 185/5484 Big Data/Données ouvertes
  • 652/5484 Mouvement consumériste
  • 391/5484 Médias
  • 722/5484 Appels internationaux entrants
  • 1910/5484 Formation
  • 152/5484 Logiciel libre
  • 2379/5484 Politiques africaines
  • 1153/5484 Fiscalité
  • 186/5484 Art et culture
  • 635/5484 Genre
  • 1798/5484 Point de vue
  • 1194/5484 Commerce électronique
  • 1698/5484 Manifestation
  • 346/5484 Presse en ligne
  • 136/5484 Piratage
  • 227/5484 Téléservices
  • 967/5484 Biométrie/Identité numérique
  • 333/5484 Environnement/Santé
  • 372/5484 Législation/Réglementation
  • 376/5484 Gouvernance
  • 2172/5484 Portrait/Entretien
  • 164/5484 Radio
  • 826/5484 TIC pour la santé
  • 351/5484 Propriété intellectuelle
  • 72/5484 Langues/Localisation
  • 1345/5484 Médias/Réseaux sociaux
  • 2216/5484 Téléphonie
  • 212/5484 Désengagement de l’Etat
  • 1278/5484 Internet
  • 132/5484 Collectivités locales
  • 494/5484 Dédouanement électronique
  • 1256/5484 Usages et comportements
  • 1154/5484 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 618/5484 Audiovisuel
  • 3514/5484 Transformation digitale
  • 429/5484 Affaire Global Voice
  • 176/5484 Géomatique/Géolocalisation
  • 462/5484 Service universel
  • 729/5484 Sentel/Tigo
  • 192/5484 Vie politique
  • 1799/5484 Distinction/Nomination
  • 43/5484 Handicapés
  • 764/5484 Enseignement à distance
  • 749/5484 Contenus numériques
  • 643/5484 Gestion de l’ARTP
  • 206/5484 Radios communautaires
  • 1897/5484 Qualité de service
  • 463/5484 Privatisation/Libéralisation
  • 148/5484 SMSI
  • 556/5484 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3128/5484 Innovation/Entreprenariat
  • 1496/5484 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5484 Internet des objets
  • 194/5484 Free Sénégal
  • 866/5484 Intelligence artificielle
  • 216/5484 Editorial
  • 23/5484 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous