Au moment où ses actionnaires e plaignent de la faiblesse des dividendes qui leurs sont alloués, la Sonatel est en piste pour reprendre la société Gabon Télécom qui doit être privatisée. En duo avec France Télécom, il est en compétition avec Detecon (Allemagne), Maroc Télécom, Télénor (Norvège) et ZTE (Chine). Le processus de privatisation de l’opérateur principal des télécommunications, Gabon Télécom, a démarré à la fin du mois d’avril 2000. A cette époque, le gouvernement gabonais avait lancé un appel d’offres pour le choix d’une banque d’affaires qui devait assister le gouvernement dans la privatisation de Gabon Télécom. HSBC, une banque anglaise, est désignée adjudicataire de l’offre.
Ce processus aboutit, en juillet 2002, à la publication d’un avis de pré qualification des investisseurs potentiels intéressés par la transaction. Au terme de cet avis de pré qualification, neuf dossiers ont été reçus et analysés.
Concernant la liste des investisseurs, elle reste limitée, à ce jour, aux cinq opérateurs connus, en attendant que d’autres candidatures se manifestent, profitant de la révision de la stratégie adoptée par le gouvernement. Depuis le 4 septembre dernier, il se propose désormais de céder au moins 50% du capital de Gabon Télécom SA au lieu des 35% initialement proposés. Le triple souci du gouvernement gabonais est, premièrement, d’adapter la stratégie de privatisation au vu de la conjoncture sectorielle actuelle. Ensuite, de pouvoir effectuer un nouveau tour de piste des grands opérateurs mondiaux afin de renforcer la liste des investisseurs qualifiés. Enfin, de prendre contact avec ces derniers pour maximiser la liste des candidats potentiels.
Don, il y a de l’argent à la Sonatel. Cette société faudrait-il le rappeler est le propriétaire de la seconde société de télécommunications du Mali, Ikatel.
(Source : Confidentiel, 12 mars 2005)