OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Novembre > La « racine » du Net soumise à un appel d’offres

La « racine » du Net soumise à un appel d’offres

samedi 19 novembre 2011

Gouvernance

La « racine » de l’Internet pourrait-elle changer de gestionnaire ? Depuis l’an 2000, l’IANA (Internet Assigned Numbers Authority), qui recense l’ensemble des noms de domaine de premier niveau, comme le .com, ou les suffixes des différents pays, tel le .fr, dans les adresses Web, est intégrée à l’Icann, organisme américain. Mais les autorités américaines ont décidé, jeudi 10 novembre, de lancer un appel d’offres sur la gestion de cette fonction, cruciale dans la gouvernance d’Internet. Ce nouveau contrat, octroyé par le département du commerce, est valable pour une période de trois ans, renouvelable.

Comme l’indiquent les documents officiels, le vainqueur de l’appel d’offres ne touchera pas un dollar pour sa mission. De quoi dissuader les concurrents de l’Icann, qui ont jusqu’au 12 décembre pour postuler. L’organisme chargé des noms de domaines a indiqué avoir dépensé 5,6 millions de dollars (4,1 millions d’euros) pour administrer la fonction IANA l’an passé. Les frais de gestion devraient s’élever à 6,5 millions de dollars (4,8 millions d’euros) cette année. Les clauses de l’appel d’offre restreignent encore plus le champ des possibles, en stipulant également que le candidat doit être américain.

Par cette initiative, le gouvernement américain entend montrer qu’il est indépendant de l’Icann, dont l’actuel responsable, Rod Beckstrom, a indiqué qu’il quitterait ses fonctions en juillet 2012. L’administration américaine est régulièrement accusée de maintenir sa mainmise sur la fonction IANA, qui permet, théoriquement, de retirer l’extension d’un pays de la « racine ».

UN CONTRAT TAILLÉ POUR L’ICANN ?

« Le renouvellement du contrat n’est pas une formalité, prévient Stéphane Van Gelder, président du Generic Names Supporting Organization de l’Icann. Si le gouvernement américain reçoit cinq candidatures sérieuses, il sera bien obligé de les examiner. ». Toutefois, selon une source proche du dossier, un tel appel d’offres, jugé « joué d’avance », suscite le mécontentement au sein des instances européennes. « Personne ne pense qu’ils iront jusqu’au bout de donner la gestion IANA à d’autres que l’Icann... », assure cette source.

De fait, si l’Icann était dépossédée du contrat, elle serait vidée de sa substance. « J’ai demandé à Rod Beckstrom, patron de l’Icann, quel était le plan B, si nous n’étions pas retenus ; le plan B, c’est demander trois mois pour fermer l’Icann », affirme M. Van Gelder. L’ouverture de cet appel d’offres s’inscrit dans un contexte international tendu, notamment depuis le lancement du programme de nouvelles extensions génériques. Certains pays, réunis au sein du GAC, organe consultatif de l’Icann représentant les Etats, ont beaucoup critiqué l’extension .xxx, destinée aux contenus à caractère pornographiques. L’Inde, qui a menacé de bloquer cette extension, va proposer une réorganisation complète de la gouvernance de l’Internet, sous l’égide de l’ONU.

L’Union européenne a également durci le ton. Financement, transparence de l’Icann, validation des nouveaux domaines génériques, Bruxelles a établi une série de points problématiques à la fin du mois de septembre. Dans un communiqué publié ce lundi, la vice-présidente de la Commission européenne Neelie Kroes reconnaît que l’appel d’offre comporte des avancées, notamment sur la prise en compte des conflits d’intérêt. « Le contrat n’est cependant toujours pas parfait », écrit Mme Kroes. « Par exemple, il est réservé aux entreprises américaines, ce qui est une honte étant donné qu’Internet est une ressource pour le monde entier ».

Laurent Checola

(Source : Le Monde, 15 novembre 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4567/5392 Régulation des télécoms
  • 363/5392 Télécentres/Cybercentres
  • 3414/5392 Economie numérique
  • 1981/5392 Politique nationale
  • 5392/5392 Fintech
  • 529/5392 Noms de domaine
  • 1797/5392 Produits et services
  • 1615/5392 Faits divers/Contentieux
  • 770/5392 Nouveau site web
  • 4819/5392 Infrastructures
  • 1799/5392 TIC pour l’éducation
  • 221/5392 Recherche
  • 252/5392 Projet
  • 3595/5392 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1923/5392 Sonatel/Orange
  • 1669/5392 Licences de télécommunications
  • 286/5392 Sudatel/Expresso
  • 956/5392 Régulation des médias
  • 1317/5392 Applications
  • 1050/5392 Mouvements sociaux
  • 1650/5392 Données personnelles
  • 140/5392 Big Data/Données ouvertes
  • 626/5392 Mouvement consumériste
  • 383/5392 Médias
  • 686/5392 Appels internationaux entrants
  • 1695/5392 Formation
  • 96/5392 Logiciel libre
  • 2112/5392 Politiques africaines
  • 1013/5392 Fiscalité
  • 174/5392 Art et culture
  • 590/5392 Genre
  • 1714/5392 Point de vue
  • 1036/5392 Commerce électronique
  • 1503/5392 Manifestation
  • 335/5392 Presse en ligne
  • 126/5392 Piratage
  • 210/5392 Téléservices
  • 956/5392 Biométrie/Identité numérique
  • 316/5392 Environnement/Santé
  • 338/5392 Législation/Réglementation
  • 342/5392 Gouvernance
  • 1807/5392 Portrait/Entretien
  • 153/5392 Radio
  • 797/5392 TIC pour la santé
  • 284/5392 Propriété intellectuelle
  • 60/5392 Langues/Localisation
  • 1077/5392 Médias/Réseaux sociaux
  • 2031/5392 Téléphonie
  • 194/5392 Désengagement de l’Etat
  • 1097/5392 Internet
  • 122/5392 Collectivités locales
  • 401/5392 Dédouanement électronique
  • 1190/5392 Usages et comportements
  • 1103/5392 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 582/5392 Audiovisuel
  • 3264/5392 Transformation digitale
  • 397/5392 Affaire Global Voice
  • 160/5392 Géomatique/Géolocalisation
  • 328/5392 Service universel
  • 678/5392 Sentel/Tigo
  • 181/5392 Vie politique
  • 1624/5392 Distinction/Nomination
  • 35/5392 Handicapés
  • 717/5392 Enseignement à distance
  • 827/5392 Contenus numériques
  • 612/5392 Gestion de l’ARTP
  • 191/5392 Radios communautaires
  • 1781/5392 Qualité de service
  • 455/5392 Privatisation/Libéralisation
  • 133/5392 SMSI
  • 512/5392 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2833/5392 Innovation/Entreprenariat
  • 1383/5392 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5392 Internet des objets
  • 174/5392 Free Sénégal
  • 645/5392 Intelligence artificielle
  • 197/5392 Editorial
  • 28/5392 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous