OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juillet 2020 > La Legaltech : un outil précieux pour la diaspora ?

La Legaltech : un outil précieux pour la diaspora ?

mercredi 22 juillet 2020

Produits et services

Les perspectives économiques seront moins bonnes cette année sur le continent en raison du COVID-19. Mais le continent peut compter sur, entre autres, la capacité d’innovation des startups qui fluidifient les business. Legafrik, fondée par Youssouf Ballo, navigue sur un courant positif. Et c’est toute l’Afrique de l’ouest qui pourrait bientôt être conquis par ses services.

Payer un acte juridique deux fois moins cher livré en deux fois moins de temps au Burkina Faso. Impossible il y a quelques années et un entrepreneur a décidé de transformer l’irréalisable en une possibilité assurée. Il faut dire que les offres ne laissent pas insensibles un secteur privé qui tend à se formaliser bien qu’il ne souhaite pas débourser d’importantes sommes d’argent dans l’élaboration d’actes juridiques.

Legafrik, fondée par Youssouf Ballo, est un véritable pionnier en la matière. « Les démarches administratives locales sont un véritable casse-tête. C’est pourquoi la centralisation sur une seule et même plate-forme est un gain de temps pour les entrepreneurs », indique-t-il.

La legaltech serait-il alors un formidable outil dans la lutte contre les phobies administratives ? Assurément, confie Youssouf Ballo qui précise : « nous constatons une double tendance sur le terrain. D’une part, il y a un nombre croissant de personnes qui veulent entreprendre. D’autre part, les formalisations sont à la hausse d’au moins 30% en Afrique de l’ouest comparée aux années précédentes », affirme Youssouf Ballo.

La diaspora au centre du jeu

Produire une centaine d’actes juridiques chaque année paraît être une prouesse irréalisable. Pourtant, Legafrik parvient à rendre efficient l’impossible. Et ces facilités séduisent la diaspora pour qui les lourdeurs administratives représentent un véritable frein dans leur volonté d’investir sur le continent. « Quand elles veulent créer leurs entreprises, il leur faut capter la bonne information. Cela n’est pas évident lorsqu’on ne vit pas dans le pays concerné. Ensuite, il faut ramener les bons documents et les informations reçues sont parfois contradictoires. Avec notre système, c’est simple, clair et limpide », argumente-t-on au sein de Legafrik où on reconnaît qu’une sensibilisation est nécessaire afin de donner à la diaspora toutes les clés dont elle a besoin avant de lancer quelques investissements. Si rien n’indique que cet exercice de pédagogie parvienne à ses résultats, il n’empêche que les résultats demeurent saisissants. « Nous produisons plusieurs dizaines d’actes différents. Parmi nos clients, ce sont des entrepreneurs locaux à 70% et 30% pour la diaspora », indique Youssouf Ballo.

L’effet pervers de la super-croissance maîtrisée ?

Si Legafrik surfe sur une vague positive, c’est parce que les pouvoirs publics font tout ce qu’ils peuvent pour normaliser les business. « Aujourd’hui, l’informel se réduit car même les petites entreprises ont parfois besoin de micro-crédits. Et les institutions demandent que les entreprises soient inscrites au registre du commerce ». Ce serait ainsi l’une des causes de l’éclosion de l’écosystème. Poussée par cette dynamique, l’entreprise poursuit sur une croissance positive. « Depuis juin, nous avons déployé nos activités en République Démocratique du Congo, au Bénin, au Sénégal. Nous visons une croissance à 300% », s’enthousiasme-t-il.

« Les problématiques de ces entrepreneurs dans ces pays-là se ressemblent. Il y a des complexités administratives et les coûts des prestations sont aussi élevés auprès des professionnels du secteur. En RDC, un acte notarié peut grimper jusqu’à 600 euros », indique-t-il. D’ici cinq ans, lui et son associé Daouda Diallo espère accompagner 500 000 entrepreneurs. Un succès que les finances publiques des Etats de la zone OHADA ainsi que les entrepreneurs espèrent de tout leur souhait bien que les motivations en soient bien entendu très différentes.

Rudy Casbi

(Source : CIO Mag, 22 juillet 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 5000/5484 Régulation des télécoms
  • 371/5484 Télécentres/Cybercentres
  • 3647/5484 Economie numérique
  • 1872/5484 Politique nationale
  • 5484/5484 Fintech
  • 570/5484 Noms de domaine
  • 1941/5484 Produits et services
  • 1609/5484 Faits divers/Contentieux
  • 826/5484 Nouveau site web
  • 5348/5484 Infrastructures
  • 1851/5484 TIC pour l’éducation
  • 208/5484 Recherche
  • 268/5484 Projet
  • 3450/5484 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1987/5484 Sonatel/Orange
  • 1815/5484 Licences de télécommunications
  • 300/5484 Sudatel/Expresso
  • 1101/5484 Régulation des médias
  • 1481/5484 Applications
  • 1151/5484 Mouvements sociaux
  • 1771/5484 Données personnelles
  • 185/5484 Big Data/Données ouvertes
  • 652/5484 Mouvement consumériste
  • 391/5484 Médias
  • 722/5484 Appels internationaux entrants
  • 1910/5484 Formation
  • 152/5484 Logiciel libre
  • 2379/5484 Politiques africaines
  • 1153/5484 Fiscalité
  • 186/5484 Art et culture
  • 635/5484 Genre
  • 1798/5484 Point de vue
  • 1194/5484 Commerce électronique
  • 1698/5484 Manifestation
  • 346/5484 Presse en ligne
  • 136/5484 Piratage
  • 227/5484 Téléservices
  • 967/5484 Biométrie/Identité numérique
  • 333/5484 Environnement/Santé
  • 372/5484 Législation/Réglementation
  • 376/5484 Gouvernance
  • 2172/5484 Portrait/Entretien
  • 164/5484 Radio
  • 826/5484 TIC pour la santé
  • 351/5484 Propriété intellectuelle
  • 72/5484 Langues/Localisation
  • 1345/5484 Médias/Réseaux sociaux
  • 2216/5484 Téléphonie
  • 212/5484 Désengagement de l’Etat
  • 1278/5484 Internet
  • 132/5484 Collectivités locales
  • 494/5484 Dédouanement électronique
  • 1256/5484 Usages et comportements
  • 1154/5484 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 618/5484 Audiovisuel
  • 3514/5484 Transformation digitale
  • 429/5484 Affaire Global Voice
  • 176/5484 Géomatique/Géolocalisation
  • 462/5484 Service universel
  • 729/5484 Sentel/Tigo
  • 192/5484 Vie politique
  • 1799/5484 Distinction/Nomination
  • 43/5484 Handicapés
  • 764/5484 Enseignement à distance
  • 749/5484 Contenus numériques
  • 643/5484 Gestion de l’ARTP
  • 206/5484 Radios communautaires
  • 1897/5484 Qualité de service
  • 463/5484 Privatisation/Libéralisation
  • 148/5484 SMSI
  • 556/5484 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3128/5484 Innovation/Entreprenariat
  • 1496/5484 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5484 Internet des objets
  • 194/5484 Free Sénégal
  • 866/5484 Intelligence artificielle
  • 216/5484 Editorial
  • 23/5484 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous