OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Juin 2025 > L’Intelligence artificielle comme outil de performance des économies : (…)

L’Intelligence artificielle comme outil de performance des économies : Isidore Diouf relève les obstacles

vendredi 13 juin 2025

Intelligence artificielle

L’Intelligence artificielle est incontournable pour rendre performantes les économies des pays. Mais il faudra remplir un certain nombre de préalables pour en bénéficier. L’Ia a fait l’objet d’un panel tenu mardi dernier à travers une plateforme dénommée « Talk&Test », fondée par Maguette Mbow.

Les pays qui veulent miser sur l’Intelligence artificielle (Ia) pour rendre performante leur économie devront consentir d’énormes investissements dans un certain nombre de domaines dont l’électricité. « Les pays qui veulent être en avance au niveau de l’Ia devront augmenter leur potentiel électrique quatre fois plus », a fait savoir le Directeur général de Sénégal numérique, qui participait à un panel portant sur « L’Intelligence artificielle, accélérateur du plan Vision Sénégal 2050 », organisé à travers la plateforme « Talk&Test », regroupant tous les mardis du mois, les acteurs du secteur public et du secteur privé. Selon Isidore Diouf, une stratégie ouest-africaine mu­tua­­lisant les forces pourrait être une alternative pour relever les défis liés à l’utilisation de l’Ia face à des économies de faible capacité. « C’est par ce biais-là que je pense qu’on pourra avoir une vision à long terme pour construire des fondations, mais aussi avoir une vision plutôt tactique en étant pragmatique et en faisant de grands partenariats avec les grands tels que l’équipe Astralis, Nvidia, Google, Alibaba… », mentionne le patron de Sénégal numérique. C’est important déjà de dire quels sont les socles, quelle est la structure de base pour pouvoir prétendre à faire une économie compétitive qui est basée sur l’Ia ou construire une administration qui est basée sur l’Ia. Le socle, c’est déjà au niveau de l’infrastructure. « L’Ia est très chronophage en termes de ressources financières. Donc, on est sur des investissements entre 50 et 100 millions de dollars, voire même plus, parce qu’il faut avoir des centres de données qui sont dédiés à l’Ia pour pouvoir justement prétendre à mettre en place une économie solide et endogène », rapporte Isidore Diouf.

Il y a un gap à combler par les pays africains pour profiter de l’Ia. « Cette technologie s’impose dans nos vies, parce que c’est devenu quelque chose qu’on ne peut dissocier des aspects de progression que nous avons dans nos sociétés. Si on regarde la place que l’Ia occupe dans les sociétés européennes, on peut comprendre qu’au niveau de l’Afrique, on a un grand retard à résorber. Et ce retard, je pense qu’il faut l’analyser sur plusieurs aspects. C’est qu’on a un retard déjà au niveau des fondations. Parce que l’Ia, quoi qu’on dise, quels que soient les problèmes et l’accélération que ça peut produire, il y a quand même des fondations et des socles qui sont solides », avance-t-il.

Ce panel portant sur « L’Intelligence artificielle, accélérateur du plan Vision Sénégal 2050 » est organisé dans le cadre de la plateforme « Talk&Test » dont Maguette Mbow est le fondateur. Ce dernier renseigne que l’objectif visé à travers cette rencontre, c’est de donner corps aux politiques publiques. « Nous choisissons tous les mardis une thématique de développement. Aujourd’hui, en l’occurrence, c’était sur « l’Ia, accélérateur du Plan Sénégal 2050 ». Donc, on a réuni des panélistes, tous spécialistes sur la question, qui se sont trouvés sur la même scène pour partager leur vision, leur point de vue, mais aussi des solutions. Des solutions pour aider le gouvernement à accélérer les politiques publiques. Et c’est une fierté entre Sénégalais de pouvoir trouver des solutions endogènes à nos problématiques de développement », déclare Maguette Mbow, initiateur de l’évènement. Les solutions proposées par les panelistes seront compilées dans un document qui sera mis à la disposition de tous les réseaux sociaux pour être partagé avec le public.

(Source : Le Quotidien, 13 juin 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2062/2267 Régulation des télécoms
  • 173/2267 Télécentres/Cybercentres
  • 1554/2267 Economie numérique
  • 798/2267 Politique nationale
  • 2267/2267 Fintech
  • 255/2267 Noms de domaine
  • 820/2267 Produits et services
  • 699/2267 Faits divers/Contentieux
  • 373/2267 Nouveau site web
  • 2155/2267 Infrastructures
  • 802/2267 TIC pour l’éducation
  • 90/2267 Recherche
  • 122/2267 Projet
  • 1400/2267 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 864/2267 Sonatel/Orange
  • 782/2267 Licences de télécommunications
  • 132/2267 Sudatel/Expresso
  • 473/2267 Régulation des médias
  • 602/2267 Applications
  • 495/2267 Mouvements sociaux
  • 792/2267 Données personnelles
  • 60/2267 Big Data/Données ouvertes
  • 298/2267 Mouvement consumériste
  • 179/2267 Médias
  • 321/2267 Appels internationaux entrants
  • 712/2267 Formation
  • 51/2267 Logiciel libre
  • 854/2267 Politiques africaines
  • 408/2267 Fiscalité
  • 83/2267 Art et culture
  • 284/2267 Genre
  • 729/2267 Point de vue
  • 480/2267 Commerce électronique
  • 701/2267 Manifestation
  • 156/2267 Presse en ligne
  • 62/2267 Piratage
  • 102/2267 Téléservices
  • 424/2267 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2267 Environnement/Santé
  • 161/2267 Législation/Réglementation
  • 168/2267 Gouvernance
  • 832/2267 Portrait/Entretien
  • 72/2267 Radio
  • 344/2267 TIC pour la santé
  • 133/2267 Propriété intellectuelle
  • 29/2267 Langues/Localisation
  • 508/2267 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2267 Téléphonie
  • 95/2267 Désengagement de l’Etat
  • 489/2267 Internet
  • 57/2267 Collectivités locales
  • 188/2267 Dédouanement électronique
  • 515/2267 Usages et comportements
  • 513/2267 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2267 Audiovisuel
  • 1370/2267 Transformation digitale
  • 191/2267 Affaire Global Voice
  • 75/2267 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2267 Service universel
  • 331/2267 Sentel/Tigo
  • 87/2267 Vie politique
  • 745/2267 Distinction/Nomination
  • 17/2267 Handicapés
  • 338/2267 Enseignement à distance
  • 320/2267 Contenus numériques
  • 293/2267 Gestion de l’ARTP
  • 89/2267 Radios communautaires
  • 900/2267 Qualité de service
  • 213/2267 Privatisation/Libéralisation
  • 67/2267 SMSI
  • 225/2267 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1284/2267 Innovation/Entreprenariat
  • 671/2267 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2267 Internet des objets
  • 86/2267 Free Sénégal
  • 172/2267 Intelligence artificielle
  • 98/2267 Editorial
  • 12/2267 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous