OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Avril 2025 > KaliSpot, la fintech qui veut réconcilier le cash et le digital en Afrique

KaliSpot, la fintech qui veut réconcilier le cash et le digital en Afrique

jeudi 10 avril 2025

Fintech

Dans un monde où la digitalisation des services financiers progresse à toute allure, une large partie de la population africaine reste encore attachée au cash. Un paradoxe ? Pas vraiment, quand on considère les réalités culturelles, économiques et technologiques du continent africain. C’est de ce constat qu’est née KaliSpot, une fintech lancée par Mika Diol, bien décidée à jeter un pont concret entre les deux mondes.

« La majorité des Africains reste fidèle au cash, mais le digital avance à vive allure. Le problème ? Ces deux réalités évoluent souvent en parallèle, sans passerelle permanente entre eux », explique, d’emblée, Mika Diol, cofondateur et CEO de KaliSpot, lorsqu’on l’interroge sur les problématiques qu’il a voulu résoudre en lançant sa fintech. Dès le départ, l’ambition était claire : implanter des points d’accès physiques dans les marchés, les rues et les quartiers populaires, afin de rendre la digitalisation financière concrète et accessible à toutes les couches sociales en Afrique.

KaliSpot, un idéal !

Derrière ce nom se cache une vision. « Kaliss », en peul, signifie « argent ». « Spot » désigne le lieu. KaliSpot, c’est donc « le lieu de l’argent », mais aussi de la transformation sociale, de la connexion entre le monde physique et les outils numériques. Une symbolique forte pour une solution ancrée dans la réalité.

Cette start-up ne se limite pas à une simple borne de retrait ou de mobile money. « C’est une plateforme hybride, mutualisée, capable d’accueillir les services des banques, des fintechs et des opérateurs de mobile money, dans un seul point de service », souligne son cofondateur. Accessible sans smartphone ni compétences technologiques particulières, chaque KaliSpot s’exprime « dans les langues locales et s’adapte à son environnement. Le tout dans une approche centrée sur l’humain et la proximité », ajoute M. Diol.

Inclusion financière

KaliSpot répond aux besoins de plusieurs acteurs clés de l’écosystème financier. « Pour les consommateurs, il s’agit d’un point d’accès simple et accessible, qui leur permet de déposer ou retirer de l’argent, d’envoyer des fonds ou de payer des factures, même sans n’être connectés ni posséder un smartphone », précise M. Diol.

Du côté des banques et des institutions de microfinance, la start-up leur offre « la possibilité d’étendre leur présence sur le terrain sans avoir à investir dans la construction d’agences physiques », ajoute-t-il. Quant aux opérateurs de mobile money et aux fintechs, KaliSpot constitue une infrastructure de proximité fiable, qui facilite « l’adoption et la rétention de leurs services dans des zones encore largement dominées par le cash », souligne-t-il.

Des débuts prometteurs au Sénégal et au Maroc

Les plateformes de cette fintech fonctionnent 24h/24 avec des systèmes de sécurité embarqués, et un monitoring intelligent pour garantir fiabilité et disponibilité. Actuellement déployée en phase pilote au Sénégal et au Maroc, KaliSpot teste son modèle dans deux environnements très différents, renforçant sa capacité d’adaptation. « Trois grands acteurs du mobile money et deux banques ouest-africaines majeures ont rejoint l’aventure, convaincus par le potentiel de cette interface humaine et technologique », se réjouit son CEO.

Des ambitions à la hauteur des besoins

En guise de perspective, à court terme, elle veut consolider son réseau dans ses deux pays pilotes. A moyen terme, l’objectif est clair : plus de 1500 points déployés en Afrique de l’Ouest, Centrale et du Nord. En fin, à long terme, Mika Diol voit grand : « faire de KaliSpot la colonne vertébrale de l’inclusion financière sur le continent, dit-il, en concluant que la prochaine révolution financière ne se fera pas que sur mobile, mais aussi dans la rue, dans les boutiques, dans la vie réelle. »

Enock Bulonza

(Source : CIO Mag, 10 avril 2025)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4648/5144 Régulation des télécoms
  • 406/5144 Télécentres/Cybercentres
  • 3487/5144 Economie numérique
  • 1921/5144 Politique nationale
  • 5144/5144 Fintech
  • 577/5144 Noms de domaine
  • 1885/5144 Produits et services
  • 1640/5144 Faits divers/Contentieux
  • 838/5144 Nouveau site web
  • 5016/5144 Infrastructures
  • 1945/5144 TIC pour l’éducation
  • 222/5144 Recherche
  • 297/5144 Projet
  • 3414/5144 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2045/5144 Sonatel/Orange
  • 1728/5144 Licences de télécommunications
  • 345/5144 Sudatel/Expresso
  • 1043/5144 Régulation des médias
  • 1355/5144 Applications
  • 1134/5144 Mouvements sociaux
  • 1683/5144 Données personnelles
  • 162/5144 Big Data/Données ouvertes
  • 673/5144 Mouvement consumériste
  • 414/5144 Médias
  • 750/5144 Appels internationaux entrants
  • 1845/5144 Formation
  • 134/5144 Logiciel libre
  • 2275/5144 Politiques africaines
  • 1056/5144 Fiscalité
  • 214/5144 Art et culture
  • 652/5144 Genre
  • 1618/5144 Point de vue
  • 1158/5144 Commerce électronique
  • 1822/5144 Manifestation
  • 447/5144 Presse en ligne
  • 168/5144 Piratage
  • 247/5144 Téléservices
  • 1027/5144 Biométrie/Identité numérique
  • 346/5144 Environnement/Santé
  • 402/5144 Législation/Réglementation
  • 406/5144 Gouvernance
  • 1919/5144 Portrait/Entretien
  • 174/5144 Radio
  • 805/5144 TIC pour la santé
  • 319/5144 Propriété intellectuelle
  • 85/5144 Langues/Localisation
  • 1204/5144 Médias/Réseaux sociaux
  • 2169/5144 Téléphonie
  • 231/5144 Désengagement de l’Etat
  • 1091/5144 Internet
  • 165/5144 Collectivités locales
  • 508/5144 Dédouanement électronique
  • 1282/5144 Usages et comportements
  • 1164/5144 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 626/5144 Audiovisuel
  • 3574/5144 Transformation digitale
  • 414/5144 Affaire Global Voice
  • 184/5144 Géomatique/Géolocalisation
  • 358/5144 Service universel
  • 742/5144 Sentel/Tigo
  • 235/5144 Vie politique
  • 1636/5144 Distinction/Nomination
  • 68/5144 Handicapés
  • 795/5144 Enseignement à distance
  • 857/5144 Contenus numériques
  • 671/5144 Gestion de l’ARTP
  • 218/5144 Radios communautaires
  • 1903/5144 Qualité de service
  • 493/5144 Privatisation/Libéralisation
  • 177/5144 SMSI
  • 563/5144 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2940/5144 Innovation/Entreprenariat
  • 1532/5144 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 64/5144 Internet des objets
  • 189/5144 Free Sénégal
  • 743/5144 Intelligence artificielle
  • 370/5144 Editorial
  • 26/5144 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous