OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Février 2025 > Cybercriminalité : 58% des Africains se sentent menacés

Cybercriminalité : 58% des Africains se sentent menacés

mardi 18 février 2025

Cybersécurité/Cybercriminalité

Une étude récente menée par KnowBe4 AFRICA a révélé que 58% des Africains sont profondément inquiets de la cybercriminalité, avec la fraude en ligne et les pertes financières comme principales préoccupations. Ce chiffre a presque doublé par rapport aux 29% de 2023, soulignant une inquiétude croissante face aux menaces cybernétiques alimentées par l’IA.

L’enquête qui a révélé que la moitié (58%) des Africains nourrissent des craintes face à la cybercriminalité à également mis en lumière une augmentation significative de l’ancêtre délinquance en Afrique, notamment les ransomwares, l’extorsion numérique et les escroqueries en ligne. En 2023, l’Afrique du Sud a perdu 3 milliards de dollars en raison de la criminalité liée aux services bancaires numériques et aux applications mobiles, d’après le South African Banking Risk Information Centre.

Les cybercriminels adoptent des méthodes de plus en plus sophistiquées, utilisant notamment des contenus générés par l’IA pour se faire passer pour des fonctionnaires ou des cadres, tandis que les attaques d’ingénierie sociale deviennent plus élaborées.

Pour évaluer la préparation des Africains face aux menaces de cybersécurité, KnowBe4 AFRICA a mené cette enquête annuelle, lancée en 2019, en interrogeant 800 adultes dans sept pays : le Maroc, l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Ghana, l’Égypte, le Kenya et le Botswana.

« L’objectif de l’enquête était de mesurer la sensibilisation à la cybersécurité des répondants, ainsi que leurs habitudes numériques et pratiques de sécurité en ligne », a expliqué Anna Collard, vice-présidente senior en charge de la stratégie de contenu chez KnowBe4 AFRICA. « Si certains défis restent inchangés, d’autres sont nouveaux, notamment la montée inquiétante de la technologie deepfake », ajoute-t-il.

Un autre constat majeur de l’enquête est l’usage croissant des smartphones en Afrique. L’utilisation des données mobiles est passée de 71% en 2023 à 75% en 2025, tandis que l’utilisation des services financiers mobiles a fortement augmenté, passant de 63% à 85%.

« Cette adoption croissante des services bancaires et des paiements mobiles favorise une inclusion financière accrue, ce qui est généralement positif pour le développement économique en Afrique », a expliqué Collard. Avant de déclarer : « Cependant, cette évolution élargit également la surface d’attaque pour les cybercriminels, mettant en lumière l’importance de l’éducation à la sécurité centrée sur le mobile. »

L’enquête a également révélé une tendance préoccupante : les Africains semblent de plus en plus enclins à divulguer leurs informations personnelles. Le pourcentage de répondants jugés « très peu susceptibles » de divulguer des informations personnelles a presque chuté de moitié, passant de 29% en 2023 à 14% en 2025.

Quatorze pour cent des répondants sont à l’aise de partager leurs informations personnelles, huit pour cent le font en échange de quelque chose, comme une remise, et six pour cent les partagent régulièrement.
« Cette tendance est préoccupante et souligne la nécessité d’une meilleure éducation à la sécurité personnelle », a souligné Collard.

La situation est également aggravée par une méconnaissance généralisée concernant ce qu’est un mot de passe fort et l’authentification multifacteur. La compréhension des mots de passe forts a légèrement diminué, passant de 62% en 2023 à 58% en 2025, tandis que celle de l’authentification multifacteur est restée stable autour de 58%.

« Malgré la prise de conscience croissante des risques de cybercriminalité, il persiste des lacunes dans les connaissances et les pratiques, qu’il faut combler pour améliorer la cybersécurité sur le continent », a conclu Collard.

(Source : APAnews, 18 février 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6182/6670 Régulation des télécoms
  • 519/6670 Télécentres/Cybercentres
  • 4594/6670 Economie numérique
  • 2452/6670 Politique nationale
  • 6670/6670 Fintech
  • 751/6670 Noms de domaine
  • 2435/6670 Produits et services
  • 2076/6670 Faits divers/Contentieux
  • 1085/6670 Nouveau site web
  • 6629/6670 Infrastructures
  • 2407/6670 TIC pour l’éducation
  • 270/6670 Recherche
  • 363/6670 Projet
  • 4246/6670 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2568/6670 Sonatel/Orange
  • 2316/6670 Licences de télécommunications
  • 396/6670 Sudatel/Expresso
  • 1395/6670 Régulation des médias
  • 1826/6670 Applications
  • 1484/6670 Mouvements sociaux
  • 2267/6670 Données personnelles
  • 180/6670 Big Data/Données ouvertes
  • 885/6670 Mouvement consumériste
  • 537/6670 Médias
  • 965/6670 Appels internationaux entrants
  • 2144/6670 Formation
  • 142/6670 Logiciel libre
  • 2527/6670 Politiques africaines
  • 1219/6670 Fiscalité
  • 249/6670 Art et culture
  • 869/6670 Genre
  • 2075/6670 Point de vue
  • 1439/6670 Commerce électronique
  • 2183/6670 Manifestation
  • 468/6670 Presse en ligne
  • 188/6670 Piratage
  • 306/6670 Téléservices
  • 1245/6670 Biométrie/Identité numérique
  • 449/6670 Environnement/Santé
  • 467/6670 Législation/Réglementation
  • 501/6670 Gouvernance
  • 2606/6670 Portrait/Entretien
  • 216/6670 Radio
  • 1005/6670 TIC pour la santé
  • 396/6670 Propriété intellectuelle
  • 87/6670 Langues/Localisation
  • 1504/6670 Médias/Réseaux sociaux
  • 2745/6670 Téléphonie
  • 285/6670 Désengagement de l’Etat
  • 1484/6670 Internet
  • 173/6670 Collectivités locales
  • 564/6670 Dédouanement électronique
  • 1497/6670 Usages et comportements
  • 1529/6670 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 825/6670 Audiovisuel
  • 4037/6670 Transformation digitale
  • 573/6670 Affaire Global Voice
  • 226/6670 Géomatique/Géolocalisation
  • 432/6670 Service universel
  • 990/6670 Sentel/Tigo
  • 261/6670 Vie politique
  • 2180/6670 Distinction/Nomination
  • 51/6670 Handicapés
  • 1027/6670 Enseignement à distance
  • 954/6670 Contenus numériques
  • 876/6670 Gestion de l’ARTP
  • 268/6670 Radios communautaires
  • 2394/6670 Qualité de service
  • 636/6670 Privatisation/Libéralisation
  • 198/6670 SMSI
  • 671/6670 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3814/6670 Innovation/Entreprenariat
  • 1953/6670 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/6670 Internet des objets
  • 255/6670 Free Sénégal
  • 469/6670 Intelligence artificielle
  • 291/6670 Editorial
  • 24/6670 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous