OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Mai 2025 > Blocage de fintechs : Les éclairages de la Bceao

Blocage de fintechs : Les éclairages de la Bceao

samedi 10 mai 2025

Fintech

La Bceao réagit au blocage de certaines fintechs. En conférence de presse, hier, à Dakar, le directeur national de l’institution monétaire, François Sène, a apporté des éclairages sur les raisons de ce blocage et promet d’accélérer le traitement des dossiers en cours pour aider la centaine de fintechs à se conformer.

La qualité de la majorité des dossiers relatifs aux dispositions réglementaires encadrant la réglementation de la fintech révèle des insuffisances « notables » qui nécessitent des corrections substantielles. C’est le constat qu’a dressé, hier, vendredi 9 mai, le directeur national de la Bceao, François Sène, lors d’une conférence de presse à Dakar. Ainsi, seulement neuf agréments ont été délivrés à l’échelle africaine, dont deux au Sénégal, sur plus d’une centaine d’entreprises. Il s’agit de Paydunya et Mikati. Compte tenu de la qualité insatisfaisante de ces dossiers, la Bceao a décidé de fournir un accompagnement afin de garantir leur bonne compatibilité avec les exigences réglementaires. « Quinze dossiers font actuellement l’objet d’une instruction avancée et deux autres devront suivre. Nous recevons quotidiennement de nouvelles demandes parce que le secteur de la fintech est très dynamique », a révélé M. Sène.

Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité d’accélérer le traitement des dossiers restants, d’autant plus qu’un nombre important a été déposé tardivement, à l’approche de la dernière échéance. « Nous nous concentrons sur l’accélération des dossiers en cours. Nous échangeons et transmettons les éléments complémentaires aux structures ayant effectué leur dépôt tardivement, voire très tardivement ; ce qui est regrettable », a indiqué le directeur national de la Bceao. Il a rappelé que cette réglementation, entrée en vigueur le 23 janvier 2024, vise principalement à renforcer la sécurité des opérations et à lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. À l’en croire, cette initiative est cruciale pour la protection des déposants, notamment ceux utilisant la monnaie électronique via leur téléphone portable, un outil d’inclusion financière majeur au Sénégal.

« La protection des déposants constitue l’un des objectifs fondamentaux d’une réglementation encadrant les services financiers. Il s’agit non seulement de sauvegarder les déposants eux-mêmes, mais également leurs avoirs, en particulier ceux détenus sous forme de monnaie électronique par une certaine catégorie d’épargnants », a renseigné François Sène. Ce dernier a également tenu à rassurer quant à l’impact de cette réglementation sur le secteur. « Il n’y aura pas, à notre sens, de destruction de valeurs puisque ces fintechs ont des partenariats très solides avec leurs partenaires bancaires. Nous pensons que ces fintechs ont la capacité également de se mettre très rapidement en conformité », a-t-il soutenu, précisant que le coût des opérations varie entre 10 et 100 millions de FCfa. La collaboration avec les banques a aussi été essentielle dans ce processus, car assurant une transition en douceur et évitant toute perturbation des services. « Ce que nous souhaitions éviter, c’est précisément cette erreur qui survient, aujourd’hui, dans le fonctionnement des services. Nous voulions que les banques…puissent également s’appuyer sur ce qui relève de notre obligation », a conclu le Dg de la Bceao Sénégal.

Pathé Niang

(Source : Le Soleil, 10 mai 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4180/4457 Régulation des télécoms
  • 348/4457 Télécentres/Cybercentres
  • 3110/4457 Economie numérique
  • 1601/4457 Politique nationale
  • 4457/4457 Fintech
  • 507/4457 Noms de domaine
  • 1639/4457 Produits et services
  • 1386/4457 Faits divers/Contentieux
  • 726/4457 Nouveau site web
  • 4389/4457 Infrastructures
  • 1610/4457 TIC pour l’éducation
  • 182/4457 Recherche
  • 242/4457 Projet
  • 2947/4457 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1798/4457 Sonatel/Orange
  • 1564/4457 Licences de télécommunications
  • 265/4457 Sudatel/Expresso
  • 933/4457 Régulation des médias
  • 1201/4457 Applications
  • 1009/4457 Mouvements sociaux
  • 1563/4457 Données personnelles
  • 120/4457 Big Data/Données ouvertes
  • 591/4457 Mouvement consumériste
  • 360/4457 Médias
  • 645/4457 Appels internationaux entrants
  • 1435/4457 Formation
  • 96/4457 Logiciel libre
  • 1707/4457 Politiques africaines
  • 818/4457 Fiscalité
  • 166/4457 Art et culture
  • 570/4457 Genre
  • 1482/4457 Point de vue
  • 964/4457 Commerce électronique
  • 1405/4457 Manifestation
  • 313/4457 Presse en ligne
  • 125/4457 Piratage
  • 204/4457 Téléservices
  • 847/4457 Biométrie/Identité numérique
  • 319/4457 Environnement/Santé
  • 319/4457 Législation/Réglementation
  • 335/4457 Gouvernance
  • 1672/4457 Portrait/Entretien
  • 144/4457 Radio
  • 724/4457 TIC pour la santé
  • 271/4457 Propriété intellectuelle
  • 58/4457 Langues/Localisation
  • 1010/4457 Médias/Réseaux sociaux
  • 1853/4457 Téléphonie
  • 190/4457 Désengagement de l’Etat
  • 975/4457 Internet
  • 114/4457 Collectivités locales
  • 378/4457 Dédouanement électronique
  • 1019/4457 Usages et comportements
  • 1025/4457 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4457 Audiovisuel
  • 2799/4457 Transformation digitale
  • 382/4457 Affaire Global Voice
  • 150/4457 Géomatique/Géolocalisation
  • 402/4457 Service universel
  • 660/4457 Sentel/Tigo
  • 174/4457 Vie politique
  • 1502/4457 Distinction/Nomination
  • 34/4457 Handicapés
  • 675/4457 Enseignement à distance
  • 674/4457 Contenus numériques
  • 585/4457 Gestion de l’ARTP
  • 178/4457 Radios communautaires
  • 1616/4457 Qualité de service
  • 424/4457 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4457 SMSI
  • 448/4457 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2578/4457 Innovation/Entreprenariat
  • 1309/4457 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4457 Internet des objets
  • 170/4457 Free Sénégal
  • 350/4457 Intelligence artificielle
  • 194/4457 Editorial
  • 22/4457 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous