OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2006 > Février > Mouhamadou Sall, ingénieur informaticien : « Numeric Coast » s’ouvre aux (…)

Mouhamadou Sall, ingénieur informaticien : « Numeric Coast » s’ouvre aux nouveaux métiers

lundi 13 février 2006

Projet

Ingénieur électronicien, expert en Nouvelles technologies, fort de son expérience auprès des Banques (modernisation et réseau d’interconnexion des 2500 agences de la Société générale de Banques en France), des Médias (logiciel de réception de dépêches pour le palais de l ‘Elysée, modernisation Panapress), Mouhamadou Sall, un quinquagénaire plein de dynamisme rêve de faire bénéficier son savoir et son savoir-faire à son pays. Ainsi est né en 2001, le projet « Numeric Coast », un village connecté au monde via des réseaux de télécommunication de grande fiabilité. Entre plusieurs avions, réunions et autres consultations, il a bien voulu nous entretenir de cette grande œuvre qu’il compte ériger à Gandigal, sur la petite côte.

Pouvez-vous nous entretenir de votre projet « Numeric Coast » ?

Il s’agit d’un projet de mise en place d’un village connecté au monde via des réseaux de télécommunications de grande fiabilité. Ses activités seront centrées sur les Nouvelles technologiques et la formation d’une masse critique de compétences africaines.

Où comptez-vous implanter votre « village » ?

Le projet Numeric Coast qui a été conçu en 2001 sera bientôt implanté à Gandigal, sur la petite côte, dans le but de désengorger la capitale, sur une surface de 70 ha extensible.

A quoi voulez-vous aboutir ?

Nous allons former des ingénieurs de haut niveau qui pourront concevoir des logiciels pour des entreprises basées au Sénégal et partout dans le monde. A l’image de ce qui se fait à Bengalor en Inde, à Doubaï Internet City. Nous allons accueillir des entreprises locales spécialisées en nouvelles technologies, des entreprises internationales qui veulent se délocaliser, des écoles d’ingénieurs et des organes de formation. Les entreprises installées dans le parc technologique pourront faire du télétravail collaboratif avec leurs filiales et collaborateurs. Elles pourront faire de « l’off shore engineering », de la sous traitance de projets à hautes valeurs technologiques avec des entreprises basées au Sénégal.

Quelle place allez-vous réserver à l’enseignement ?

Dans le parc il y aura un espace réservé aux entreprises, à l’enseignement supérieur. Il y aura deux lycées fracophone et bilingue (anglais-français). ; une école maternelle et une école primaire pour les enfants des employés et habitants du parc.

Quelle formation sera dispensée ?

L’école d’ingénieurs va former des généralistes, des spécialistes en électronique, en informatique, en télécommunication, en mécatronique. Il s’y ajoutera des formations diplomantes, des formations certifiantes. Les plus grosses entreprises du monde délivreront des certificats. Tout ceci est destiné à la reconversion de la grande masse des diplômés chômeurs dans les Nouvelles technologies. Cette école se fera avec le concours des professeurs de l’école centrale de Paris.

A quand le démarrage ?

Nous attendons de boucler les procédures administratives. Dès après nous pourrons fixer la rentrée des classes. C’est pour moi l’occasion de remercier le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade qui a soutenu le projet, deux ans après sa conception, en nous recevant en 2003 et en nous facilitant des rencontres au niveau national et international. Nous remercions aussi la communauté rurale de Sindia de même que la jeunesse de Gandigal et la Direction des travaux géographiques et de la catographie se sont appropriés le projet.

Quelle ambition vous anime ?

A l’image de l’Inde nous ambitionnons de combler le gap numérique, de contribuer au développement de l’Afrique et de réduire le chômage. Notre projet participe donc à la création de richesses nouvelles et d’emplois. Il existe de nouveaux métiers et le Sénégal doit se positionner au niveau international.

Propos recueillis par Cheikh T MBENGUE

(Source : Sud Quotidien, 13 février 2006)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 5118/6255 Régulation des télécoms
  • 416/6255 Télécentres/Cybercentres
  • 4033/6255 Economie numérique
  • 2250/6255 Politique nationale
  • 5861/6255 Fintech
  • 640/6255 Noms de domaine
  • 2112/6255 Produits et services
  • 1801/6255 Faits divers/Contentieux
  • 901/6255 Nouveau site web
  • 6255/6255 Infrastructures
  • 2063/6255 TIC pour l’éducation
  • 225/6255 Recherche
  • 285/6255 Projet
  • 3776/6255 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2310/6255 Sonatel/Orange
  • 1951/6255 Licences de télécommunications
  • 332/6255 Sudatel/Expresso
  • 1272/6255 Régulation des médias
  • 1493/6255 Applications
  • 1254/6255 Mouvements sociaux
  • 1893/6255 Données personnelles
  • 165/6255 Big Data/Données ouvertes
  • 695/6255 Mouvement consumériste
  • 425/6255 Médias
  • 835/6255 Appels internationaux entrants
  • 1898/6255 Formation
  • 109/6255 Logiciel libre
  • 2479/6255 Politiques africaines
  • 1160/6255 Fiscalité
  • 202/6255 Art et culture
  • 707/6255 Genre
  • 2053/6255 Point de vue
  • 1224/6255 Commerce électronique
  • 1850/6255 Manifestation
  • 359/6255 Presse en ligne
  • 155/6255 Piratage
  • 238/6255 Téléservices
  • 1131/6255 Biométrie/Identité numérique
  • 357/6255 Environnement/Santé
  • 462/6255 Législation/Réglementation
  • 414/6255 Gouvernance
  • 2199/6255 Portrait/Entretien
  • 168/6255 Radio
  • 935/6255 TIC pour la santé
  • 314/6255 Propriété intellectuelle
  • 73/6255 Langues/Localisation
  • 1323/6255 Médias/Réseaux sociaux
  • 2388/6255 Téléphonie
  • 223/6255 Désengagement de l’Etat
  • 1218/6255 Internet
  • 145/6255 Collectivités locales
  • 494/6255 Dédouanement électronique
  • 1333/6255 Usages et comportements
  • 1233/6255 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 642/6255 Audiovisuel
  • 3828/6255 Transformation digitale
  • 472/6255 Affaire Global Voice
  • 199/6255 Géomatique/Géolocalisation
  • 403/6255 Service universel
  • 837/6255 Sentel/Tigo
  • 205/6255 Vie politique
  • 1895/6255 Distinction/Nomination
  • 57/6255 Handicapés
  • 824/6255 Enseignement à distance
  • 818/6255 Contenus numériques
  • 728/6255 Gestion de l’ARTP
  • 218/6255 Radios communautaires
  • 2187/6255 Qualité de service
  • 502/6255 Privatisation/Libéralisation
  • 182/6255 SMSI
  • 567/6255 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3270/6255 Innovation/Entreprenariat
  • 1656/6255 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 53/6255 Internet des objets
  • 208/6255 Free Sénégal
  • 935/6255 Intelligence artificielle
  • 224/6255 Editorial
  • 30/6255 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous