OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2025 > À l’ère du Jub, Jubal, Jubanti : Une proposition de mise en place d’une (…)

À l’ère du Jub, Jubal, Jubanti : Une proposition de mise en place d’une Carte Vie & Santé

samedi 12 avril 2025

Point de vue

À l’ère du Jub, Jubal, Jubanti : Une proposition de mise en place d’une Carte Vie & Santé, pour une révolution sociale, hospitalière et médico-sociale au Sénégal.

En 2025, le Sénégal demeure confronté à une précarité sanitaire structurelle. Malgré les avancées politiques, les inégalités d’accès aux soins de santé persistent, mettant à mal les ambitions de justice sociale portées par son Excellence le Président Bassirou Diomaye FAYE et son nouveau Gouvernement, à sa tête Monsieur Ousmane SONKO.

À l’échelle nationale les chiffres sont édifiants :

Près de 52% des dépenses de santé sont encore supportées directement par les ménages (out-of-pocket payments, OMS 2023), contre une recommandation de l’OMS inférieure à 20%.

Seuls 17% des Sénégalais bénéficient d’une couverture maladie effective, notamment via la CMU, alors que l’OMS préconise une couverture minimale de 80% pour viser l’universalité.

Le ratio de médecins pour 10 000 habitants reste inférieur à 1, quand l’OMS recommande un minimum de 4,45 professionnels de santé (tous profils confondus) pour 1000 habitants.

Dans les zones rurales, jusqu’à 30 % des femmes accouchent encore sans assistance médicale selon le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale.

Le constat est sans appel : la santé reste un vecteur d’exclusion sociale et un facteur de pauvreté. Il est donc impératif de proposer une réponse systémique, inclusive et technologiquement durable.

La Carte Vie & Santé : une réponse stratégique pour un droit effectif à la santé

La Carte Vie & Santé, en référence au droit fondamental à la vie et à la santé, se positionne comme un dispositif universel d’identification sanitaire, de gestion des droits et de sécurisation des paiements en santé. Plus qu’une carte, elle serait l’épine dorsale d’un système de santé intelligent, équitable et interconnecté.

La Carte Vie & Santé, Inspirée de la Carte Vitale française, elle serait :

– Biométrique : sécurisée, nominative et infalsifiable.

– Numérique : adossée à un dossier médical partagé, consultable par les praticiens autorisés.

– Multi-fonction : servant à la fois d’outil de paiement, d’identification médicale, de traçabilité des prestations, et de gestion de la couverture (publique, privée, communautaire ou combinée).

Trois objectifs majeurs de la Carte Vie & Santé pour la Vision 2050

– Garantir une traçabilité des soins pour tous

Chaque citoyen, dès la naissance, serait intégré au système de soins. La carte permettrait d’accéder à un historique médical cohérent, réduisant les erreurs de traitement et facilitant la prévention.

– Réduire les dépenses directes des ménages

Grâce à un système de tiers-payant intégré et de subventions ciblées, la carte soulagerait les ménages de l’avance systématique des frais de santé, tout en rationalisant la dépense publique.

– Renforcer la transparence et la confiance

En connectant les hôpitaux, les pharmacies, les mutuelles et l’État via une plateforme nationale, la Carte Vie & Santé réduirait les fraudes, améliorerait les statistiques sanitaires, et garantirait une meilleure affectation des ressources.

Le Jub, Jubal, Jubanti. Une révolution éthique et sociale

Le triptyque du “Jub, Jubal, Jubanti” incarne plus qu’un slogan : c’est un appel à une gouvernance éthique, participative et régénératrice.

La Carte Vie & Santé en serait le bras armé dans le champ sanitaire, social et médico-social. Elle affirmerait que :

– La santé est un droit, pas un privilège.

– L’État garantit la dignité de chacun face à la maladie.

– La technologie est au service de l’humain, et non l’inverse.

Mise en œuvre recommandée pour la Carte Vie & Santé : de la vision à l’action

Pour assurer la réussite du projet, plusieurs mesures clés sont à prévoir :

– Création d’une Agence Nationale de l’Identité Sanitaire Numérique, en coordination avec le Ministère de la Santé et celui du Numérique.

– Phase pilote dans 5 régions représentatives (ex : Dakar, Diourbel, Saint Louis, Matam, Ziguinchor), avec évaluation indépendante.

– Intégration des mutuelles communautaires, des startups de la e-santé, et des partenaires techniques.

– Adoption d’un cadre légal clair sur la protection des données de santé, aligné sur le RGPD européen.

– Campagnes de sensibilisation et de formation auprès des professionnels et usagers, pour favoriser l’appropriation du dispositif.

Une approche nouvelle doublée d’un outil vital pour la Santé Publique Sénégalaise

Dans le Sénégal d’aujourd’hui, où l’espérance de vie a progressé mais où les inégalités d’accès aux soins restent criantes, la Vision 2050 du nouveau gouvernement incarne un espoir : celui d’un pays debout, autonome, équitable. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la proposition de création d’une « Carte Vie et Santé », outil central d’une réforme sanitaire ambitieuse, inclusive et technologique.

« Carte Vie & Santé mooy liñuy jëfandikoo ngir di saytu sunu yaram, ngir man a am fan wu guddu ak wér bu dayamàn, te dund ak barke ak jàmm ju sax. »

En d’autres termes, elle serait l’outil idéal qui nous faciliterait l’accès à des soins de qualité qui augurent d’une belle longévité accompagnée de bien-être total, d’un corps sain, d’un esprit paisible, et d’un avenir lumineux comme le diamant.

Ainsi, la Carte Vie & Santé ne doit pas être une initiative parmi d’autres. Elle peut devenir le symbole d’un pacte républicain rénové, au service de la vie, de la dignité, et de l’égalité des chances. À l’image de la Vision 2050, elle porte la promesse d’un Système de Santé Sénégalais plus juste, plus moderne, plus efficace, plus efficient et plus humain.

Mandiaye DIOUF
Doctorant en Santé Publique – UNS
Ingénieur Qualité, Hygiène & Risques Biologiques
Directeur Hospitalier, Médico-Social et Sanitaire
Auditeur COFRAC, JACIE & Consultant QHSE
Coordonnateur Adjoint de la Section Pastef 06
Membre Assemblée Générale de Pastef France

(Source : Senenews, 12 avril 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4180/4457 Régulation des télécoms
  • 348/4457 Télécentres/Cybercentres
  • 3110/4457 Economie numérique
  • 1601/4457 Politique nationale
  • 4457/4457 Fintech
  • 507/4457 Noms de domaine
  • 1639/4457 Produits et services
  • 1386/4457 Faits divers/Contentieux
  • 726/4457 Nouveau site web
  • 4389/4457 Infrastructures
  • 1610/4457 TIC pour l’éducation
  • 182/4457 Recherche
  • 242/4457 Projet
  • 2945/4457 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1798/4457 Sonatel/Orange
  • 1564/4457 Licences de télécommunications
  • 265/4457 Sudatel/Expresso
  • 933/4457 Régulation des médias
  • 1201/4457 Applications
  • 1009/4457 Mouvements sociaux
  • 1563/4457 Données personnelles
  • 120/4457 Big Data/Données ouvertes
  • 591/4457 Mouvement consumériste
  • 360/4457 Médias
  • 645/4457 Appels internationaux entrants
  • 1435/4457 Formation
  • 96/4457 Logiciel libre
  • 1707/4457 Politiques africaines
  • 818/4457 Fiscalité
  • 166/4457 Art et culture
  • 570/4457 Genre
  • 1482/4457 Point de vue
  • 964/4457 Commerce électronique
  • 1405/4457 Manifestation
  • 313/4457 Presse en ligne
  • 125/4457 Piratage
  • 204/4457 Téléservices
  • 847/4457 Biométrie/Identité numérique
  • 319/4457 Environnement/Santé
  • 319/4457 Législation/Réglementation
  • 335/4457 Gouvernance
  • 1670/4457 Portrait/Entretien
  • 144/4457 Radio
  • 724/4457 TIC pour la santé
  • 271/4457 Propriété intellectuelle
  • 58/4457 Langues/Localisation
  • 1008/4457 Médias/Réseaux sociaux
  • 1853/4457 Téléphonie
  • 190/4457 Désengagement de l’Etat
  • 975/4457 Internet
  • 114/4457 Collectivités locales
  • 378/4457 Dédouanement électronique
  • 1019/4457 Usages et comportements
  • 1025/4457 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4457 Audiovisuel
  • 2798/4457 Transformation digitale
  • 382/4457 Affaire Global Voice
  • 150/4457 Géomatique/Géolocalisation
  • 402/4457 Service universel
  • 660/4457 Sentel/Tigo
  • 174/4457 Vie politique
  • 1502/4457 Distinction/Nomination
  • 34/4457 Handicapés
  • 675/4457 Enseignement à distance
  • 674/4457 Contenus numériques
  • 585/4457 Gestion de l’ARTP
  • 178/4457 Radios communautaires
  • 1616/4457 Qualité de service
  • 424/4457 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4457 SMSI
  • 448/4457 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2578/4457 Innovation/Entreprenariat
  • 1309/4457 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4457 Internet des objets
  • 170/4457 Free Sénégal
  • 350/4457 Intelligence artificielle
  • 194/4457 Editorial
  • 22/4457 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous