Le mouvement d’humeur ne dépend que du verdict de la délégation des inspecteurs du travail. Un audit est enclenché. Il est pour prendre le pouls de la situation entre la direction générale et les travailleurs de la société nationale.
L’avis de la direction du travail, saisi d’un recours, est déterminant. Les agents de la Sonatel pourront, « à terme » de cette mission la possibilité de notifier un préavis de grève.
Cette mésentente dure depuis près de 3 mois. L’intersyndicale de la Sonatel avait entamé des discussions avec la direction générale sur trois points. Les travailleurs sont soucieux de « l’application du décret 1412-2009 portant protection des travailleurs temporaires, de l’arrêt du déploiement des projets d’externalisation et de l’octroi d’une prime exceptionnelle à l’ensemble du personnel du groupe Sonatel ».
Ces échanges avec la direction n’ont pas été fructueux. L’intersyndicale a ainsi initié avec l’ensemble des travailleurs des assemblées générales sectorielles. Elle en est, par la suite, arrivée au port de brassard rouge « au niveau de tous les édifices du pays ainsi que dans les filiales ».
Actuellement, les agents ont décidé du « boycott de l’ensemble des rencontres ne traitant pas des demandes actuelles ».
Ils ont aussi enclenché un lobbying avec « toutes les parties prenantes et voix autorisées du pays dans le but de faire reconsidérer l’ensemble des projets d’externalisation qui mettent en péril notre société, promise à une mort certaine si nous n’y prenons pas garde ». L’alerte est ainsi lancée.
(Source : Le Quotidien, 26 août 2022)