OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Janvier > L’évolution du secteur du téléphone au Sénégal

L’évolution du secteur du téléphone au Sénégal

samedi 17 janvier 2004

Privatisation/Libéralisation

Avant, pratiquement, toutes les communications internationales devaient passer par la France ce qui en rendait les coûts prohibitifs mais en plus tendaient à générer une forte dette. Cette dernière fait souvent partie aujourd’hui des négociations lors de la privatisation des sociétés nationales de télécommunication. Si vous prenez un pays comme le Sénégal, sur les 17.000 villages qui attendent d’être connectés, seulement 1000 l’ont été. Et le cahier de charge signé par France Télécom, l’actionnaire majoritaire de la Société nationale de télécommunication du Sénégal, prévoit d’en connecter 1.000 chaque année. Dans d’autres autres pays comme la Guinée, la situation est encore moins réjouissante. Les privatisations en cours dans d’autres Etats du continent comme le Nigeria sont mal engagées, parce que peu de repreneurs de renommée internationale se sont manifestés.

La privatisation de la Sonatel est intervenue en juillet 1997, avec un capital de 195 milliards de FCFA, soit 10 millions d’actions au prix de 19.500 FCFA l’action. Capital repartit avec 42 % pour le partenaire étranger France Télécom, 27 % à l’Etat sénégalais, 20 % aux institutionnels et au grand public et 10 % au personnel. Les orientations données au processus de privatisation, à l’issue des travaux, tournent notamment autour de l’adéquation entre les opérations de privatisation, les mesures de libéralisation du secteur et la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire. Les orientations se présentent aussi sous la forme de questionnement autour des investissements. ’’Quels investisseurs, quels opérateurs pour quels projets ? Quelles mesures et quels moyens pour assurer l’actionnariat régional ? Quels modes de financement ? Telles sont les questions qui restent à être résolues dans le cadre de la libéralisation des services de téléphonie au Sénégal.

Ainsi, le secrétaire général du Syndicat des Travailleurs de la Sonatel (SYTS), Ibrahima Konté, plaide pour un débat national sur la question de la libéralisation du secteur des télécommunications qui interviendra en juillet 2004. Selon lui, « Il faut susciter un débat national (...) pour faire en sorte que l’Etat s’oriente vers un schéma de libéralisation le plus optimal possible » (...) « Comme par rapport à la privatisation (de la SONATEL), nous n’avons pas eu une position idéologique, nous l’avons accepté, de même les travailleurs entendent accompagner la libéralisation qui comporte des avantages ».

À ce titre, le Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Sonatel, cite le développement des infrastructures du réseau des télécommunications, la création d’emplois stables, l’accroissement des recettes de l’Etat induit par la création de richesses supplémentaires et la diversification des services et offres tarifaires au profit des consommateurs, notamment. Tout en estimant que la question de la libéralisation « est plus dangereuse que la privatisation », il soutient que les travailleurs de la société sont contre « une libéralisation financière ou budgétaire destinée simplement à approvisionner les caisses de l’Etat ». Tout en soulignant « les risques et menaces liées à une libéralisation mal maîtrisée » il préconise « des mesures de précautions et de sauvegarde pour ne pas mettre en péril les intérêts du pays et des garde-fous pour que les acquis ne soient pas détruits ».

Mounirou FALL

(Source : Sud Quotidien 17 janvier 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2946/3282 Régulation des télécoms
  • 206/3282 Télécentres/Cybercentres
  • 2172/3282 Economie numérique
  • 1227/3282 Politique nationale
  • 3226/3282 Fintech
  • 335/3282 Noms de domaine
  • 1207/3282 Produits et services
  • 968/3282 Faits divers/Contentieux
  • 479/3282 Nouveau site web
  • 3282/3282 Infrastructures
  • 1107/3282 TIC pour l’éducation
  • 165/3282 Recherche
  • 158/3282 Projet
  • 2093/3282 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1222/3282 Sonatel/Orange
  • 1050/3282 Licences de télécommunications
  • 171/3282 Sudatel/Expresso
  • 598/3282 Régulation des médias
  • 906/3282 Applications
  • 668/3282 Mouvements sociaux
  • 1055/3282 Données personnelles
  • 103/3282 Big Data/Données ouvertes
  • 361/3282 Mouvement consumériste
  • 224/3282 Médias
  • 424/3282 Appels internationaux entrants
  • 1038/3282 Formation
  • 62/3282 Logiciel libre
  • 1357/3282 Politiques africaines
  • 617/3282 Fiscalité
  • 114/3282 Art et culture
  • 368/3282 Genre
  • 1206/3282 Point de vue
  • 673/3282 Commerce électronique
  • 1019/3282 Manifestation
  • 180/3282 Presse en ligne
  • 79/3282 Piratage
  • 133/3282 Téléservices
  • 608/3282 Biométrie/Identité numérique
  • 186/3282 Environnement/Santé
  • 211/3282 Législation/Réglementation
  • 206/3282 Gouvernance
  • 1197/3282 Portrait/Entretien
  • 98/3282 Radio
  • 497/3282 TIC pour la santé
  • 171/3282 Propriété intellectuelle
  • 37/3282 Langues/Localisation
  • 709/3282 Médias/Réseaux sociaux
  • 1321/3282 Téléphonie
  • 114/3282 Désengagement de l’Etat
  • 654/3282 Internet
  • 72/3282 Collectivités locales
  • 315/3282 Dédouanement électronique
  • 733/3282 Usages et comportements
  • 656/3282 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 351/3282 Audiovisuel
  • 2086/3282 Transformation digitale
  • 272/3282 Affaire Global Voice
  • 108/3282 Géomatique/Géolocalisation
  • 228/3282 Service universel
  • 454/3282 Sentel/Tigo
  • 103/3282 Vie politique
  • 997/3282 Distinction/Nomination
  • 28/3282 Handicapés
  • 451/3282 Enseignement à distance
  • 470/3282 Contenus numériques
  • 372/3282 Gestion de l’ARTP
  • 135/3282 Radios communautaires
  • 1183/3282 Qualité de service
  • 263/3282 Privatisation/Libéralisation
  • 89/3282 SMSI
  • 280/3282 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1840/3282 Innovation/Entreprenariat
  • 890/3282 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 31/3282 Internet des objets
  • 112/3282 Free Sénégal
  • 636/3282 Intelligence artificielle
  • 119/3282 Editorial
  • 21/3282 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous