L’avenir de la presse dans la révolution numérique : Le Synpics et l’Ambassade des Etats Unis à la recherche de moyens sûrs
jeudi 15 décembre 2016
Le Synpics, en partenariat avec l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal, organise depuis hier, un séminaire sur les moyens d’adapter la presse traditionnelle aux évolutions numériques. L’objectif, selon les organisateurs, est de trouver des stratégies afin que la presse traditionnelle puisse mieux intégrer le numérique, pour atteindre un public plus large, mais aussi s’adapter économiquement.
« Comment la presse dite traditionnelle peut-elle s’adapter aux évolutions numériques ? » C’est autour de cette question que le Synpics va se pencher pendant 3 jours afin de trouver des moyens sûrs qui peuvent permettre à la presse traditionnelle de mieux intégrer le numérique. Ce qui lui permettra d’atteindre un public plus large, mais également de voir comment les nouveaux médias peuvent aider les journalistes à explorer de nouvelles sources.
Hier, les échanges ont porté essentiellement sur les « Médias traditionnels face aux nouveaux médias au Sénégal » et « comment le journalisme numérique peut-il aider les journalistes à mieux produire des sujets et attirer de nouveaux publics ? ». Au cours des échanges, certains ont prédit la mort de la presse écrite avec l’avènement du numérique. Mais pour les experts, la presse écrite a plus d’avenir, dans la mesure où le patronat peut imposer des mesures de commercialisation aux sites pour qu’ils reprennent les articles publiés.
Au cours de ces 3 jours d’échanges, ces préoccupations seront prises en compte et feront l’objet de conclusions conformément au thème. Ainsi, les acteurs des médias pourront voir plus clair sur la façon d’adapter leurs modèles d’affaires et les techniques journalistiques pour suivre l’ère numérique. Se réjouissant de leur collaboration avec l’ambassade des États-Unis, le secrétaire général du Synpics Ibrahima Khaliloulah Ndiaye pense que cette initiative vient à son heure. « Avec l’avènement de l’internet, il faudrait que les journalistes puissent être formés par rapport à certaines questions, surtout sur les relations qui existent entre la presse classique et la presse numérique », argue-t-il. Robert Post, conseiller aux Affaires publiques de l’ambassade des États Unis considère pour sa part qu’il faut avoir une presse qui s’adapte à l’ère numérique pour que le public ait des informations précises. Pour cela, la presse classique doit s’adapter à la technique de la presse numérique, tout en approfondissant les informations.
(Source : L’As, 15 décembre 2016)