OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Juillet 2023 > L’avenir de la finance numérique en Afrique : Le rôle clé de Huawei

L’avenir de la finance numérique en Afrique : Le rôle clé de Huawei

jeudi 20 juillet 2023

Fintech

Le développement technologique sur le continent, l’avenir de la finance numérique en Afrique sont des sujets d’importance aujourd’hui. En effet, les innovations financières sont essentielles pour améliorer l’inclusion financière et faciliter les transactions économiques pour des millions d’Africains.

Selon la Banque mondiale, près de 43% de la population adulte en Afrique subsaharienne possède désormais un compte de paiement mobile, contre seulement 23% en 2011. Pourtant, malgré ces avancées, il reste un énorme écart : environ 350 millions d’entre eux restent encore exclus du système financier formel.

Huawei, en tant que leader mondial dans le domaine des télécommunications et des technologies de l’information, joue un rôle clé pour relever ces défis en Afrique. Ainsi, ce géant mondial ne manque pas d’initiatives et de projets pour soutenir la finance numérique sur le continent, notamment par le développement de solutions innovantes pour faciliter les transactions financières, l’appui à l’écosystème des fintechs africaines et le renforcement des compétences et la formation dans le secteur financier numérique.

Les défis de l’inclusion financière en Afrique

Il existe de nombreux défis qui doivent être résolus pour améliorer l’inclusion financière en Afrique.

Il s’agit d’abord de l’insuffisance des infrastructures financières, notamment dans les zones rurales, qui constitue un obstacle majeur. Selon la Banque mondiale, seulement 11% des adultes en Afrique subsaharienne vivant en zone rurale ont accès à une agence bancaire à moins de 5 km de leur domicile. De plus, les coûts élevés associés à l’ouverture et à la gestion de comptes bancaires traditionnels peuvent dissuader les personnes à faible revenu de participer au système financier formel. Par exemple au Nigeria, les frais de tenue de compte mensuels peuvent représenter jusqu’à 50% du revenu mensuel moyen d’un individu vivant sous le seuil de pauvreté.

Ensuite, le manque d’éducation financière et de sensibilisation aux services financiers disponibles est un autre défi de taille. Une étude réalisée par la BAD en 2020 a révélé que seulement 32% des adultes en Afrique subsaharienne possèdent des compétences financières de base. Il est donc essentiel de promouvoir l’éducation financière et d’informer les populations sur les services financiers accessibles et adaptés à leurs besoins.

De plus, l’absence de documentation officielle, telle que des pièces d’identité ou des justificatifs de domicile, représente un obstacle supplémentaire pour de nombreux Africains qui souhaitent accéder aux services financiers. D’après une étude de cette même institution bancaire, 45% des adultes non bancarisés en Afrique subsaharienne déclarent ne pas posséder les documents nécessaires pour ouvrir un compte bancaire.

Face à ces défis, la finance numérique joue un rôle crucial pour surmonter ces obstacles et améliorer l’inclusion financière en Afrique. Par exemple, M-Pesa, un service de transfert d’argent et de paiement mobile lancé au Kenya, en 2007, a révolutionné l’accès aux services financiers pour des millions de personnes. Aujourd’hui, plus de 40 millions d’utilisateurs sont actifs sur la plateforme M-Pesa dans plusieurs pays africains.

Des solutions innovantes pour faciliter les transactions financières

Il faut noter que Huawei a mis en place des applications mobiles et des plateformes de paiement pour faciliter les transactions financières en Afrique. Par exemple, en Côte d’Ivoire, Huawei a collaboré avec Orange Money pour développer une application mobile de paiement qui permet aux utilisateurs d’effectuer des transactions financières en toute sécurité et rapidement. Cette application a connu un succès considérable, avec plus de 10 millions d’utilisateurs actifs en 2022, et un volume de transactions dépassant les 30 milliards de dollars.

Ce géant mondial propose également des solutions pour les institutions financières, telles que les banques et les microfinances, afin de faciliter leur transition vers le numérique. En 2021, Huawei a aidé la Banque Atlantique en Côte d’Ivoire à déployer une plateforme de banque numérique qui a permis à la banque d’augmenter son nombre de clients de 20% en seulement un an, tout en réduisant les coûts opérationnels de 15%.

« Le secteur financier doit accorder une attention particulière aux utilisateurs et à leurs demandes, et ainsi s’adapter aux changements », a déclaré Jason Cao, PDG de Huawei Global Digital Finance.

Il investit également dans le développement de technologies émergentes pour soutenir la croissance de la finance numérique en Afrique. Un projet pilote de blockchain en Côte d’Ivoire pour faciliter les transferts d’argent transfrontaliers et réduire les coûts associés a été lancé avec Huawei. Ce projet a permis de réduire les frais de transaction de 30% et d’accélérer le processus de transfert d’argent de plusieurs jours à quelques minutes.

Soutien à l’écosystème des fintechs africaines

Soutenir les startups et entreprises fintechs africaines, c’est contribuer à la création d’un écosystème dynamique et innovant dans le secteur de la finance numérique. Huawei met en place des programmes d’accélération, des financements et des partenariats pour aider ces entreprises à se développer et à étendre leur impact sur l’inclusion financière en Afrique.

En 2022, Huawei a lancé le programme « Huawei Fintech Accelerator » en partenariat avec plusieurs institutions financières et incubateurs locaux. Ce programme vise à soutenir les startups fintech africaines en leur offrant un accès à des financements, des mentorats, des formations et des opportunités de networking. Depuis son lancement, le programme a déjà soutenu plus de 50 startups fintech africaines, avec un financement total de plus de 10 millions de dollars.

Des startups africaines - acteurs clés de l’écosystème fintech - bénéficient de la collaboration avec Huawei pour soutenir le développement. Par exemple, en 2021, le géant des télécommunications a signé un partenariat stratégique avec le groupe bancaire panafricain Ecobank pour soutenir les startups fintech en Afrique. Ce partenariat a permis d’accompagner plus de 20 startups fintech africaines dans leur croissance, avec un financement total de 5 millions de dollars.

Renforcement des compétences et de la formation dans le secteur financier numérique

Pour soutenir la croissance du secteur financier numérique en Afrique, il est essentiel de développer les compétences et de former les talents locaux.

Cela notamment avec des programmes de formation pour les professionnels et les étudiants africains dans le domaine de la finance numérique. Par exemple, en 2022, s’est tenu le « Huawei Fintech Talent Program » en partenariat avec des universités et des écoles de commerce en Afrique, dont l’Université Félix Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire. Ce programme a pour objectif de former plus de 1 000 étudiants et professionnels africains chaque année dans des domaines tels que la blockchain, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et le big data appliqués à la finance.

Un accord de partenariat a même été signé avec l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) en 2021 pour créer un centre d’excellence en finance numérique. Ce centre vise à former les étudiants aux compétences requises pour travailler dans le secteur de la finance numérique et à soutenir la recherche et l’innovation dans ce domaine.

Le projet « Digital Finance for All » en Côte d’Ivoire, qui vise à sensibiliser et à former plus de 500 000 ivoiriens aux services financiers numériques a été également mis en place. Il s’agit de plusieurs ateliers, des formations en ligne et des campagnes de sensibilisation pour aider les populations à mieux comprendre et utiliser les services financiers numériques.

En conclusion, l’avenir de l’inclusion financière en Afrique est prometteur. Les avancées technologiques et l’émergence d’un écosystème dynamique de fintechs contribuent à cette évolution positive.

Selon les projections, d’ici 2030, plus de 450 millions d’africains pourraient avoir accès à des services financiers numériques, contre environ 300 millions en 2023. Le volume des transactions financières numériques pourrait dépasser les 200 milliards de dollars par an, soit une augmentation de près de 300% par rapport à 2023.

Ces perspectives encourageantes s’appuient sur la collaboration entre les acteurs du secteur dont Huawei, les gouvernements et les institutions éducatives pour développer des solutions innovantes, soutenir les startups fintech et renforcer les compétences dans le domaine de la finance numérique. Ensemble, ces efforts contribueront à la création d’un avenir plus prospère pour le continent.

Edith Brou Bleu

(Source : Fraternité Matin, 20 juillet 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2053/2216 Régulation des télécoms
  • 173/2216 Télécentres/Cybercentres
  • 1538/2216 Economie numérique
  • 791/2216 Politique nationale
  • 2216/2216 Fintech
  • 251/2216 Noms de domaine
  • 812/2216 Produits et services
  • 692/2216 Faits divers/Contentieux
  • 359/2216 Nouveau site web
  • 2156/2216 Infrastructures
  • 795/2216 TIC pour l’éducation
  • 90/2216 Recherche
  • 121/2216 Projet
  • 1367/2216 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2216 Sonatel/Orange
  • 772/2216 Licences de télécommunications
  • 132/2216 Sudatel/Expresso
  • 462/2216 Régulation des médias
  • 599/2216 Applications
  • 494/2216 Mouvements sociaux
  • 770/2216 Données personnelles
  • 60/2216 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2216 Mouvement consumériste
  • 179/2216 Médias
  • 321/2216 Appels internationaux entrants
  • 697/2216 Formation
  • 45/2216 Logiciel libre
  • 836/2216 Politiques africaines
  • 406/2216 Fiscalité
  • 83/2216 Art et culture
  • 284/2216 Genre
  • 767/2216 Point de vue
  • 478/2216 Commerce électronique
  • 695/2216 Manifestation
  • 156/2216 Presse en ligne
  • 62/2216 Piratage
  • 102/2216 Téléservices
  • 415/2216 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2216 Environnement/Santé
  • 155/2216 Législation/Réglementation
  • 167/2216 Gouvernance
  • 817/2216 Portrait/Entretien
  • 72/2216 Radio
  • 337/2216 TIC pour la santé
  • 139/2216 Propriété intellectuelle
  • 29/2216 Langues/Localisation
  • 507/2216 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2216 Téléphonie
  • 95/2216 Désengagement de l’Etat
  • 484/2216 Internet
  • 57/2216 Collectivités locales
  • 188/2216 Dédouanement électronique
  • 495/2216 Usages et comportements
  • 515/2216 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2216 Audiovisuel
  • 1343/2216 Transformation digitale
  • 191/2216 Affaire Global Voice
  • 75/2216 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2216 Service universel
  • 330/2216 Sentel/Tigo
  • 87/2216 Vie politique
  • 727/2216 Distinction/Nomination
  • 17/2216 Handicapés
  • 336/2216 Enseignement à distance
  • 318/2216 Contenus numériques
  • 292/2216 Gestion de l’ARTP
  • 89/2216 Radios communautaires
  • 798/2216 Qualité de service
  • 212/2216 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2216 SMSI
  • 223/2216 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2216 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2216 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2216 Internet des objets
  • 85/2216 Free Sénégal
  • 171/2216 Intelligence artificielle
  • 98/2216 Editorial
  • 8/2216 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous