OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Novembre > L’Etat crache sur 300 milliards : Le paradoxe des exonérations fiscales

L’Etat crache sur 300 milliards : Le paradoxe des exonérations fiscales

lundi 2 novembre 2009

Fiscalité

Les exonérations fiscales au Sénégal induisent un manque à gagner de 300 milliards pour l’Etat. Une manne qui pouvait servir de dynamique à l’économie nationale, en maintenant à un niveau régulier la croissance nationale. C’est le ministre de l’Economie et des Finances qui vient d’en faire la révélation. Ce dernier semble s’émouvoir de ce montant et regrette que les choses soient ce qu’elles sont en matière de dépenses fiscales.

Pourtant, le ministre et le gouvernement ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes, car ce sont eux qui sont les principaux responsables. La politique d’exonération fiscale et de réduction d’impôts est un élément essentiel d’une politique économique d’ensemble mais un levier mis à la disposition de l’Etat qui est autorisée à en user pour satisfaire une clientèle politique ou des amis investisseurs avec qui certaines hautes autorités de l’Etat ont partie liée.

Si le ministre en est arrivé a s’alarmer du niveau des dépenses fiscales au Sénégal, c’est parce qu’en réalité on n’arrive plus à faire le départ entre ce qui relève de l’application d’une politique fiscale et ce qui participe d’un processus néfaste de satisfaction d’une clientèle toujours avide de privilèges et de faveurs économiques souvent acquis au détriment de la collectivité nationale.

D’ailleurs, contrairement à la thèse soutenue par les pouvoirs publics et qui range les exonérations fiscales dans une logique d’optimisation du rendement fiscal, d’amélioration de la performance et de la transparence dans la gestion des finances publiques, tout ce qui est concédé dans les dépenses fiscales n’ont pas toujours pour objet de promouvoir les initiatives du secteur privé, de manière à rendre l’environnement des affaires beaucoup plus propice à la création d’entreprises à forte valeur ajoutée. La dépense fiscale n’améliore guère l’environnement des entreprises, elle ne participe pas, par conséquent, à l’amélioration des conditions de vies des populations.

Ce procédé accorde souvent trop de privilèges à des investisseurs qui assurent ainsi une exploitation maximale de leurs capitaux, pour leurs seuls intérêts et pour rétribuer les services de personnes haut placées dans les sphères de l’Etat. Sans considérer que le fait que la notion de concurrence saine et loyale est ignorée par de telles pratiques. Cela remet en cause et en profondeur les principes de base d’une économie ouverte et concurrentielle. Le cas de la société Sudatel qui est amplement traité dans ce dossier en est une parfaite illustration. Cette société est bénéficiaire au moins de 10 à 20 milliards des dépenses fiscales estimées à 300 milliards par le ministre des Finances pour l’année fiscale écoulée. Il y a mieux à faire que de s’apitoyer ou de verser des larmes sur le niveau des dépenses fiscales au Sénégal. Il s’agit de faire montre de responsabilité et d’une plus grande rigueur budgétaire en pensant plus à la collectivité et à ses intérêts qu’à ceux des copains et des amis.

Alioune Badara Coulibaly et Baye Makébé Sarr

(Source : La Gazette, 2 novembre 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4974/5598 Régulation des télécoms
  • 390/5598 Télécentres/Cybercentres
  • 3435/5598 Economie numérique
  • 1832/5598 Politique nationale
  • 5495/5598 Fintech
  • 602/5598 Noms de domaine
  • 1903/5598 Produits et services
  • 1883/5598 Faits divers/Contentieux
  • 808/5598 Nouveau site web
  • 5598/5598 Infrastructures
  • 1905/5598 TIC pour l’éducation
  • 186/5598 Recherche
  • 303/5598 Projet
  • 3552/5598 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1935/5598 Sonatel/Orange
  • 1793/5598 Licences de télécommunications
  • 299/5598 Sudatel/Expresso
  • 1101/5598 Régulation des médias
  • 1432/5598 Applications
  • 1175/5598 Mouvements sociaux
  • 1796/5598 Données personnelles
  • 129/5598 Big Data/Données ouvertes
  • 717/5598 Mouvement consumériste
  • 403/5598 Médias
  • 739/5598 Appels internationaux entrants
  • 1839/5598 Formation
  • 109/5598 Logiciel libre
  • 2185/5598 Politiques africaines
  • 1128/5598 Fiscalité
  • 182/5598 Art et culture
  • 677/5598 Genre
  • 1700/5598 Point de vue
  • 1201/5598 Commerce électronique
  • 1598/5598 Manifestation
  • 346/5598 Presse en ligne
  • 137/5598 Piratage
  • 230/5598 Téléservices
  • 1189/5598 Biométrie/Identité numérique
  • 331/5598 Environnement/Santé
  • 360/5598 Législation/Réglementation
  • 368/5598 Gouvernance
  • 1920/5598 Portrait/Entretien
  • 149/5598 Radio
  • 818/5598 TIC pour la santé
  • 304/5598 Propriété intellectuelle
  • 62/5598 Langues/Localisation
  • 1141/5598 Médias/Réseaux sociaux
  • 2259/5598 Téléphonie
  • 226/5598 Désengagement de l’Etat
  • 1156/5598 Internet
  • 120/5598 Collectivités locales
  • 495/5598 Dédouanement électronique
  • 1162/5598 Usages et comportements
  • 1131/5598 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 618/5598 Audiovisuel
  • 3399/5598 Transformation digitale
  • 410/5598 Affaire Global Voice
  • 157/5598 Géomatique/Géolocalisation
  • 341/5598 Service universel
  • 739/5598 Sentel/Tigo
  • 193/5598 Vie politique
  • 1645/5598 Distinction/Nomination
  • 38/5598 Handicapés
  • 821/5598 Enseignement à distance
  • 807/5598 Contenus numériques
  • 632/5598 Gestion de l’ARTP
  • 203/5598 Radios communautaires
  • 1903/5598 Qualité de service
  • 462/5598 Privatisation/Libéralisation
  • 148/5598 SMSI
  • 508/5598 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2982/5598 Innovation/Entreprenariat
  • 1480/5598 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 49/5598 Internet des objets
  • 183/5598 Free Sénégal
  • 558/5598 Intelligence artificielle
  • 209/5598 Editorial
  • 23/5598 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous