OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Décembre 2017 > L’Afrique invente la plus grande technologie numérique : le PWCS

L’Afrique invente la plus grande technologie numérique : le PWCS

mardi 26 décembre 2017

Innovation/Entreprenariat

Une technologie qui permet de distribuer les services de téléphonie, Internet et images, sans recourir au moindre câblage. C’est l’étonnante invention d’un Toglais de la diaspora africaine en France, Victor Kossikouma Agbégnénou. Son pari : le téléphone pour tous, accessible partout, et parfois gratuit en appel local.

Une invention a vu le jour, grâce à un africain, et promet des lendemains meilleurs pour le continent noir. Il s’agit d’ un système de communication polyvalent sans fil, le PWCS ( Polyvalent Wireless Communication Systems). Une technologie étonnante qui permet, à partir d’une connection haut débit satellitaire, de distribuer les trois services de téléphonie, internet et images, sans recourir au moindre câblage. Le pari de l’inventeur : le téléphone pour toutes les bourses, accessible partout, et parfois gratuit en appel local. Ce sera le téléphone des peuples, peut-être du siècle. Une création 100% africaine qui va désenclaver les zones reculées et rétrécir la disparité numérique entre riches et pauvres. Même certaines villes et campagnes dans les pays développés en ont bien besoin.

L’Afrique d’abord

Cette invention est une oeuvre du laboratoire Ka-Technologies, grâce à l’ingéniosité et à dix années de recherche de son directeur, un Togolais de la Diaspora africaine en France,Victor Kossikouma Agbégnénou. Ce génie africain est sur le point de bousculer les idées reçues, l’ordre mondial de la technologie. A son sujet, le rédacteur en chef d’un magazine français d’informatique souligne avec enthousiasme qu’habituellement, c’est le Nord qui produit et le Sud consomme. Le PWCS vient transformer cette voie à sens unique et, lorsqu’il sera opérationnel, sera un moyen de construire plus de ponts que de murs entre les peuples.

Rien ne prédisposait ce Togolais, la quarantaine, à devenir le père du système de télécommunication le plus ambitieux de ce début du 21ème siècle. Il est Vétérinaire de formation, diplômé de l’Académie de Moscou et de l’Ecole supérieure de Maisons-Alfort en France. Ce docteur des animaux, déjà dépositaire de quatre brevets d’invention dans le domaine médical, a de quoi être fier de sa nouvelle trouvaille en télécom, le “PWCS.” Il montre à la face du monde que la thèse répandue selon laquelle des tares pèsent sur les épaules des noirs, les empêchant d’inventer, de retrouver leur situation antique des civilisateurs de l’humanité, est un mensonge sacré, un apât de type raciste.

Un pari difficile …

Le génie secourable, Docteur Kossikouma Agbégnénou, s’est vu proposer par des américains et suisses, le rachat de son brevet contre des millions de dollars. Mais il leur oppose un refus, son souci premier étant de privilégier le continent. “Ils sont venus me voir dans mon labo situé au sous-sol d’un immeuble sur l’avenue des Champs Elysées à Paris. Après de longues heures de discussions tendues, confie t-il, je leur ai dit que même si je dois vendre la license, ce sera assorti d’une condition indiscutable, celle qu’ils acceptent d’exploiter le produit partout ailleurs dans le monde, à l’exception de l’Afrique, me laissant ainsi le droit de traiter en personne avec le continent noir”. Mais face à l’intransigeance de ses visiteurs qui tenaient à retourner à tout prix à New York avec le brevet, l’inventeur a mis fin au deal : “Vous savez, je suis déjà dans une cave, je ne peux pas descendre plus bas”. Affaire close.

Ce rejet, inhabituel, n’est pas le plus facile des gestes à accomplir. “L’Afrique d’abord, Kossikuma après”, tel est le leitmotiv de cet homme dont le sens de l’intérêt général est sans commune mesure avec les habitudes courantes. Son pays d’origine, le Togo, est souvent cité comme un cas de corruption. Beaucoup d’autres sur le continent souffrent atrocement du même fléau. La terre qui l’a adopté, la France, n’est pas des plus vertueuses non plus. D’où alors Dr Agbégnénou tient-il cette intégrité morale et son détachement par rapport à l’argent ?

… Mais pas impossible

Le produit est prêt pour passer à sa phase industrielle. Mais l’Afrique qui a toujours plus d’un tour dans son sac semble lui réserver un sort pour le moins cocasse. Après plusieurs va-et-vient sur le continent, l’inventeur fait l’amère constat que les autorités africaines sont paradoxalement réticentes à ouvrir les espaces nationaux et à accorder les autorisations officielles nécessaires.

Docteur Victor Agbégnénou, loin de baisser les bras, continue de se battre bec et ongles pour forcer la main aux décideurs, afin que soit rendu opérationnelle sa technologie de pointe qui, selon les experts, a 30 (trente) ans d’avance sur les occidentaux. Dans cette histoire, on peut dire que Mère-Afrique, une fois encore, voit certains de ses propres enfants combattre ses intérêts supérieurs, au profit de riches commerçants étrangers.

Au nom de la fierté africaine

C’est peut-être le lieu d’en appeler à une forte mobilisation de tout ce que regorge encore le continent comme hommes de valeurs, des personnalités dont l’opinion compte ( Kofi Annan, Joaquim Alberto Chissano, Alpha Oumar Konare,Olusegun Obasanjo), le conseil des sages de l’UA, la Fondation Mo Ibrahim, les élites africaines de la diaspora afin qu’ils accompagnent la promotion de ce produit stratégique auprès des décideurs politiques du continent. Le “PWCS” fait certainement partie des symboles palpables de la renaissance africaine et de l’indépendance dont il est abondamment fait mention ces derniers temps.C’est aussi un apport non négligeable au combat contre la fracture numérique dont le beau continent est la plus grande victime.

Serge Mayaki

(Source : Allo consultant, 26 décembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2272/2632 Régulation des télécoms
  • 181/2632 Télécentres/Cybercentres
  • 1649/2632 Economie numérique
  • 837/2632 Politique nationale
  • 2619/2632 Fintech
  • 290/2632 Noms de domaine
  • 912/2632 Produits et services
  • 822/2632 Faits divers/Contentieux
  • 396/2632 Nouveau site web
  • 2632/2632 Infrastructures
  • 877/2632 TIC pour l’éducation
  • 94/2632 Recherche
  • 123/2632 Projet
  • 1660/2632 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 912/2632 Sonatel/Orange
  • 889/2632 Licences de télécommunications
  • 139/2632 Sudatel/Expresso
  • 506/2632 Régulation des médias
  • 670/2632 Applications
  • 534/2632 Mouvements sociaux
  • 812/2632 Données personnelles
  • 88/2632 Big Data/Données ouvertes
  • 307/2632 Mouvement consumériste
  • 183/2632 Médias
  • 339/2632 Appels internationaux entrants
  • 875/2632 Formation
  • 49/2632 Logiciel libre
  • 995/2632 Politiques africaines
  • 536/2632 Fiscalité
  • 94/2632 Art et culture
  • 304/2632 Genre
  • 834/2632 Point de vue
  • 549/2632 Commerce électronique
  • 758/2632 Manifestation
  • 168/2632 Presse en ligne
  • 67/2632 Piratage
  • 107/2632 Téléservices
  • 504/2632 Biométrie/Identité numérique
  • 155/2632 Environnement/Santé
  • 173/2632 Législation/Réglementation
  • 194/2632 Gouvernance
  • 932/2632 Portrait/Entretien
  • 77/2632 Radio
  • 360/2632 TIC pour la santé
  • 141/2632 Propriété intellectuelle
  • 33/2632 Langues/Localisation
  • 596/2632 Médias/Réseaux sociaux
  • 1046/2632 Téléphonie
  • 100/2632 Désengagement de l’Etat
  • 517/2632 Internet
  • 59/2632 Collectivités locales
  • 214/2632 Dédouanement électronique
  • 542/2632 Usages et comportements
  • 536/2632 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 288/2632 Audiovisuel
  • 1569/2632 Transformation digitale
  • 206/2632 Affaire Global Voice
  • 85/2632 Géomatique/Géolocalisation
  • 160/2632 Service universel
  • 363/2632 Sentel/Tigo
  • 90/2632 Vie politique
  • 773/2632 Distinction/Nomination
  • 17/2632 Handicapés
  • 378/2632 Enseignement à distance
  • 387/2632 Contenus numériques
  • 303/2632 Gestion de l’ARTP
  • 90/2632 Radios communautaires
  • 902/2632 Qualité de service
  • 224/2632 Privatisation/Libéralisation
  • 72/2632 SMSI
  • 236/2632 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1395/2632 Innovation/Entreprenariat
  • 684/2632 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 28/2632 Internet des objets
  • 91/2632 Free Sénégal
  • 234/2632 Intelligence artificielle
  • 106/2632 Editorial
  • 14/2632 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous