OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Mars > L’Afrique de l’Ouest ensevelie sous les déchets électroniques

L’Afrique de l’Ouest ensevelie sous les déchets électroniques

lundi 5 mars 2012

Environnement/Santé

Dans un rapport intitulé « DEEE ? Où en sommes-nous en Afrique ? », l’Organisation des Nations Unies (ONU) s’alarme de la situation des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) en Afrique de l’ouest. Les populations sur place ainsi que l’environnement sont menacés par ce flux de plus en plus considérable de déchets, selon ce rapport qui en préconise une gestion durable.

Une quantité considérable de déchets électriques et électroniques issus de la consommation intérieure et en provenance d’Europe se déverse chaque année en Afrique de l’ouest. L’ONU vient de publier un rapport qui pointe les dangers pour l’environnement et les populations sur place. Il explique que la consommation intérieure est à l’origine de 85 % des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Les 15 % restant proviennent majoritairement d’Europe.

Une masse de déchets en constante augmentation…

Sur les cinq pays étudiés dans le cadre de ce rapport, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Liberia et le Nigeria, entre 650 000 et 1 000 000 de tonnes de déchets électroniques sont produites chaque année. L’Afrique n’est pas le continent le mieux pourvu mais les équipements électriques et électroniques (EEE) se répandent à très grande vitesse. Le taux de pénétration des ordinateurs personnels a, par exemple, été multiplié par dix au cours des dix dernières années. Le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile a, quant à lui, été multiplié par cent.

La majorité de ces déchets provient de la consommation intérieure, à hauteur de 85 %, mais la situation est aggravée par un afflux de déchets étrangers, et notamment européens. Le Royaume-Uni suivi de la France et l’Allemagne sont les principaux exportateurs d’EEE neufs et usagés en Afrique, avec des écarts sensibles entre ces pays.

...qui menace les populations et l’environnement

Cela n’est pas pour diminuer le flux croissant de ces déchets électriques et électroniques qui font peser une lourde menace sur les populations locales et sur l’environnement. Le rapport de l’ONU explique que l’exposition aux substances dangereuses rejetées au cours des diverses opérations de démontage font peser de graves risques pour la santé et la sécurité des populations qui travaillent sur ces sites et aux alentours. Les enquêteurs de l’ONU ont même constaté le travail de nombreux enfants âgés d’environ douze ans qui se chargent de trier les différents matériaux ou de démonter de petits objets.

Le ramassage et la remise en état de ces déchets fournissent du travail et un revenu à de nombreux Africains. Selon ce rapport, cette activité assure un revenu à près de 30 000 personnes à Accra au Ghana et à Lagos au Nigeria.

L’ONU préconise la mise en place de mesures comme l’amélioration des stratégies de ramassage et la création de structures plus officielles de recyclage, afin de limiter les dommages sur l’environnement. Ces réformes pourraient même créer des opportunités économiques pour les habitants. Ces déchets peuvent ainsi renfermer des métaux précieux comme de l’or, du cuivre ou de l’argent.

« La gestion efficace des quantités croissantes de déchets électroniques produites en Afrique et dans d’autres pays du monde constitue une part importante de la transition vers une économie verte à faible intensité de carbone et efficace dans l’utilisation des ressources », selon Achim Steiner, Directeur exécutif du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) et sous-Secrétaire général de l’ONU. Il poursuit, « il est possible de développer les économies africaines, de créer des emplois décents et de protéger l’environnement en assurant une gestion durable des déchets électroniques et en récupérant les métaux précieux et autres ressources renfermés dans les produits qui finissent comme déchets électroniques ».

Frédéric Schneider

(Source : Afrik.com, 5 mars 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4974/5604 Régulation des télécoms
  • 390/5604 Télécentres/Cybercentres
  • 3435/5604 Economie numérique
  • 1835/5604 Politique nationale
  • 5513/5604 Fintech
  • 602/5604 Noms de domaine
  • 1906/5604 Produits et services
  • 1883/5604 Faits divers/Contentieux
  • 808/5604 Nouveau site web
  • 5604/5604 Infrastructures
  • 1905/5604 TIC pour l’éducation
  • 186/5604 Recherche
  • 303/5604 Projet
  • 3552/5604 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1938/5604 Sonatel/Orange
  • 1793/5604 Licences de télécommunications
  • 299/5604 Sudatel/Expresso
  • 1101/5604 Régulation des médias
  • 1432/5604 Applications
  • 1175/5604 Mouvements sociaux
  • 1796/5604 Données personnelles
  • 129/5604 Big Data/Données ouvertes
  • 717/5604 Mouvement consumériste
  • 403/5604 Médias
  • 739/5604 Appels internationaux entrants
  • 1839/5604 Formation
  • 109/5604 Logiciel libre
  • 2185/5604 Politiques africaines
  • 1128/5604 Fiscalité
  • 182/5604 Art et culture
  • 677/5604 Genre
  • 1709/5604 Point de vue
  • 1204/5604 Commerce électronique
  • 1598/5604 Manifestation
  • 346/5604 Presse en ligne
  • 137/5604 Piratage
  • 230/5604 Téléservices
  • 1189/5604 Biométrie/Identité numérique
  • 331/5604 Environnement/Santé
  • 360/5604 Législation/Réglementation
  • 368/5604 Gouvernance
  • 1920/5604 Portrait/Entretien
  • 149/5604 Radio
  • 818/5604 TIC pour la santé
  • 304/5604 Propriété intellectuelle
  • 62/5604 Langues/Localisation
  • 1141/5604 Médias/Réseaux sociaux
  • 2265/5604 Téléphonie
  • 226/5604 Désengagement de l’Etat
  • 1156/5604 Internet
  • 120/5604 Collectivités locales
  • 504/5604 Dédouanement électronique
  • 1165/5604 Usages et comportements
  • 1131/5604 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 618/5604 Audiovisuel
  • 3399/5604 Transformation digitale
  • 410/5604 Affaire Global Voice
  • 157/5604 Géomatique/Géolocalisation
  • 341/5604 Service universel
  • 739/5604 Sentel/Tigo
  • 193/5604 Vie politique
  • 1645/5604 Distinction/Nomination
  • 38/5604 Handicapés
  • 821/5604 Enseignement à distance
  • 807/5604 Contenus numériques
  • 632/5604 Gestion de l’ARTP
  • 203/5604 Radios communautaires
  • 1903/5604 Qualité de service
  • 462/5604 Privatisation/Libéralisation
  • 148/5604 SMSI
  • 508/5604 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2982/5604 Innovation/Entreprenariat
  • 1480/5604 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 49/5604 Internet des objets
  • 183/5604 Free Sénégal
  • 558/5604 Intelligence artificielle
  • 209/5604 Editorial
  • 23/5604 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous