L’Artp a ouvert les portes à Helios Tower, le premier opérateur d’infrastructures au Sénégal. L’opérateur d’infrastructures est un exploitant de gros établissant, ses infrastructures de communications électroniques à des fins de location de capacités à destination de l’Etat, des opérateurs titulaires de licence ou d’autorisation et des fournisseurs de services.
« En sa qualité de régulateur, investi d’une mission de veille et d’anticipation sur l’environnement, l’ARTP avait entamé les échanges avec des candidats potentiels, depuis un moment, afin de compléter le chainon manquant dans la chaine de valeur des communications électroniques, en l’occurrence un opérateur d’infrastructures.
Ainsi, l’arrivée de HELIOS TOWERS n’est que l’aboutissement d’un long processus qui a permis au régulateur d’instruire, dans le respect des règles de transparence et des textes sectoriels en vigueur, le dossier de ce candidat », renseigne un communiqué qui nous est parvenu hier, vendredi 7 mai.
Selon le document, ce processus inclusif avait pour objet de veiller à ce que les intérêts de toutes les parties prenantes soient préservés (opérateurs, utilisateurs, Etat etc.) « L’arrivée de ce nouvel acteur qui est appelé à vendre ses capacités aux opérateurs, permettra à ces derniers, quelle que soit leurs tailles, de bénéficier d’un égal accès aux infrastructures, sans aucun risque de discrimination.
Son avènement, loin d’être fortuit, obéit à un calcul et une stratégie d’anticipation du régulateur, après l’accueil des fournisseurs d’accès à internet dont l’épanouissement pourrait être inhibé par l’appartenance de la plupart des infrastructures passives comme actives de communications, aux opérateurs titulaires de licences qui sont également leurs concurrents », lit-on dans le communiqué.
C’est la raison pour laquelle, souligne la source, l’opérateur d’infrastructures vient à point nommé en ce sens qu’il permettra de rééquilibrer davantage la concurrence, dans le secteur des communications électroniques, avec la supervision de l’Autorité de Régulation.
Ndèye Aminata Cissé
(Source : Sud Quotidien, 8 mai 2021)