L’ADIE travaille à la dématérialisation de l’état-civil selon son DG
lundi 22 août 2016
L’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) travaille, avec le ministère en charge de la Gouvernance locale, sur un projet qui devrait permettre « dans quelques mois » aux centres d’état-civil, quel que soit l’endroit où ils se situent, de délivrer à distance, des extraits et autres documents administratifs a révélé, lundi, son directeur général Cheikh Bakhoum.
« Nous sommes en train de faire cet important travail avec le ministère en charge de la Gouvernance locale, dont relève la direction de l’état-civil », a dit M. Bakhoum, en tournée de supervision des travaux du projet Large bande Sénégal.
Ce projet d’un coût global de près de 50 milliards de frs CFA, devant être bouclé d’ici la fin de l’année, vise à installer 3.000 km de fibre optique, pour doter l’administration d’une connexion haut débit dans toutes les régions du pays.
« Nous travaillons sur une plateforme pour que d’ici quelques mois, où que se situe un centre d’état civil, il puisse être équipé pour pouvoir délivrer des actes de naissance et des actes administratifs de manière générale », a-t-il ajouté. Cela évitera aux citoyens éloignés de leur lieu de naissance, les contraintes liées à la recherche de pièces d’état-civil.
« C’est des problèmes que nous devons dépasser grâce à la dématérialisation », a-t-il dit. Le DG de l’ADIE a noté que sa structure compte aider les citoyens à disposer de leurs documents, en soumettant leur demande en ligne, comme l’Agence le fait déjà avec le permis de construire.
« C’est la même chose que nous voulons faire avec tous les services de l’Etat », a-t-il poursuivi. L’ADIE s’engage à accompagner le gouvernement pour que tous les services qui veulent faire de la dématérialisation puissent y arriver « dans les meilleurs délais ».
Déjà, plus de 650 procédures sont documentées sur le site : « servicepublic.gouv.sn » par l’ADIE qui compte poursuivre ce chantier pour que l’administration puisse se moderniser et se rapprocher davantage du citoyen qui aura « moins de difficulté à s’adresser à l’administration ».
Pour le moment, l’Etat fait des efforts dans ce domaine, avec 60 centres d’état-civil qui ont été déjà dotés de matériel et d’une base de données, pour stocker tous les actes de naissance dans un serveur.
Ils ont aussi été équipés d’un logiciel pour la délivrance des documents. Le projet de l’ADIE, « plus ambitieux », compte aller au-delà, a dit M. Bakhoum.
(Source : APS, 22 août 2016)