KT veut étendre sa coopération TIC à d’autres pays africains, en s’inspirant de l’actuel modèle rwandais
lundi 28 mai 2018
L’opérateur des télécommunications sud-coréen KT, anciennement connu sous le nom de Korea Telecom, veut étendre sa coopération TIC à d’autres pays africains. La société qui a dévoilé ses ambitions, lors du forum de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC), organisé du 22 au 24 mai à Busan, en marge de la 53ème Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD), compte s’inspirer de l’actuel modèle rwandais.
En juin 2013, KT et le gouvernement rwandais ont conclu un partenariat public-privé (PPP) pour installer un réseau haut débit à travers le pays, essentiel pour permettre au pays d’atteindre ses objectifs de développement dans le secteur des TIC. La société KT Rwanda Networks a ainsi vu le jour pour fournir un accès haut débit universel basé sur la technologie 4G LTE, à partir de l’infrastructure nationale de fibre optique, et pour gérer l’infrastructure convergente fixe-mobile comme fournisseur en gros de haut débit.
Aujourd’hui, la connectivité à haut débit est accessible presque partout au Rwanda. Le taux de pénétration d’Internet qui était de 19,55% en 2013 est passé à 45,55% au 31 décembre 2017. Les autorités nationales visent un seuil de 95%, d’ici 2020, car de grands espoirs sont placés dans l’internet et les TIC en tant que futurs piliers du développement socio-économique du pays.
D’après Kim Hyung-Joon, le directeur du département Global Business chez KT, la société « a activement échangé sur un large éventail de sujets pour la coopération entre les secteurs public et privé dans plusieurs pays africains » dont les représentants prenaient part à la conférence. Il a ajouté que « le projet du Rwanda a enrichi notre expérience et nous a donné une meilleure compréhension » des enjeux socio-économiques derrière le haut débit.
Selon la Banque mondiale, une amélioration de 10% du taux de pénétration Internet est égale à 1,4% de croissance du PIB.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 28 mai 2018)