Tous ceux qui suivent les actualités d’Internet de près le savent : les adresses IPv4 souffrent d’une pénurie depuis déjà plusieurs années, et le passage à l’IPv6 n’est plus indispensable mais « vital » si l’on veut s’assurer que tout fonctionne.
Depuis 2006, le Groupe Sonatel a rallié ce programme afin de relever les challenges liés à la garantie qu’il a la capacité technique et humaine de migrer vers IPv6 et la résolution des problèmes de performance des architectures actuelles du réseau mobile. Il a ainsi renouvelé ses équipements en acquérant par exemple un préfixe IPv6 du RIR régional AfriNIC.
En 2010, le Groupe Sonatel a démarré l’expérimentation du service MPLS VPNv6 et la formation de ses experts à cette nouvelle technologie.
Aujourd’hui, la réflexion continue pour la meilleure démarche de déploiement de l’IPv6 avec une optimisation technico-économique.
Dorénavant, vous pouvez accéder à nos sites www.sonatel.sn et ipv6.sonatel.sn si vous disposez d’une connectivité IPv6.
Pour rappel : une adresse IPv4 compte 32 bits, ce qui lui permet de créer environ 4,3 milliards d’adresses différentes. Or avec l’explosion des appareils connectés, le monde est rapidement arrivé à saturation. Le problème n’est ainsi pas les deux milliards d’internautes, mais plutôt le nombre d’appareils différents capables de s’y connecter. Et chacun a besoin d’une adresse.
Une adresse IPv6, elle, compte 128 bits, permettant de créer plusieurs billiards de trilliards d’adresses. Soit à l’heure actuelle plusieurs milliards d’adresses par personne sur Terre. Ce qui laisse une certaine marge de manœuvre… Mais avec l’explosion des smartphones, des tablettes, des ordinateurs portables, de la domotique et d’autres appareils qui n’ont même pas encore été inventés, cette marge sera peut-être insuffisante d’ici quelques dizaines d‘années, à l’instar de l’IPv4 aujourd’hui.
(Source : Sonatel, 6 juin 2012)