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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juillet 2020 > Joseph LE : « Dématérialisation des procédures de recrutement ; numérisation (…)

Joseph LE : « Dématérialisation des procédures de recrutement ; numérisation des archives, suivi en ligne des dossiers et Sigipes II sont nos défis »

mardi 28 juillet 2020

Transformation digitale

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative du Cameroun, Joseph LE, dans un entretien avec Digital Business Africa, fait le point sur quelques avancées et défis de la dématérialisation des services publics dans son département ministériel.

Digital Business Africa : Vous avez lancé le 07 juin 2020 la plateforme web http://concoursonline.minfopra.gov.cm/ permettant aux usagers de s’inscrire en ligne aux différents concours lancés par le MINFOPRA. A ce jour, quel bilan faites-vous de son utilisation près de deux mois après ?

Joseph LE : La mise en place de cette plateforme s’inscrit déjà en droite ligne de la volonté impulsée par le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA, soucieux de la modernisation de l’administration publique camerounaise.

En plus, au vu du contexte sanitaire actuel, il devenait impératif de disposer d’un moyen permettant de faciliter la procédure d’inscription aux concours administratifs organisés par le MINFOPRA.

Il est important de rappeler ici que l’inscription en ligne est un pan du Projet de dématérialisation du processus de recrutement des agents publics, en cours d’implémentation dans le département ministériel dont j’ai la charge. Comme toute réforme induit un changement et une nouvelle façon de procéder, nous pouvons relever depuis la mise en ligne de cet outil le 07 Juin 2020, que les candidats prennent progressivement la main. Ils sont déjà assez nombreux qui utilisent la plateforme.

Ainsi, des données exploitées, il ressort que près de 3300 comptes ont été créés à ce jour et près de 600 candidatures ont été enregistrées. Nous observons aussi une forte mobilité des candidats, car près de 72% de candidatures reçues utilisent le téléphone portable et près de 60% de candidatures proviennent des zones reculées en dehors des grandes métropoles qui n’ont plus besoin de se déplacer.

Tout Ceci a été rendu possible grâce à la collaboration mise en place avec le ministère de l’Administration territorial, afin de déconcentrer au niveau des sous-préfectures la signature de certains documents exigés, qui relevaient de la compétence exclusive du Préfet et du Gouverneur.

Digital Business Africa : Combien de concours ont été lancés et mis en œuvre à travers cette plateforme web ?

Joseph LE : En dehors des concours organisés par l’ENAM qui dispose d’une plateforme consacrée à cet effet, tous les autres concours lancés par le MINFOPRA sont accessibles à travers la plateforme concoursonline.minfopra.gov.cm. Je tiens à rappeler que pour cette année les dossiers sont également déposés de manière physique dans nos délégations régionales, étant donné que nous sommes dans une période transitoire. D’ici l’année prochaine, l’ensemble des candidatures devraient être reçues à travers cette plateforme.

Digital Business Africa : D’après vous, toutes les inscriptions se font en ligne sur ce site web spécialisé. Et les épreuves orales en visioconférence. Quels sont les outils que vous avez choisi pour implémenter ces visio-conférences et pourquoi ces outils-là ?

Joseph LE : Les épreuves orales dès cette année se feront dans toutes nos délégations régionales en dehors de celle du Centre, par vidéoconférence afin de garantir l’accès équitable à tous les candidats. Rappelons que jusqu’à présent toutes les phases orales étaient organisées exclusivement au centre unique de Yaoundé, ce qui pouvait être un handicap pour des candidats résidents dans des zones éloignées de notre capitale politique.

Cette prouesse technologique sera effective grâce au partenariat scellé entre le MINFOPRA et le Centre d’Excellence Technologique Paul BIYA (IAI-Cameroun) qui a permis d’implémenter notre propre plateforme de vidéoconférence mise en œuvre à travers notre réseau privé d’interconnexion entre les services centraux et nos dix délégations régionales. Le déploiement de cette solution a été rendue possible grâce à nos ingénieurs informaticiens, au travers des outils technologiques actuels permettant de garantir la sécurité et la fluidité dans nos échanges.

Il faut noter qu’il y a une vision globale qui est celle de la dématérialisation des procédures. En termes de digitalisation des services du MINFOPRA, nous devons procéder à la dématérialisation de la procédure de recrutement ; à la numérisation des archives ; au suivi en ligne du traitement des dossiers et la notification des actes de carrière via les plateformes actuelles de communication numériques et enfin à la mise en œuvre du nouveau Sigipes.

Digital Business Africa : Parmi les difficultés rencontrées sur cette plateforme, certains candidats ont évoqué « la validation des timbres fiscaux présents sur les documents numérisés ». Quelles sont les dispositions prises pour que cela puisse se faire en ligne et pour que la Direction générale des Impôts (DGI) puisse apporter un appui pour l’authentification desdits documents ?

Joseph LE : La validation des timbres fiscaux sur des documents scannés est une difficulté réelle, du fait des outils de falsification des documents disponibles dans des secrétariats bureautiques un peu partout. Pour pallier cette difficulté une concertation interministérielle fructueuse a eu lieu sous ma présidence avec toutes les administrations impliquées dans la dématérialisation du processus de recrutement et d’ici peu, il ne sera plus question d’apposer un quelconque timbre sur les documents exigibles. Les candidats seront invités à payer directement au travers d’une plateforme implémentée au niveau des services des impôts et une consolidation sera faite instantanément avec notre plateforme d’inscription en ligne.

Digital Business Africa : A l’issue des travaux du Colloque national sur la modernisation de la Fonction publique camerounaise, qui s’est tenu du 13 au 15 janvier 2020, à l’Hôtel de ville de Yaoundé sous votre initiative, parmi les recommandations des experts, l’on a relevé non seulement la nécessité de la création d’une plateforme interministérielle de l’élaboration et de la mise en œuvre de la stratégie de modernisation des services publics, mais aussi, la création d’un comité national chargé de la transformation du numérique au sein de l’administration publique camerounaise. Ces deux instances sont-ils déjà mis sur pied ?

Joseph LE : La plateforme interministérielle de l’élaboration et de la mise en œuvre de la stratégie de modernisation des services publics a déjà amorcé la réflexion sur la dématérialisation des procédures administratives au sein des administrations publiques de manière générale et plus précisément au MINFOPRA.

De même, je n’oublierai pas de faire mention de la concertation récente avec mon homologue du Ministère des Enseignements secondaires et des correspondances adressées au MINESUP et au MINEDUB, à l’effet d’identifier et d’implémenter une plateforme d’authentification des différents diplômes délivrés par les établissements dont ils sont les tutelles. Car, faudrait-il encore le rappeler, l’authentification des diplômes reste le principal maillon faible dans le processus de recrutement des agents publics.

Quant au comité national chargé de la transformation du numérique au sein de l’administration publique camerounaise, des réflexions très poussées sous la coordination des services du Premier ministre, Chef du Gouvernement, ont commencé à travers le comité en charge de la gouvernance électronique dans l’administration.

Digital Business Africa : Il avait également été recommandé l’acquisition des outils de travail modernes. Le Minfopra s’est-il doté de nouveaux outils modernes de travail ?

Joseph LE : Après le colloque, cette recommandation avait été immédiatement implémentée à travers la formation à l’usage des TIC de tout le personnel du MINFOPRA au Centre d’Excellence technologique Paul Biya.

De même, le MINFOPRA à travers un financement spécial du chef de l’Etat s’est doté de nouveaux outils modernes de travail. Soit près de 200 ordinateurs complets et des imprimantes, mais aussi la réhabilitation du réseau informatique. C’est une indication claire de ce que le MINFOPRA entend faire dans la vulgarisation des TIC.

Après le déploiement du nouveau SIGIPES (Système informatique de Gestion Intégrée des Personnels de l’Etat et de la Solde), cette expérience de formation réussie sera à nouveau implémentée à l’endroit de toute la chaîne de la gestion des ressources humaines de tous les départements ministériels pour non seulement la bonne maîtrise de l’application, mais aussi la maîtrise de l’outil informatique.

Actuellement, chaque agent public peut, à partir de notre site web, suivre l’évolution de sa carrière. De plus, dans la nouvelle application, chaque agent public aura un accès individuel (compte utilisateur) qui lui permettra de suivre personnellement sa carrière, ce qui induit implicitement l’apprentissage et l’utilisation de l’outil informatique.

Digital Business Africa : Pour avoir une administration publique digitale, il est important de vulgariser et de mieux apprendre l’usage des TIC à tous les agents publics qui ne sont pas toujours bien avisés et bien formés. Cela figurait d’ailleurs parmi les recommandations du Colloque national sur la modernisation de la Fonction publique. Comment le Minfopra entend-il participer à la vulgarisation de l’usage des TIC à l’endroit de tous les agents publics camerounais ?

Joseph LE : A ce jour les besoins du MINFOPRA en termes de digitalisation de ses services sont énormes. Nous avons juste amorcé le processus qui ne sera complet que lorsque le papier ne sera presque plus utilisé dans l’administration.

Digital Business Africa : Quels sont à ce jour les besoins et défis du Minfopra en termes de digitalisation de ses services ?

Joseph LE : Il faut noter qu’il y a une vision globale qui est celle de la dématérialisation des procédures. En termes de digitalisation des services du MINFOPRA, nous devons procéder à la dématérialisation de la procédure de recrutement ; à la numérisation des archives ; au suivi en ligne du traitement des dossiers et la notification des actes de carrière via les plateformes actuelles de communication numériques et enfin à la mise en œuvre du nouveau Sigipes.

Digital Business Africa : Quels sont à ce jour les projets de digitalisation des services publics que vous avez jusqu’ici entrepris au Minfopra et dont vous êtes le plus fier ?

Joseph LE : Comme nous l’avons dit plus haut, la modernisation du MINFOPRA est en marche et tous les axes de réflexion sont aussi importants les uns que les autres.

Beaugas Orain DJOYUM

(Source : Digital Business Africa, 29 juillet 2020)

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