OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2018 > Jibin Cao : « Placer l’Afrique au cœur de l’innovation digitale, un pari (…)

Jibin Cao : « Placer l’Afrique au cœur de l’innovation digitale, un pari gagnant »

jeudi 27 décembre 2018

Point de vue

Le numérique possède la capacité d’être un des principaux moteurs de croissance et de création d’activité dans les prochaines décennies en Afrique. Déjà, les possibilités offertes par les services à distance révolutionnent la vie quotidienne des sociétés du continent. Une tribune de Jibin CAO, le President Afrique du Nord du géant chinois, Huawei Technologies.

Aujourd’hui, le continent africain connaît un développement rapide, porté par une dynamique entrepreneuriale et une volonté clairement marquée de s’inscrire dans le mouvement général qui voit émerger de nouvelles forces économiques. La raison majeure de ce basculement est clairement identifiée : en dépit de la volatilité des cours des matières premières, des crises, du changement climatique, des difficultés à diversifier des économies traditionnellement exportatrices, c’est véritablement le développement du secteur digital qui, couplé à la croissance des investissements directs étrangers, a été l’un des principaux moteurs de la croissance africaine des dix dernières années. Selon le rapport GSMA 2018 sur l’économie numérique africaine, les technologies mobiles ont contribué à hauteur de 7,1% du PIB de l’Afrique subsaharienne, soit 110 milliards de dollars. L’écosystème de l’économie mobile soutenait en 2017 près de 3 millions d’emplois, et contribuait au financement du secteur public à hauteur de 14 milliards de dollars [1].

Moteur de croissance

Avec un taux de souscription unique aux services mobiles de 44%, dont un tiers de smartphones, l’équation numérique en Afrique s’est totalement transformée en quelques années. La plus grande diffusion de smartphones permet l’apparition de plus nombreux services, l’accès aux paiements mobiles, à l’information en continu, à des échanges de données en hausse constante, créant autant d’opportunités pour de nouvelles applications mobiles et l’extension des écosystèmes digitaux africains.

Le numérique possède la capacité d’être un des principaux moteurs de croissance et de création d’activité dans les prochaines décennies en Afrique. Déjà, les possibilités offertes par les services à distance révolutionnent la vie quotidienne des sociétés du continent. Les plus connues sont les applications de paiement dématérialisé, qui permettent de désenclaver les populations souffrant d’un déficit d’infrastructures de transport, qui peuvent ainsi voir croître leurs activités professionnelles avec des clients et des fournisseurs à distance.

Mais, plus important encore, le numérique aide à préparer l’avenir : avec la pénétration croissante d’internet, c’est toute l’économie du savoir qui se trouve à la portée des populations. Une connexion internet permet désormais d’accéder aux formations à distance des meilleures universités, et rend possible les transferts de connaissances qui seront la clé du développement économique de demain. La télémédecine rend plus simple l’accès aux diagnostics, même pour les populations isolées, les agriculteurs pourront bientôt avoir à portée de main tous les paramètres utiles à leur activité, météo, cours des productions agricoles, techniques modernes. Et ceci vaut pour toutes les industries nécessaires au renforcement des économies africaines.

Dans ce contexte de révolution numérique d’un continent, la prise en compte d’une responsabilité sociale et durable est notre principal défi. Par exemple, dans le domaine des smart cities, Huawei possède l’expérience et la capacité de construire des infrastructures TIC performantes qui changent la donne et placent les utilisateurs et leur environnement au cœur de l’équation. Nous attachons une grande importance à la formation des talents locaux et, conjointement avec les gouvernements, nous soutenons les universités, les entreprises et les parties prenantes éducatives pour créer un écosystème de talents.

Solutions de calcul haute performance

En 2018, nous avons lancé une série de programmes de développement des talents en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne grâce au Huawei Network Institute qui soutient les universités notamment en Égypte, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Sénégal. Des milliers d’étudiants se voient ainsi proposer des possibilités d’apprentissage, de formation et des stages dans notre entreprise ou chez nos partenaires. À l’avenir, nous renforcerons encore notre coopération avec les gouvernements, les universités et les entreprises pour mieux connecter les talents africains aux chaînes de valeurs mondiales et faciliter leur déploiement au delà du continent.

Et cela commence à porter ses fruits : actuellement, Huawei déploie des solutions de calcul haute performance (HPC) au Maroc et dans la bibliothèque égyptienne d’Alexandrie. En Algérie, nous avons construit le plus grand cloud privé industriel du pays. En Côte d’Ivoire et au Cap-Vert, nous sommes des partenaires des gouvernements dans leur vision des villes intelligentes et des solutions de villes durables.

Ainsi, être connecté devient un droit fondamental pour les populations. À ce titre le développement des réseaux leur permettra de bénéficier du dividende digital dans le secteur de l’éducation, de l’accès aux financements ou aux soins. En Afrique particulièrement, l’économie numérique devient un nouveau modèle structurant, en utilisant les nouvelles technologies comme levier pour le progrès social, la modernisation d’un état ou la croissance d’un pays.

Mais les marges de progression énormes : selon une étude de Huawei réalisée sur plus d’une centaine de pays dans le monde, on estime qu’un palier d’investissement supplémentaire de 16 à 20% dans le secteur des nouvelles technologies induit directement un point de croissance supplémentaire pour le pays.

La 5G dès 2021 en Afrique

Au-delà des avantages directs liés au rattrapage technologique, s’ajoute un deuxième effet d’entraînement, ou pour ainsi dire, un rattrapage au carré. En effet, le continent africain bénéficie des nouvelles avancées technologiques de plus en plus vite, et bientôt en temps réel. Grâce aux nouveaux acteurs du numérique, qui proposent aujourd’hui des terminaux et des réseaux bien plus abordables, la vitesse d’adoption des nouvelles technologies est destinée à se réduire substantiellement. Aujourd’hui, les réseaux mobiles africains préparent leur transition à la 3G, cependant que les pays industrialisés inventent déjà la 5G. Dès 2021, les premiers services 5G devraient être lancés sur le continent [2].

Cela signifie plus d’échanges, des systèmes de transmissions plus complexes et une capacité à imaginer les services qui seront la norme demain. Voici le rôle d’un acteur comme Huawei en Afrique : accompagner les entreprises dans la production, le transport, le financement et l’accès à l’énergie pour améliorer la productivité, les rendements opérationnels tout en maîtrisant les coûts.

L’Afrique accélère et le rythme de l’innovation n’attend plus. Au cours des prochaines années, le continent pourrait devenir l’un des centres émergents de l’innovation numérique mondiale.

Jibin CAO, President Afrique du Nord de Huawei Technologies

(Source : La Tribune Afrique, 27 décembre 2018)


[1] GSMA Intelligence, The Mobile Economy, Sub-Saharan Africa 2018

[2] Ibid.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4451/5306 Régulation des télécoms
  • 352/5306 Télécentres/Cybercentres
  • 3978/5306 Economie numérique
  • 1907/5306 Politique nationale
  • 5306/5306 Fintech
  • 522/5306 Noms de domaine
  • 1771/5306 Produits et services
  • 1477/5306 Faits divers/Contentieux
  • 743/5306 Nouveau site web
  • 4980/5306 Infrastructures
  • 1693/5306 TIC pour l’éducation
  • 189/5306 Recherche
  • 251/5306 Projet
  • 3463/5306 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1809/5306 Sonatel/Orange
  • 1652/5306 Licences de télécommunications
  • 278/5306 Sudatel/Expresso
  • 1100/5306 Régulation des médias
  • 1469/5306 Applications
  • 1261/5306 Mouvements sociaux
  • 1702/5306 Données personnelles
  • 128/5306 Big Data/Données ouvertes
  • 656/5306 Mouvement consumériste
  • 362/5306 Médias
  • 661/5306 Appels internationaux entrants
  • 1772/5306 Formation
  • 96/5306 Logiciel libre
  • 2065/5306 Politiques africaines
  • 1115/5306 Fiscalité
  • 166/5306 Art et culture
  • 586/5306 Genre
  • 1686/5306 Point de vue
  • 1128/5306 Commerce électronique
  • 1474/5306 Manifestation
  • 318/5306 Presse en ligne
  • 124/5306 Piratage
  • 210/5306 Téléservices
  • 884/5306 Biométrie/Identité numérique
  • 309/5306 Environnement/Santé
  • 452/5306 Législation/Réglementation
  • 452/5306 Gouvernance
  • 1826/5306 Portrait/Entretien
  • 145/5306 Radio
  • 803/5306 TIC pour la santé
  • 294/5306 Propriété intellectuelle
  • 60/5306 Langues/Localisation
  • 1058/5306 Médias/Réseaux sociaux
  • 2009/5306 Téléphonie
  • 190/5306 Désengagement de l’Etat
  • 1159/5306 Internet
  • 115/5306 Collectivités locales
  • 393/5306 Dédouanement électronique
  • 1095/5306 Usages et comportements
  • 1052/5306 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 559/5306 Audiovisuel
  • 3422/5306 Transformation digitale
  • 387/5306 Affaire Global Voice
  • 155/5306 Géomatique/Géolocalisation
  • 315/5306 Service universel
  • 673/5306 Sentel/Tigo
  • 185/5306 Vie politique
  • 1649/5306 Distinction/Nomination
  • 35/5306 Handicapés
  • 691/5306 Enseignement à distance
  • 692/5306 Contenus numériques
  • 598/5306 Gestion de l’ARTP
  • 185/5306 Radios communautaires
  • 1765/5306 Qualité de service
  • 433/5306 Privatisation/Libéralisation
  • 158/5306 SMSI
  • 487/5306 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2914/5306 Innovation/Entreprenariat
  • 1353/5306 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5306 Internet des objets
  • 172/5306 Free Sénégal
  • 587/5306 Intelligence artificielle
  • 241/5306 Editorial
  • 22/5306 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous