OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Février > Jeeri FM : La « voix du Ferlo » cherche un second souffle

Jeeri FM : La « voix du Ferlo » cherche un second souffle

samedi 12 février 2005

Médias

La radio Jéeri FM appartient à cette catégorie de radios communautaires qui développe le processus participatif à tous les niveaux. Comme antenne rurale, elle semble être laissé à elle-même, submergée par les difficultés. Un espoir réside avec le projet de partenariat entre Jéeri FM et le PNUD pour que la “ voix des sans-voix ” continue de se faire entendre.

Jéeri FM fait partie des cinq radios communautaires lancées, depuis octobre 1999, par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) à Bakel, Koupentoum, Bignona, Joal et Keur Momar Sarr. Ces antennes communautaires, dont la vocation est de donner la parole au monde rural, jouent un rôle primordial dans l’approfondissement de la démocratie, mais également contribue à l’émulation de la démocratie à l’échelon villageois. Situées aux antipodes de la logique commerciale, ces radios favorisent non seulement les intérêts des populations, mais également aident à résoudre les multitudes problèmes se rapportant à la vie de tous les jours. “ Durant les émissions, toutes les idées font l’objet de débats dans le strict respect de la diversité culturelle et des principes de la démocratie ”, avance Mme Aïssatou Fall-Sarr, connue sous le nom de Natou, véritable icône médiatique dans ce bled perdu du Walo.

Située à Keur Momar Sarr, cinquante kilomètres de la ville de Louga, Jéeri FM est composée d’un personnel de neuf membres, dont six animateurs pour les émissions en wolof, pular et hassanya (en raison de deux par langue) de deux techniciens et d’un gérant qui fait office de directeur de la radio. Si les perspectives semblaient optimistes à ses débuts, il semble que depuis la panne de l’un des émetteurs, les problèmes ne cessent d’augmenter. “ N’eût été l’aide des techniciens de la RTS-Louga et Saint -Louis ont bien voulu nous apporter, la voix de Jéeri FM se serait tue depuis longtemps ”, lance-t-elle, dans un grand mouvement de désespoir. Le plus décourageant dans tout cela, nous explique Natou, c’est que la radio n’arrive pas à étendre sa zone de couverture au de-là de vingt-cinq kilomètres, alors qu’à ses débuts elle était écoutée jusqu’en Mauritanie.

Résolument tournée vers la communauté, la radio se propose, entre autres missions, de développer des initiatives en direction des populations pour leur faire comprendre qu’elles doivent l’utiliser comme un service et non comme une activité commerciale. Pour cela, il faut qu’elles sachent que c’est un outil de développement qui est mis à leur disposition. N’ayant pas de salaire, et pouvant rester six à sept mois sans recevoir de subsides, ceux qui portent au loin la voix de Jéeri FM en appellent aux organisations non-gouvernementales pour remédier à la situation d’incurie financière. “ Nous sommes en train de travailler avec le PNUD sur un programme de partenariat ”, révèle, encore une fois, Natou. Et c’est parce que le personnel de Jéeri FM est bien conscient des sacrifices à consentir, qu’il se consacre totalement à la tâche, nonobstant les considérations financières. À cet effet, l’élargissement de l’aide à la presse aux radios communautaires constitue, selon Abdou Johnson, technicien de la même radio, pour qui l’enveloppe de deux millions, reçue en 2003 a beaucoup aidé à faire face aux dépenses courantes (facture d’électricité, d’eau, etc.). Néanmoins, cette manne financière a été réduite à un million cinq cent mille francs CFA, en 2004. Pour lui, cette réduction s’explique par le fait que le nombre de radios FM, à vocation commerciale ou communautaire, ne cesse d’augmenter au fil des ans. “ Et si l’enveloppe globale ne suit pas de façon proportionnelle ce mouvement cette aide se réduira, d’année en année, comme une peau de chagrin ”, confesse-t-il

ABDOULIE JOHN

(Source : Le Soleil, 12 février 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4146/4815 Régulation des télécoms
  • 349/4815 Télécentres/Cybercentres
  • 3201/4815 Economie numérique
  • 1798/4815 Politique nationale
  • 4815/4815 Fintech
  • 501/4815 Noms de domaine
  • 1722/4815 Produits et services
  • 1453/4815 Faits divers/Contentieux
  • 719/4815 Nouveau site web
  • 4480/4815 Infrastructures
  • 1666/4815 TIC pour l’éducation
  • 210/4815 Recherche
  • 239/4815 Projet
  • 3210/4815 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1776/4815 Sonatel/Orange
  • 1543/4815 Licences de télécommunications
  • 265/4815 Sudatel/Expresso
  • 907/4815 Régulation des médias
  • 1233/4815 Applications
  • 1002/4815 Mouvements sociaux
  • 1538/4815 Données personnelles
  • 126/4815 Big Data/Données ouvertes
  • 591/4815 Mouvement consumériste
  • 352/4815 Médias
  • 634/4815 Appels internationaux entrants
  • 1530/4815 Formation
  • 90/4815 Logiciel libre
  • 1859/4815 Politiques africaines
  • 901/4815 Fiscalité
  • 168/4815 Art et culture
  • 567/4815 Genre
  • 1523/4815 Point de vue
  • 992/4815 Commerce électronique
  • 1447/4815 Manifestation
  • 310/4815 Presse en ligne
  • 123/4815 Piratage
  • 200/4815 Téléservices
  • 875/4815 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4815 Environnement/Santé
  • 320/4815 Législation/Réglementation
  • 337/4815 Gouvernance
  • 1689/4815 Portrait/Entretien
  • 141/4815 Radio
  • 740/4815 TIC pour la santé
  • 262/4815 Propriété intellectuelle
  • 58/4815 Langues/Localisation
  • 1007/4815 Médias/Réseaux sociaux
  • 1863/4815 Téléphonie
  • 189/4815 Désengagement de l’Etat
  • 1016/4815 Internet
  • 116/4815 Collectivités locales
  • 374/4815 Dédouanement électronique
  • 1041/4815 Usages et comportements
  • 1021/4815 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 539/4815 Audiovisuel
  • 2925/4815 Transformation digitale
  • 383/4815 Affaire Global Voice
  • 148/4815 Géomatique/Géolocalisation
  • 305/4815 Service universel
  • 653/4815 Sentel/Tigo
  • 173/4815 Vie politique
  • 1478/4815 Distinction/Nomination
  • 34/4815 Handicapés
  • 701/4815 Enseignement à distance
  • 778/4815 Contenus numériques
  • 577/4815 Gestion de l’ARTP
  • 182/4815 Radios communautaires
  • 1639/4815 Qualité de service
  • 423/4815 Privatisation/Libéralisation
  • 131/4815 SMSI
  • 472/4815 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2665/4815 Innovation/Entreprenariat
  • 1299/4815 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 44/4815 Internet des objets
  • 164/4815 Free Sénégal
  • 527/4815 Intelligence artificielle
  • 191/4815 Editorial
  • 18/4815 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous