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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Octobre 2018 > Jean Philémon Kissangou : A l’UIT, « nous allons travailler à la connexion (…)

Jean Philémon Kissangou : A l’UIT, « nous allons travailler à la connexion des pays sans façades maritimes »

jeudi 25 octobre 2018

Portrait/Entretien

L’Union internationale des télécommunications (UIT) est l’institution spécialisée des Nations Unies pour les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Elle est dirigée par cinq fonctionnaires élus : le Secrétaire général, le Vice-Secrétaire général et trois Directeurs de bureau (Bureau de Développement des télécommunications BDT, Bureau des radiocommunications BR et le bureau de la Standardisation des télécommunications TSB). Tous sont élus pour des mandats de quatre ans renouvelables une seule fois. Le choix se fait par le vote à scrutin direct des 193 Etats membres – à raison d’un pays, une voix – lors de la Conférence de Plénipotentiaires (PP). La prochaine PP aura lieu à Dubaï (Emirats arabes unis) du 29 octobre au 16 novembre 2018.

L’actuel chef de service Gestion du service universel à l’ARPCE (Agence de régulation des Postes et des communications électroniques), le congolais Jean Philémon Kissangou est candidat au poste de directeur du Bureau de Développement des télécommunications, poste qui est jusqu’ici occupé par Brahima Sanou, qui candidate pour le poste de Vice-Secrétaire général de l’UIT. Le Congolais de Brazzaville sera en compétition à ce poste avec deux autres africains, DR Cosmas Zavazava du Zimbabwe, William Ijeh du Nigeria. L’Américaine Doreen Bogdan-Martin est également en course pour ce même poste.

Jean Philémon Kissangou présente à DIGITAL Business Africa sa vision et ses ambitions pour ce poste à l’UIT.

Digital Business Africa : Pourquoi avez-vous choisi de vous porter candidat au poste de directeur du Bureau de Développement des Télécommunications (UIT) ?

Jean Philémon Kissangou : Il y a cinq ans la communauté Internet internationale rapportait deux milliards des personnes non connectées dans le monde, en 2016 l’UIT en a signalé 3,9 milliards. Réalisant que la fracture numérique ne fait qu’augmenter et connaissant ce que ces non-connectées manquent de ce fait comme opportunités de développement, je me suis résolu de me porter candidat à cet important poste au sein de l’UIT pour contribuer à résoudre ce problème. Cette institution qui a d’ailleurs pour mission de connecter le monde.

Digital Business Africa : Votre vision est d’amener d’ici à 2030, le un cinquième des personnes non-connectées à travers le monde, sans discrimination aucune, à avoir accès aux réseaux de large bande afin d’accéder à l’information, participer à l’économie et s’épanouir. Comment comptez-vous y parvenir ?

Jean Philémon Kissangou : D’abord, en essayant de mettre un peu plus de l’ordre dans la ‘Maison BDT’, car plus le bureau est efficace, mieux remplit sa mission. Pour ce faire, nous allons dès janvier prochain restructurer de fond en comble ses trois organes fonctionnels dans leurs compositions, dans leur fonctionnement et dans la pertinence des sujets à discussion. Ces organes seront davantage ouverts à l’expertise extérieure et leurs travaux plus orientés vers des résultats palpables qui aident réellement l’UIT à réaliser sa mission, celles de connecter le monde.

Digital Business Africa : Vous reposez votre action sur sept piliers stratégiques. En quelques lignes, quel est le résumé de ces sept piliers stratégiques ?

Jean Philémon Kissangou : Nous allons nous appuyer sur l’accès aux réseaux et services de large bande en particulier dans les pays en développement, la réforme du secteur des télécommunications dans plusieurs pays va faire l’objet d’une attention particulière dans notre plan stratégique. Pour les pays développés, les actions devraient être davantage tournées vers l’innovation. L’investissement et le partenariat ont été intégrés dans notre stratégie. Les consommateurs n’ont pas été oubliés. Ils seront davantage protégés au travers des associations du secteur, associations que nous nous sommes engagés à former ensemble avec la presse. La gouvernance qui intègre la question de la corruption dans le secteur est enfin un pilier sur lequel le BDT va travailler. Sur ce dernier point, notre action sera essentiellement pédagogique pour présenter les meilleurs pratiques afin d’éviter et peut être éliminer la corruption dans le secteur.

Digital Business Africa : Quelle est la place que l’Afrique va occuper dans votre action si jamais ne vous êtes élu directeur du Bureau de Développement des Télécommunications (de l’UIT) ?

Jean Philémon Kissangou : Des 3,9 milliards de personnes non connectées qu’il y a dans le monde aujourd’hui, 82% vivent dans les pays en développement, l’Afrique incluse. Ma priorité sera de réaliser l’inclusion numérique de 1/5e de toutes ces personnes qui, à cause des inégalités entretenues par égoïsme ou par des boulimies de toute sorte, se retrouvent du mauvais côté de la fracture numérique.

Pour l’Afrique, et c’est le point 7 de notre projet de société, nous allons augmenter de trois points la pénétration de la large bande mobile d’ici à 2025 pour atteindre 11% dans le continent et 8% dans les Etats arabes. Nous allons en parallèle travailler à la connexion des pays sans façades maritimes, à des conditions raisonnables, à l’un des 428 câbles sous-marin qu’il y a dans le monde. Ceci, en revisitant les politiques régionales et en aidant à la mise en place des instruments et des régulations efficaces.

Digital Business Africa : Votre candidature est-elle soutenue par l’Afrique ?

Jean Philémon Kissangou : L’Afrique est un continent et non un pays. Les candidatures sont portées par des pays et non par tout le continent. La preuve, au poste de directeur de BDT nous sommes trois africains candidats. Plus loin, il s’agit d’un poste dont la responsabilité est mondiale et dont l’exercice requiert de la technicité et une expertise.

Je suppose donc que chacun de nous trois va présenter au monde entier sa vision et stratégie pour le développement des télécommunications dans le monde. Ensuite, chaque électeur verra sur qui porter son choix en toute objectivité sur la base des profils et programmes des candidats. En tous cas, je l’espère.

Pour ma part en tant que candidat africain, j’ai écrit au président en exercice de l’Union africaine pour porter à sa connaissance ma candidature et ce qui la motive. Pour le reste, je sais que la diplomatie de chacun de nos pays respectifs est active, chacun de son côté, sur la question. Je fais ma part de travail avec abnégation, professionnalisme et honnêteté. Pour le reste, on verra.

Propos recueillis par Beaugas Orain Djoyum

(Source : Digital Business Africa, 25 ocotbre 2018)

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