OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Mai 2019 > James Claude, PDG de Global Voice Group « Numérisation de l’Afrique : si la (…)

James Claude, PDG de Global Voice Group « Numérisation de l’Afrique : si la vision est claire, le reste suivra »

vendredi 3 mai 2019

Portrait/Entretien

Créé il y a vingt ans et historiquement positionné sur l’Afrique, Global Voice Group (GVG) fournit aux gouvernements et aux autorités de régulation des solutions informatiques de gouvernance, d’assurance revenus et de conformité réglementaire. Initialement focalisé sur le monitoring du trafic voix et données, le groupe a progressivement diversifié ses outils pour répondre aux enjeux de la numérisation du continent. Explications de James Claude, son PDG.

Que faut-il retenir du bilan de GVG en Afrique, où le groupe est implanté depuis sa création ?

Suite à la libéralisation du marché des télécoms,dans les années 2000, GVG est devenu un partenaire clé des régulateurs en leur permettant de mettre en place des outils de recouvrement des taxes dues par les opérateurs, d’abord en appliquant une micro-taxe sur les appels entrants grâce au monitoring, qui a permis d’optimiser la qualité de service et les recettes de l’Etat, puis en les dotant progressivement des outils technologiques nécessaires aux bonnes prises de décision.

Quels sont les exemples les plus emblématiques ?

En 2008, nous avons déployé au Congo Brazzaville une plateforme de monitoring de l’ensemble du trafic téléphonique. Depuis, le régulateur local fait figure d’exemple en Afrique centrale. Nous avons aussi obtenu d’excellents résultats en partenariat avec les autorités fiscales et les banques centrales en Tanzanie, au Rwanda et au Ghana face aux problématiques soulevées par l’essor du mobile money. GVG a commencé avec une solution et aujourd’hui, onze plateformes répondent aux divers besoins de nos partenaires, dans une douzaine de pays.

En quoi consistent vos dispositifs anti-fraude et anti-blanchiment d’argent, plus méconnus ?

La fraude par SIM box, qui permet de faire passer un appel international pour un appel local via Internet, entraîne un manque à gagner pour l’Etat et les opérateurs, en plus d’altérer la qualité de service. Notre service de détection directe de ce type de fraude est le premier du genre.À ce jour, les millions d’appels passés au crible ont permis d’identifier plus de 300 000 numéros uniques frauduleux.

Notre solution anti-blanchiment d’argent, qui commence à être déployée, va compléter et renforcer le dispositif de monitoring des transactions d’argent mobile en donnant une visibilité totale sur les transferts d’argent à l’échelle nationale et internationale.

Vos missions de prestataire technique des autorités publiques vont-elles forcément à l’encontre des intérêts des opérateurs ?

Nous avons un objectif : permettre aux régulateurs de défendre leurs prérogatives. En fournissant des informations fiables et complètes sur le volume traité par chaque opérateur, le monitoring du trafic téléphonique permet aux Etats de s’assurer du paiement de ce qui leur est réellement dû, tout en évitant aux opérateurs des sanctions pour défaut de facturation. Par notre action, nous contribuons à la visibilité et à la transparence du secteur.

Au-delà du cadre national, dans quelle mesure contribuez-vous à la numérisation du continent ?

La transformation numérique de l’Afrique implique un effort régional, d’où l’importance du partenariat avec Smart Africa. Nous sommes un partenaire privilégié de cette Alliance, qui oeuvre au développement socio-économique de l’Afrique grâce au levier des TIC, en l’accompagnant sur la voie d’un marché numérique unique.C’est un projet de longue haleine, qui bénéficie du soutien de l’Union africaine et comprend de multiples volets tels que les infrastructures et l’identification numérique, la formation, l’harmonisation réglementaire, la confidentialité des données etc. L’idée n’est pas de se caler sur ce qui s’est fait en Europe mais de s’adapter à la réalité africaine en travaillant par exemple sur des alternatives à la fibre optique pour interconnecter les pays africains, ce qui permettra d’avancer beaucoup plus vite.

Grâce à notre longue expérience sur le continent, nous avons une idée claire des défis auxquels les autorités sont confrontées, au premier rang desquels le financement de programmes numériques ambitieux et le manque de données disponibles pour la prise de décisions. C’est pourquoi la collecte de données et la gestion du Big data sont au cœur de toutes nos solutions.

Compte tenu des besoins, quelle est la feuille de route de GVG pour contribuer à la numérisation des pays africains ?

Quand on parle de transformation numérique, la question de l’identité numérique est centrale : c’est ce qui permettra aux citoyens de participer activement à l’économie numérique. Dans de nombreux pays, l’état civil est défaillant, ce qui exclut les citoyens de l’économie réelle. Il faut sensibiliser les gouvernements à ce problème. L’un des moyens d’y remédier, c’est de consolider une base de données des abonnés téléphoniques.Vu le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Afrique, ce canal permet une base solide d’identification de la population. Il s’agit pour l’instant d’enregistrer les abonnés des différents opérateurs dans la plateforme commune de registre SIM afin de créer une base de données nationale.

Une identification numérique appropriée permettra au gouvernement de fournir de meilleurs services à ses citoyens. Combinée à nos plateformes d’acquisition de données, elle contribuera à mieux lutter contre l’usurpation d’identité et les autres types de fraude associés à l’économie numérique.

Pourquoi l’Estonie est-elle souvent citée comme modèle de nation numérique ?

Ce petit pays de l’ex-URSS a misé sur les nouvelles technologies pour construire son administration jusqu’à devenir leader mondial de la transformation numérique. Aujourd’hui, tous les services sont disponibles en ligne, n’importe quel acte de la vie quotidienne peut se faire en quelques clics, même voter ! Aux dernières élections, 60 % de la population a voté en ligne. L’identification numérique y est très bien faite, c’est un modèle à suivre, transposable en Afrique et c’est pourquoi GVG y a ouvert son centre de R&D. Tout est une question d’investissement. Si la vision est claire, le cadre réglementaire et institutionnel suivra.

(Source : Social Net Link, 3 mai 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6763/7555 Régulation des télécoms
  • 588/7555 Télécentres/Cybercentres
  • 5149/7555 Economie numérique
  • 2748/7555 Politique nationale
  • 7522/7555 Fintech
  • 814/7555 Noms de domaine
  • 2683/7555 Produits et services
  • 2300/7555 Faits divers/Contentieux
  • 1296/7555 Nouveau site web
  • 7555/7555 Infrastructures
  • 2709/7555 TIC pour l’éducation
  • 311/7555 Recherche
  • 428/7555 Projet
  • 5414/7555 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2738/7555 Sonatel/Orange
  • 2568/7555 Licences de télécommunications
  • 462/7555 Sudatel/Expresso
  • 1623/7555 Régulation des médias
  • 2205/7555 Applications
  • 1674/7555 Mouvements sociaux
  • 2498/7555 Données personnelles
  • 220/7555 Big Data/Données ouvertes
  • 933/7555 Mouvement consumériste
  • 580/7555 Médias
  • 1086/7555 Appels internationaux entrants
  • 2586/7555 Formation
  • 144/7555 Logiciel libre
  • 3322/7555 Politiques africaines
  • 1804/7555 Fiscalité
  • 270/7555 Art et culture
  • 1035/7555 Genre
  • 2579/7555 Point de vue
  • 1623/7555 Commerce électronique
  • 2482/7555 Manifestation
  • 524/7555 Presse en ligne
  • 207/7555 Piratage
  • 344/7555 Téléservices
  • 1518/7555 Biométrie/Identité numérique
  • 518/7555 Environnement/Santé
  • 523/7555 Législation/Réglementation
  • 596/7555 Gouvernance
  • 2999/7555 Portrait/Entretien
  • 244/7555 Radio
  • 1156/7555 TIC pour la santé
  • 456/7555 Propriété intellectuelle
  • 87/7555 Langues/Localisation
  • 1612/7555 Médias/Réseaux sociaux
  • 3027/7555 Téléphonie
  • 323/7555 Désengagement de l’Etat
  • 1810/7555 Internet
  • 183/7555 Collectivités locales
  • 745/7555 Dédouanement électronique
  • 1780/7555 Usages et comportements
  • 1638/7555 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 911/7555 Audiovisuel
  • 4855/7555 Transformation digitale
  • 630/7555 Affaire Global Voice
  • 240/7555 Géomatique/Géolocalisation
  • 529/7555 Service universel
  • 1077/7555 Sentel/Tigo
  • 292/7555 Vie politique
  • 2734/7555 Distinction/Nomination
  • 58/7555 Handicapés
  • 1102/7555 Enseignement à distance
  • 1080/7555 Contenus numériques
  • 948/7555 Gestion de l’ARTP
  • 317/7555 Radios communautaires
  • 2739/7555 Qualité de service
  • 681/7555 Privatisation/Libéralisation
  • 201/7555 SMSI
  • 833/7555 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4373/7555 Innovation/Entreprenariat
  • 2098/7555 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 73/7555 Internet des objets
  • 306/7555 Free Sénégal
  • 999/7555 Intelligence artificielle
  • 305/7555 Editorial
  • 36/7555 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous