OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Mars > Intranet gouvernemental : L’Etat se met en réseau

Intranet gouvernemental : L’Etat se met en réseau

lundi 21 mars 2005

Transformation digitale

Dans la salle des banquets de la présidence de la République, le chef de l’Etat visite les nouvelles installations de l’Agence de l’informatique de l’Etat à quelques centaines de mètres de là. Et pour tester les premières œuvres de ce projet, le secrétaire général du gouvernement, en visioconférence, a reçu les dernières directives du chef de l’Etat sur les dossiers à préparer pour le prochain conseil des ministres. Ainsi, tous les outils de travail des agents de l’Etat seront désormais disponibles sur leur ordinateur.

La démonstration a eu lieu le 15 mars 2005, marquant ainsi le démarrage officiel du projet « Intranet gouvernemental ». Et le directeur de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) Mouhamed Tidiane Seck de jubiler : « Les réseaux n’ont pas de frontières, la notion de distance n’existe pas dans ce domaine. Même les images peuvent être perceptibles à n’importe quel endroit de la terre ». Le projet, qui a coûté 2,4 milliards de francs CFA et financé par la Banque mondiale à hauteur de 75%, est « le fruit d’un partenariat réussi réalisé dans le cadre de la modernisation du système d’information de l’administration », a laissé entendre M. Seck.

En termes d’opportunité, le projet permettra une réduction de 30% sur la facture de téléphonique du gouvernement qui s’élève à 8 milliards de francs par an. Les téléphones des bureaux des agents de l’Etat sont interconnectés, construisant ainsi un réseau autonome de téléphonie sur IP (Internet Protocol) qui permettra à toutes les structures de l’administration de téléphoner rapidement à partir de quatre chiffres. Cela apportera en termes d’économies des avantages sur les outils à travers des sortes de bureaux virtuels créés qui vont permettre d’avoir des passerelles interministériels pour échanger des données. Il assure ainsi une « mutualisation des informations dans des domaines comme la gestion des ressources humaines et les ressources matérielles du gouvernement ».

L’intranet est un processus qui part d’une vision annoncée dès 2001 par le président de la République à Davos, rappelle M. Tidiane Seck. Et le citoyen va tourner autour d’une administration qui est accessible. Un gouvernement qui va s’articuler pour mettre le citoyen au cœur de se préoccupations. C’est à la suite que l’Agence de l’informatique de l’Etat et l’Agence de régulation des télécommunications sont créées, l’une pour faire la transition vers le e-gouvernement et l’autre vers le e-citoyen pour la libération des transmissions des données et un accès universel avec les économies que cela peut induire. Il n’y aura aucune limitation sur les communications internes, car la fluidité et la rapidité de l’information seront assurées, le système est doté d’une vitesse de connections de 256 kilobytes/seconde à 1 gigabyte/seconde. Ce projet est présenté comme une possibilité d’agir une administration pro-active qui cultive l’échange et le partage d’information avec des applications transversales et sectoriels dans un réseau connecté. Ce qui permet au moteur administratif de tourner rond, mais aussi d’offrir des services aux décideurs de l’Etat et du citoyen là où il se trouve. De manière stratégique, servir le client qui est le citoyen.

Abibou MBAYE

(Source : Le Journal de L’Economie, 21 mars 2005)


A l’origine, le Réseau de communication voies et données.

L’intranet gouvernemental a au moins le mérite de voir le jour. Tandis que le Réseau voies et données, dont l’étude de faisabilité avait été achevée en 1994, est mort de sa belle mort. Mais peut-être qu’on a simplement dépoussiéré un vieux projet qui date de 1994 pour le rebaptiser « intranet gouvernemental ». En tout cas, le projet « Réseau voies et données » s’était heurté aux exigences du FMI. Difficultés financières à l’époque pour boucler le financement des programmes triennaux d’investissement public mais à en croire certains, à l’époque les obstacles étaient liés à une certaine « conception répressive » qui animait les propositions de l’Inspection générale d’Etat concernant le coût du téléphone. Autre grief, ceux qui voulaient limiter le projet à la seule téléphonie alors qu’il était possible d’imaginer un réseau intégré de voies et données », confiait un des techniciens du projet. En tout cas, Cheikh Tidiane Sakho de l’ADIE ignore tout de ce « Réseau voies et données », même si il reconnaît que « les deux n’ont pas les mêmes orientations, ni les mêmes technologies ». Et de poursuivre qu’en travaillant sur l’Intranet, les experts n’avaient sous les yeux aucun dossier concernant l’ancien projet. Les deux projets ont des similitudes énormes même si, à l’époque, les technologies n’étaient pas si avancées qu’aujourd’hui. Pour le Réseau voies et données, il se limitait à la seule région de Dakar, permettait une réduction des coûts, les communications n’étant pas payantes à l’intérieur du réseau, restriction des communications extérieures permettait également la visioconférence et la messagerie électronique. Ce qu’offre exactement le nouveau projet né « il y a seulement un an », selon le directeur de l’ADIE. L’ancien projet se limitait au building administratif, avec trois centres secondaires localisées respectivement au ministère des finances, à l’Assemblée nationale, au ministères des Affaires étrangères, le tout pour une desserte de 18 stations de raccordement d’abonnés de près de 6.000 postes. Le nouveau projet est plus extensif, il dépasse même la zone pour aller jusqu’à Fann et Rufisque. Au finish, les deux projets on un objectif fondamental en commun : « assurer dans les bonnes conditions, les communications téléphoniques entre agents de l’Etat, tout en offrant les services nouveaux comprenant l’échange de données informatisées et la réduction de la facture téléphonique de l’Etat ». Mais entre-temps, la facture de l’administration, qui s’élevait à 4,6 milliards de francs, est aujourd’hui passée à 8 milliards.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4406/4539 Régulation des télécoms
  • 346/4539 Télécentres/Cybercentres
  • 3119/4539 Economie numérique
  • 1609/4539 Politique nationale
  • 4539/4539 Fintech
  • 510/4539 Noms de domaine
  • 1776/4539 Produits et services
  • 1415/4539 Faits divers/Contentieux
  • 729/4539 Nouveau site web
  • 4392/4539 Infrastructures
  • 1616/4539 TIC pour l’éducation
  • 182/4539 Recherche
  • 244/4539 Projet
  • 2852/4539 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1732/4539 Sonatel/Orange
  • 1568/4539 Licences de télécommunications
  • 272/4539 Sudatel/Expresso
  • 984/4539 Régulation des médias
  • 1215/4539 Applications
  • 1015/4539 Mouvements sociaux
  • 1536/4539 Données personnelles
  • 120/4539 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4539 Mouvement consumériste
  • 358/4539 Médias
  • 645/4539 Appels internationaux entrants
  • 1436/4539 Formation
  • 102/4539 Logiciel libre
  • 1735/4539 Politiques africaines
  • 896/4539 Fiscalité
  • 166/4539 Art et culture
  • 578/4539 Genre
  • 1534/4539 Point de vue
  • 978/4539 Commerce électronique
  • 1489/4539 Manifestation
  • 312/4539 Presse en ligne
  • 125/4539 Piratage
  • 204/4539 Téléservices
  • 924/4539 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4539 Environnement/Santé
  • 320/4539 Législation/Réglementation
  • 339/4539 Gouvernance
  • 1714/4539 Portrait/Entretien
  • 144/4539 Radio
  • 688/4539 TIC pour la santé
  • 266/4539 Propriété intellectuelle
  • 58/4539 Langues/Localisation
  • 1010/4539 Médias/Réseaux sociaux
  • 1876/4539 Téléphonie
  • 190/4539 Désengagement de l’Etat
  • 978/4539 Internet
  • 114/4539 Collectivités locales
  • 378/4539 Dédouanement électronique
  • 1022/4539 Usages et comportements
  • 1027/4539 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/4539 Audiovisuel
  • 2889/4539 Transformation digitale
  • 389/4539 Affaire Global Voice
  • 152/4539 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4539 Service universel
  • 660/4539 Sentel/Tigo
  • 174/4539 Vie politique
  • 1488/4539 Distinction/Nomination
  • 34/4539 Handicapés
  • 694/4539 Enseignement à distance
  • 651/4539 Contenus numériques
  • 585/4539 Gestion de l’ARTP
  • 178/4539 Radios communautaires
  • 1678/4539 Qualité de service
  • 424/4539 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4539 SMSI
  • 450/4539 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2603/4539 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4539 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4539 Internet des objets
  • 170/4539 Free Sénégal
  • 422/4539 Intelligence artificielle
  • 194/4539 Editorial
  • 25/4539 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous