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Interview du DG de l’ADIE dans Le Soleil Business : « Les opérateurs privés peuvent bénéficier de notre infrastructure de fibre optique »

lundi 29 mai 2017

Politique nationale

Avec près de 4 500 km de fibre optique, qui dépassent largement ses besoins, l’Agence De l’informatique de l’Etat (Adie) est assise sur une mine d’or. Dans cet entretien, son Directeur général, M. Cheikh Bakhoum, révèle que des négociations sont en cours avec les opérateurs et les Fournisseurs d’accès à internet (Fai), afin de mettre à leur disposition les capacités résiduelles. Par ailleurs, le Dg est revenu sur le lancement prochain du point d’échange internet et de ses avantages.

Comment voyez-vous le niveau de déploiement de la 4G au Sénégal ?

Depuis quasiment un an l’Etat a donné le feu vert à Orange avec un cahier des charges. L’opérateur a commencé avec les grandes agglomérations. Il est aujourd’hui important de permettre aux autres opérateurs d’avoir la 4G. Le régulateur doit être beaucoup plus exigeant sur le timing et sur la densification du réseau pour qu’au moins les grandes agglomérations, les axes routiers soient couverts. Le Sénégal doit se donner au maximum deux ans pour avoir une couverture normale. Pour faciliter cet accès aux opérateurs, il faudrait penser à faire baisser les coûts d’accès aux fréquences qui sont élevés. Et l’Artp est en train d’y réfléchir d’ailleurs pour un accès plus correct.

Avec une fibre optique de 4 500 km, est-ce que l’Adie n’a pas un rôle à y jouer ?

Tout à fait. Pour le déploiement de la fibre optique qui doit connecter les BTS 4G, l’Adie a un grand rôle à jouer. Nous avons déployé, en moins de deux ans, presque 4 500 km de fibre optique à travers le territoire national. Et effectivement, les opérateurs peuvent bénéficier de cette infrastructure. Nous les appelons à l’utiliser pour pouvoir, très rapidement, couvrir le territoire.

Est-ce qu’il y a assez de place pour les opérateurs ?

A titre d’exemple, le multiplexage d’onde sur la paire de fibre optique est l’une de ces technologies actuelles utilisées dans le cadre du projet Large Bande Sénégal par l’Adie. Cette technologie va permettre de démultiplier les capacités de l’infrastructure de Fibre Optique déployée partout au Sénégal. Cela permet d’avoir une plus grande capacité aujourd’hui disponible pour les opérateurs télécoms et les Fai (Fournisseurs d’accès Internet). En effet, sur la douzaine de paires de fibre d’un câble, l’Adie n’en utilise au maximum que deux paires. Cela laisse déjà en termes de fibre noire une dizaine de paires utilisables par le secteur privé. Un tel usage doit leur permettre de réduire les coûts d’investissements sur les infrastructures et par conséquent les coûts d’exploitation. Ce qui va permettre de baisser le coût final pour l’usager. Nous avons déjà commencé à discuter avec les opérateurs et nous espérons trouver un accord très prochainement.

Dans cette dynamique de donner l’internet à tous, est-ce que les Fai ne devraient pas être des partenaires de premier plan ?

L’Etat du Sénégal, à travers le ministère des postes et des télécommunications, a attribué, fin 2016, trois licences d’accès internet à trois fournisseurs. Il s’agit précisément de Waaw Sa, Africa Access et Arc informatique, toutes des sociétés de droit sénégalais. Ce sont des partenaires naturels qui vont utiliser l’infrastructure de l’Adie pour se déployer sur le territoire national. C’est ce qui va permettre de démocratiser l’accès.

Pouvez-vous nous parler du « Point d’échange internet » que vous vous apprêtez à lancer ?

C’est un point où l’ensemble des opérateurs qui ont un réseau vont pouvoir se retrouver et échanger des trafics. Ce qui va permettre que les contenus, qui sont hébergés au Sénégal, puissent rester ici. Par exemple avant, un client d’Orange pour accéder à un contenu hébergé par Expresso, était obligé d’aller à l’étranger pour revenir au Sénégal pour y avoir accès. Donc, grâce à ce point d’échange internet, tout le trafic va rester au Sénégal. Le Sénégal va être autonome, mais va aussi faire des économies sur l’utilisation de la bande passante internationale qui coûte excessivement cher et qui fait que l’internet est très cher au Sénégal. Ça a été un déclic dans beaucoup d’autres pays et il permet un meilleur débit. Parce que, quand c’est un trafic local, le débit est plus important, donc la qualité de l’internet va s’améliorer fortement. Et nous l’avons fait avec tous les acteurs, que ça soit les opérateurs de téléphonie ou les Fai qui possèdent un réseau et qui ont des clients.

C’est un point essentiel pour la souveraineté numérique. Grâce à ce point d’échange nous pourrons véritablement avoir un vrai trafic local et non pas systématiquement utiliser la bande passante internationale pour accéder au trafic local. C’est un projet que nous avons pratiquement bouclé. D’ici un mois ou deux, le Sénégal lancera son « Point d’échange internet ».

Quels sont les autres projets en cours ?

Nous allons aussi mettre en place une PKI nationale, c’est une infrastructure de gestion de clé qui permet d’avoir une confiance numérique. On pourra mieux sécuriser les applications que nous utilisons au sein de l’administration, mais également avoir une vraie identification numérique au Sénégal. C’est presque finalisé. Nous travaillons aussi sur les projets de dématérialisation de procédures. Donc, aujourd’hui, nous avons réussi à dématérialiser le certificat d’urbanisme, le certificat de conformité. Nous avons d’ailleurs organisé des formations pour les préfets et les maires pour qu’ils puissent aussi, au-delà du permis de construire, que nous avons déjà dématérialisé, délivrer des certificats d’urbanisme et de conformité dans la plateforme Teledac (Teledemande d’Actes administratifs).

Toujours dans la dématérialisation, nous travaillons avec le ministère de la Fonction publique dans le cadre du projet du fichier unifié qui est une plateforme de gestion des ressources humaines au niveau de l’Etat. Ce qui va nous permettre de pouvoir gérer tous les actes d’administration au sein du ministère, mais d’avoir une meilleure gestion des effectifs et de la masse salariale.

Est-ce que ces projets ne vont pas se limiter à la capitale ?

Nous sommes en train de construire au moins sept antennes régionales, selon les pôles du Plan Sénégal Emergent, ce qui va permettre d’intervenir via ces pôles. Mais nous travaillons avec toutes les structures décentralisées, afin de les rendre plus efficaces.

O. Fall

(Source : Le Soleil Business, 29 mai 2017)

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