OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Octobre > Internet : l’accès reste difficile en Afrique - Des experts ont réfléchi sur (…)

Internet : l’accès reste difficile en Afrique - Des experts ont réfléchi sur la question cette semaine à Dakar

samedi 18 octobre 2008

Noms de domaine

Internet tarde à se développer en Afrique. Le continent ne représente qu’une infime part du marché mondial des contenus Internet. De vrais problèmes d’accessibilité existent encore dans nombre de pays. Du 13 au 16 octobre à Dakar, des spécialistes ont plaidé pour le développement des noms de domaine sur le continent.

En terme de gestion générale d’Internet et de son accès, l’Afrique tient encore la queue du peloton mondial. Seuls 4,99% de sa population a accès à internet, quand en Europe et aux Etats-Unis ce taux est de 41,18%, selon l’Observatoire sur les systèmes d’Information, les Réseaux et les Inforoutes du Sénégal (Osiris). Le contenu Internet africain représente à peine 3% du marché mondial. Sur près de 180 millions de noms de domaine recensés dans le monde, le continent se classe loin derrière d’autres régions du globe. L’Afrique de l’Ouest, par exemple, ne compte que 10 000 noms de domaine.

Comment expliquer ce retard du continent ? Plusieurs raisons sont souvent citées. Dans une interview accordée aux Afriques Mouhamet Diop, fondateur de Kheweul.com, un registrar [1] africain, estime que le « premier facteur explicatif est relatif à la gestion des noms de domaines ». La gestion universitaire et associative sont plus développées que la gestion marketing, explique-t-il.

Très peu d’entreprises tirent profit d’internet

En outre, alors que tout le monde s’accorde à dire qu’Internet est d’une grande utilité de nos jours, « très peu d’entreprises africaines tirent profit de ses potentialités », indique Mouhamet Diop. Lequel évoque aussi, en troisième lieu, le manque de maturité du marché africain de production de contenu.

Cette semaine, des experts venus de plusieurs pays de la sous-région ouest africaine, se sont penchés sur la question à Dakar. Ils ont réfléchi dans le cadre d’un séminaire de 4 jours sur le thème : « Gouvernance et Développement des technologies de l’Internet ». A cette occasion, ils ont notamment plaidé pour un développement de noms de domaines en Afrique.

La responsable pour la zone Afrique de l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) [2], Anne Rachel Inne, également présente à cette rencontre, est revenue sur la complexité des modalités d’accréditation et de délégation pour la gestion des noms de domaines. Elle a déploré que « certains pays continuent de gérer leurs noms de domaines à partir d’autres pays que le leur ». Il s’agit là d’un véritable « manque à gagner » qui peut s’expliquer par le nombre réduit de registrar. L’Afrique en compte 3 sur 942 installés dans le monde.

Ndèye Maïmouna Diop Diagne, directrice des Technologies de l’Information et de la communication du Sénégal citée par Osiris considère quant à elle, qu’en Afrique subsaharienne, « le déploiement limité et lent des télécommunications, de même que sa pénétration inégale dans les villes et les zones rurales sont les plus grands obstacles à la création d’un service accru ».

Beaucoup reste donc à faire en Afrique. Mais une mesure annoncée par l’ICANN, en juin dernier, pourrait contribuer, si elle est mise en œuvre, à accélérer le développement d’Internet sur le continent. Il s’agit de la libéralisation des extensions génériques de noms de domaines [3]. Cette décision permettrait une plus grande implication dans le processus d’Internet de différentes communautés linguistiques présentes dans le monde. Une chance pour l’Afrique qui compte à elle seule plus de 30 % des langues parlées dans le monde.

Stéphane Ballong

(Source : Afrik.com, 18 octobre 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2553/2796 Régulation des télécoms
  • 235/2796 Télécentres/Cybercentres
  • 1932/2796 Economie numérique
  • 1063/2796 Politique nationale
  • 2796/2796 Fintech
  • 332/2796 Noms de domaine
  • 1047/2796 Produits et services
  • 933/2796 Faits divers/Contentieux
  • 478/2796 Nouveau site web
  • 2733/2796 Infrastructures
  • 1092/2796 TIC pour l’éducation
  • 135/2796 Recherche
  • 171/2796 Projet
  • 1843/2796 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1115/2796 Sonatel/Orange
  • 951/2796 Licences de télécommunications
  • 261/2796 Sudatel/Expresso
  • 626/2796 Régulation des médias
  • 772/2796 Applications
  • 650/2796 Mouvements sociaux
  • 971/2796 Données personnelles
  • 101/2796 Big Data/Données ouvertes
  • 365/2796 Mouvement consumériste
  • 248/2796 Médias
  • 420/2796 Appels internationaux entrants
  • 1042/2796 Formation
  • 78/2796 Logiciel libre
  • 1211/2796 Politiques africaines
  • 599/2796 Fiscalité
  • 124/2796 Art et culture
  • 385/2796 Genre
  • 857/2796 Point de vue
  • 642/2796 Commerce électronique
  • 1102/2796 Manifestation
  • 231/2796 Presse en ligne
  • 96/2796 Piratage
  • 140/2796 Téléservices
  • 611/2796 Biométrie/Identité numérique
  • 205/2796 Environnement/Santé
  • 243/2796 Législation/Réglementation
  • 234/2796 Gouvernance
  • 1051/2796 Portrait/Entretien
  • 101/2796 Radio
  • 456/2796 TIC pour la santé
  • 194/2796 Propriété intellectuelle
  • 57/2796 Langues/Localisation
  • 663/2796 Médias/Réseaux sociaux
  • 1208/2796 Téléphonie
  • 132/2796 Désengagement de l’Etat
  • 594/2796 Internet
  • 87/2796 Collectivités locales
  • 266/2796 Dédouanement électronique
  • 811/2796 Usages et comportements
  • 667/2796 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 363/2796 Audiovisuel
  • 1933/2796 Transformation digitale
  • 242/2796 Affaire Global Voice
  • 110/2796 Géomatique/Géolocalisation
  • 204/2796 Service universel
  • 425/2796 Sentel/Tigo
  • 139/2796 Vie politique
  • 934/2796 Distinction/Nomination
  • 38/2796 Handicapés
  • 462/2796 Enseignement à distance
  • 496/2796 Contenus numériques
  • 381/2796 Gestion de l’ARTP
  • 126/2796 Radios communautaires
  • 1089/2796 Qualité de service
  • 275/2796 Privatisation/Libéralisation
  • 106/2796 SMSI
  • 341/2796 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1646/2796 Innovation/Entreprenariat
  • 892/2796 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 40/2796 Internet des objets
  • 101/2796 Free Sénégal
  • 372/2796 Intelligence artificielle
  • 238/2796 Editorial
  • 12/2796 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous