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Internet dans les industries sénégalaises par Philippe Barry et Hamidou Diop*

vendredi 18 janvier 2002

Economie numérique

L’étude menée par Philippe Barry et Hamidou Diop porte sur « L’appropriation de Internet dans les moyennes et grandes industries sénégalaises ». Les deux auteurs qui sont des experts du secteur privé sénégalais estiment que les entreprises industrielles se sont relativement bien
appropriées l’outil Internet, à travers l’utilisation du courrier électronique. Il n’en demeure pas moins que l’impact d’Internet dans le
fonctionnement desdites entreprises reste négligeable, constatent-ils.

Cette situation découle d’un certain nombre de raisons liées notamment à l’inexistence du commerce électronique, l’absence sur Internet de
contenus « sénégalais » et la faible appropriation d’Internet dans l’Administration sénégalaise, les organisations du secteur privé etc.. Selon les
conclusions de cette étude, "Internet s’avère être un outil d’information et de communication indispensable aux activités de 67% des
entreprises industrielles connectées au réseau mondial. Dans 24% d’entre elles, Internet constitue un instrument très important, dans 43%
important, 22% peu important et 11% sans importance".

Pour tirer le maximum profit des avantages d’Internet , le personnel a été formé dans 50% des entreprises industrielles connectées au réseau
mondial. En outre, des emplois liés à l’Informatique et Internet ont été créés dans 43% des entreprises industrielles connectées au réseau
mondial. L’outil informatique a également fait une percée dans les banques et diverses entreprises du secteur tertiaire.

Selon les chiffres cités, 54% des entreprises industrielles connectées à Internet bénéficient par réseau télématique de services bancaires. Par
ailleurs, 13% des entreprises industrielles connectées à Internet bénéficient d’autres services par réseau télématique. Les auteurs citent un
certain nombre de raisons qui freinent la généralisation d’Internet. Pour certains, Internet constitue une charge financière non négligeable
alors que pour d’autres, les risques d’utilisation par le personnel à d’autres fins que professionnelles sont assez élevées. Une troisième est
relative au la perception de certains selon laquelle « l’utilisation d’Internet ne se justifie pas dans le cadre de leur fonction ». Ainsi, dans 20%
des entreprises industrielles connectées au réseau mondial, le coût d’Internet constitue un obstacle majeur à la généralisation de l’accès au
personnel d’encadrement et dans 24% des entreprises industrielles sa généralisation est prématurée.

Pour Philippe Barry et Hamidou Diop, les véritables effets d’Internet restent encore à découvrir dans les entreprises industrielles. Dans 78%
des entreprises industrielles connectées au réseau mondial, on considère qu’Internet offre de nombreuses opportunités. Les avantages
mentionnés se limitent toutefois à : "l’abaissement de frais de communications téléphoniques, de fax et de courrier express, et la recherche
d’informations à caractère professionnelles et générales". A cause de ces facteurs, Internet n’est pas encore perçu comme : un puissant outil
commercial (commerce électronique), un performant outil de gestion et un instrument adéquat pour la réalisation d’études de produits et de
marchés.

Selon les résultats publiés dans l’étude de Barry et Diop, "dans 43% des entreprises industrielles connectées au réseau mondial on considère
qu’Internet peut perturber leur bon fonctionnement pour deux raisons" . Cette position découle du fait que certains pensent à la transmission
de virus et la confidentialité de certaines informations. En conclusion, Philippe Barry et Hamidou Diop estiment que le degré d’informatisation
des entreprises industrielles au Sénégal est satisfaisant et la tendance à augmenter le parc informatique s’accentue. En outre, font-il
remarquer, se connecter à Internet entre de plus en plus dans les habitudes des entreprises et du personnel. Cependant, globalement, l’outil
Internet n’est pas encore suffisamment utilisé pour capter les mutations technologiques.

*Experts du secteur privé

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