OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Mars 2016 > Interdits de WhatsApp et Skype… les internautes marocains se rebellent

Interdits de WhatsApp et Skype… les internautes marocains se rebellent

jeudi 3 mars 2016

Régulation des télécoms

Au Maroc, c’en est fini des appels gratuits via WhatsApp, Skype, Viber ou Facebook Messenger sur les smartphones. L’Agence nationale de réglementation des télécommunications marocaine a tout bloqué pour préserver l’oligopole des agences de télécommunications marocaines. Mais les internautes marocains ne se laissent pas faire et ripostent sur les hashtags #OpeUnlike et #VoIP.

En décembre, l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) expliquait sa décision de bloquer les appels via les applications telles que WhatsApp, Viber et Skype qui permettent de téléphoner gratuitement en passant par Internet. L’ANRT s’est ensuite justifiée en dénonçant la concurrence déloyale de ces applications pour les opérateurs de télécommunication au Maroc. Jusqu’à récemment toutefois, les appels en 3G et 4G étaient bloqués, mais il restait aux utilisateurs la possibilité de passer leurs appels en utilisant un réseau wifi. Ce n’est désormais plus le cas. Il leur faut désormais passer par les opérateurs traditionnels et payer au prix fort leurs communications.

Pour Sarah (pseudonyme), notre Observatrice au Maroc, cette décision va affecter les Marocains au niveau financier, mais aussi personnel.

Depuis janvier, les actions pour protester contre ce blocage se multiplient. Plusieurs internautes actifs sur les réseaux sociaux, peu convaincus par les arguments légaux avancés par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications, ont très tôt appelé au boycott des opérateurs de télécom au Maroc. Dans une vidéo visionnée plus de 500 000 fois, l’un d’eux, Amine Raghib, rappelait qu’Internet devait rester libre et accessible par tous. Marouane Lamharzi, créateur de l’application Sybla TV, a aussi lancé l’idée de la campagne « unlike » des pages Facebook des opérateurs de télécom.

Après un appel au ‘unlike’, les trois grands opérateurs ont perdu 150 000 fans en un week end

Après cet appel, les trois grands opérateurs, Inwi, Maroc Télécom, Méditel, ont perdu 150 000 fans en un week-end. L’idée est que tous les utilisateurs qui ont aimé les pages Facebook de leurs opérateurs retirent leur « like ». Il ne restera bientôt plus que les « like » achetés à des utilisateurs étrangers.

Nos vies pâtissent de tous ces blocages

Nos vies pâtissent de tous ces blocages. Je travaille dans une entreprise multinationale américaine basée au Maroc et j’utilise mon smartphone pour passer des appels vocaux gratuits à l’international. Je suis chaque jour en communication avec des clients aux États-Unis, en Égypte ou en Arabie Saoudite. Là, je ne peux plus le faire. Cela nous pénalise sur le plan professionnel.

Ma vie personnelle est également directement affectée. Mon mari vit à Paris et c’est grâce à ces appels vocaux gratuits via Skype ou Viber que nous restons en contact au quotidien. En plus de nous avoir coupés sans même nous l’annoncer l’utilisation d’Internet pour passer ces appels, les opérateurs de télécommunication ont augmenté le coût des appels à l’international.

Je ne veux pas avoir à payer davantage, alors j’ai téléchargé une application pour contourner le blocage. Elle s’appelle Betternet. Il y en a d’autres. Tout le monde s’échange de bons conseils pour continuer à appeler gratuitement. Des applications comme Betternet permettent de changer l’adresse IP. Du coup, quand je passe un appel de Casablanca, je suis localisée à Londres.

Les opérateurs regrettent d’avoir mis sur le marché de cartes prépayées pour Internet

Ces blocages ne sont pas un moyen de limiter la liberté d’expression, c’est un problème économique. Je pense que les opérateurs regrettent d’avoir mis sur le marché de cartes prépayées pour Internet, qui étaient utilisées pour passer des appels.

Sarah Maroc (Les observateurs)

(Source : France24, 4 mars 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2058/2224 Régulation des télécoms
  • 173/2224 Télécentres/Cybercentres
  • 1590/2224 Economie numérique
  • 829/2224 Politique nationale
  • 2224/2224 Fintech
  • 253/2224 Noms de domaine
  • 816/2224 Produits et services
  • 692/2224 Faits divers/Contentieux
  • 379/2224 Nouveau site web
  • 2151/2224 Infrastructures
  • 792/2224 TIC pour l’éducation
  • 90/2224 Recherche
  • 121/2224 Projet
  • 1385/2224 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 861/2224 Sonatel/Orange
  • 776/2224 Licences de télécommunications
  • 132/2224 Sudatel/Expresso
  • 461/2224 Régulation des médias
  • 600/2224 Applications
  • 494/2224 Mouvements sociaux
  • 777/2224 Données personnelles
  • 60/2224 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2224 Mouvement consumériste
  • 179/2224 Médias
  • 322/2224 Appels internationaux entrants
  • 693/2224 Formation
  • 45/2224 Logiciel libre
  • 840/2224 Politiques africaines
  • 407/2224 Fiscalité
  • 84/2224 Art et culture
  • 284/2224 Genre
  • 701/2224 Point de vue
  • 480/2224 Commerce électronique
  • 706/2224 Manifestation
  • 156/2224 Presse en ligne
  • 62/2224 Piratage
  • 105/2224 Téléservices
  • 419/2224 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2224 Environnement/Santé
  • 156/2224 Législation/Réglementation
  • 167/2224 Gouvernance
  • 822/2224 Portrait/Entretien
  • 73/2224 Radio
  • 337/2224 TIC pour la santé
  • 133/2224 Propriété intellectuelle
  • 29/2224 Langues/Localisation
  • 507/2224 Médias/Réseaux sociaux
  • 919/2224 Téléphonie
  • 96/2224 Désengagement de l’Etat
  • 485/2224 Internet
  • 57/2224 Collectivités locales
  • 189/2224 Dédouanement électronique
  • 497/2224 Usages et comportements
  • 529/2224 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2224 Audiovisuel
  • 1351/2224 Transformation digitale
  • 191/2224 Affaire Global Voice
  • 76/2224 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2224 Service universel
  • 330/2224 Sentel/Tigo
  • 87/2224 Vie politique
  • 727/2224 Distinction/Nomination
  • 17/2224 Handicapés
  • 336/2224 Enseignement à distance
  • 319/2224 Contenus numériques
  • 292/2224 Gestion de l’ARTP
  • 89/2224 Radios communautaires
  • 802/2224 Qualité de service
  • 212/2224 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2224 SMSI
  • 224/2224 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2224 Innovation/Entreprenariat
  • 657/2224 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2224 Internet des objets
  • 85/2224 Free Sénégal
  • 165/2224 Intelligence artificielle
  • 97/2224 Editorial
  • 11/2224 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous