OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Novembre 2022 > Intelligence artificielle : le Maroc se dote d’un “Dôme” pour promouvoir (…)

Intelligence artificielle : le Maroc se dote d’un “Dôme” pour promouvoir l’IA en Afrique

samedi 12 novembre 2022

Intelligence artificielle

L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), à travers le Centre International d’Intelligence Artificielle du Maroc (Ai Movement), a inauguré, le 9 Novembre à Rabat, le Dôme de l’Intelligence Artificielle. Cette nouvelle infrastructure, l’une des plus importantes en Afrique, se veut un laboratoire de recherche entièrement dédié à la promotion de l’intelligence artificielle à l’échelle nationale et continentale.

Situé sur le campus de l’UM6P de Rabat – Technopolis, le Dôme de l’Intelligence Artificielle est un nouveau bâtiment qui permettra de regrouper plusieurs acteurs de l’IA, dans le but de stimuler la recherche scientifique dans ce domaine. Son inauguration couronne ainsi plusieurs mois d’initiatives pionnières dans le domaine de l’intelligence artificielle, pour le Maroc et plus largement pour l’Afrique.

A cette occasion, l’UM6P a organisé une conférence du 9 au 11 Novembre 2022, réunissant d’éminents experts nationaux et internationaux pour dresser un état des lieux des avancées mondiales dans le domaine de l’IA et identifier les nouveaux défis qu’elle soulève. Il s’agit aussi de discuter des applications émergentes pour répondre aux objectifs du développement durable du continent africain et débattre des implications éthiques de l’IA.

Cette conférence a été également l’occasion de récompenser les trois meilleurs projets d’un hackathon sous le thème « l’IA pour l’autonomisation des femmes et l’égalité des genres », organisé par Ai Movement en partenariat avec ONU Femmes Maroc. Une initiative qui vise à promouvoir l’inclusion des femmes grâce à l’intelligence artificielle.

Un laboratoire de recherche avec une vision panafricaine
« C’est un dôme qui prendra la forme d’un vrai laboratoire de recherche, de développement, d’innovation et de transferts de technologies. L’idée est de regrouper au sein de cette infrastructure tous les ingrédients nécessaires au développement de l’intelligence artificielle au Maroc, et plus globalement en Afrique. » C’est en ces termes qu’Amal El Fallah Seghrouchni, présidente exécutive d’Ai Movement, décrit pour Cio Mag la nouvelle infrastructure technologique qui sera amenée à stimuler l’innovation et les partenariats dans le domaine de l’IA à l’échelle de tout un continent.

Par ailleurs, ce nouveau hub africain arrive à point nommé, tant l’intelligence artificielle se confronte en Afrique à des particularités qui nécessitent des réflexions profondes sur les grandes orientations à adopter. L’objectif étant de placer l’humain au cœur des travaux de recherches et des applications de l’IA. Dans ce sens, Amal El Fallah Seghrouchni insiste sur l’apport de l’intelligence artificielle dans la résolution de problématiques inhérentes au continent africain. « L’intelligence artificielle nous permettra de faire un leapfrog pour résoudre un certain nombre de problèmes. Je pense que dans les pays africains, nous devons accélérer la cadence du développement technologique car nous sommes en retard. Et c’est l’intelligence artificielle qui nous permettra de rattraper ce retard, dans tous les domaines comme l’agriculture, la santé ou le développement durable », précise-t-elle.

Éducation et santé : quelles applications de l’IA ?

Parmi les nombreux champs d’application de l’intelligence artificielle, certains secteurs apparaissent comme prioritaires pour de nombreux pays en voie de développement. Il s’agit notamment des secteurs sociaux, comme l’éducation ou la santé, qui impactent le développement socio-économique des populations.

Dès lors, comment peut-on utiliser à bon escient la technologie de l’IA au profit du développement de l’éducation ou de la santé ? A cette question, Amal El Fallah Seghrouchni répond à travers des exemples concrets. « Dans le domaine de l’éducation, il est possible de faire de l’apprentissage sur machine, le tout étant piloté par l’IA. Le professeur, qui donne un cours classique à ses élèves, peut se faire aider par des outils pédagogiques conçus par l’intelligence artificielle », explique-t-elle, tout en nuançant que l’IA doit être au service du professeur, sans le remplacer. Par ailleurs, la présidente d’Ai Movement évoque aussi l’apport de l’intelligence artificielle dans le serious gaming, un concept largement utilisé notamment par les entreprises pour former des collaborateurs en alliant le ludique au professionnel. Notre interlocutrice cite également l’exemple de l’apprentissage immersif, dans lequel l’environnement immersif est assisté par l’intelligence artificielle. « Ce domaine d’application, largement développé à l’échelle international, mériterait de l’être tout autant au Maroc et en Afrique », insiste l’experte en IA.

Concernant le domaine de la santé, Amal El Fallah Seghrouchni abonde dans le même sens en expliquant que l’intérêt de l’IA est d’assister les professionnels de la santé dans leurs tâches quotidiennes. « Par exemple, face au manque de médecins ou de radiologues, il est possible de lire des radiologies détaillées en utilisant des techniques d’IA », explique-t-elle. Ainsi, dans le domaine du diagnostic médical, l’intelligence artificielle est tout autant utile pour le médecin que pour le patient.

En conclusion, notre interlocutrice reste convaincue que pour ces deux domaines, la santé et l’éducation, « le nombre d’outils que nous pouvons développer grâce à l’intelligence artificielle n’a de limites que notre imagination. »

Abdelali Adil

(Source : CIO Mag, 11 novembre 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4484/5454 Régulation des télécoms
  • 348/5454 Télécentres/Cybercentres
  • 3505/5454 Economie numérique
  • 1995/5454 Politique nationale
  • 5454/5454 Fintech
  • 512/5454 Noms de domaine
  • 1993/5454 Produits et services
  • 1441/5454 Faits divers/Contentieux
  • 741/5454 Nouveau site web
  • 4931/5454 Infrastructures
  • 1693/5454 TIC pour l’éducation
  • 186/5454 Recherche
  • 242/5454 Projet
  • 3413/5454 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1753/5454 Sonatel/Orange
  • 1584/5454 Licences de télécommunications
  • 272/5454 Sudatel/Expresso
  • 1118/5454 Régulation des médias
  • 1429/5454 Applications
  • 1190/5454 Mouvements sociaux
  • 1565/5454 Données personnelles
  • 126/5454 Big Data/Données ouvertes
  • 594/5454 Mouvement consumériste
  • 359/5454 Médias
  • 642/5454 Appels internationaux entrants
  • 1766/5454 Formation
  • 92/5454 Logiciel libre
  • 2090/5454 Politiques africaines
  • 1163/5454 Fiscalité
  • 172/5454 Art et culture
  • 574/5454 Genre
  • 1622/5454 Point de vue
  • 996/5454 Commerce électronique
  • 1462/5454 Manifestation
  • 316/5454 Presse en ligne
  • 124/5454 Piratage
  • 204/5454 Téléservices
  • 896/5454 Biométrie/Identité numérique
  • 302/5454 Environnement/Santé
  • 402/5454 Législation/Réglementation
  • 338/5454 Gouvernance
  • 1843/5454 Portrait/Entretien
  • 144/5454 Radio
  • 827/5454 TIC pour la santé
  • 322/5454 Propriété intellectuelle
  • 60/5454 Langues/Localisation
  • 1083/5454 Médias/Réseaux sociaux
  • 1953/5454 Téléphonie
  • 190/5454 Désengagement de l’Etat
  • 1000/5454 Internet
  • 115/5454 Collectivités locales
  • 396/5454 Dédouanement électronique
  • 1190/5454 Usages et comportements
  • 1024/5454 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/5454 Audiovisuel
  • 3491/5454 Transformation digitale
  • 382/5454 Affaire Global Voice
  • 152/5454 Géomatique/Géolocalisation
  • 310/5454 Service universel
  • 660/5454 Sentel/Tigo
  • 174/5454 Vie politique
  • 1509/5454 Distinction/Nomination
  • 34/5454 Handicapés
  • 686/5454 Enseignement à distance
  • 727/5454 Contenus numériques
  • 584/5454 Gestion de l’ARTP
  • 178/5454 Radios communautaires
  • 1732/5454 Qualité de service
  • 424/5454 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5454 SMSI
  • 458/5454 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2811/5454 Innovation/Entreprenariat
  • 1323/5454 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5454 Internet des objets
  • 170/5454 Free Sénégal
  • 607/5454 Intelligence artificielle
  • 196/5454 Editorial
  • 22/5454 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous