Insertion et auto-emploi des couches vulnérables dans le secteur du numérique : L’ADIE prédispose 100 jeunes
samedi 23 décembre 2017
L’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie), à travers un programme de formation des couches vulnérables, a formé au total 100 jeunes dans les domaines du webmastering, de l’infographie, de la maintenance, ainsi que du système de gestion de bases de données. S’adressant aux récipiendaires des parchemins au cours d’une cérémonie hier, vendredi 22 décembre, le Directeur général de l’Adie fait savoir que lesdites attestations doivent certes, servir à leur insérer dans les entreprises, mais surtout leur permettre de créer leur propre emploi.
Ils sont au total 100 jeunes issus des couches vulnérables, notamment des personnes vivants avec un handicap à recevoir leur parchemin, après une formation qu’ils ont débutée depuis le 2 mai dernier. En effet, ces jeunes ont été capacités dans les domaines du webmastering, de l’infographie, de la maintenance, ainsi que du système de gestion de bases de données. La maitrise d’œuvre n’est rien d’autre que l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie) à travers un programme destiné aux couches vulnérables, géré par la Direction de la solidarité numérique.
Venu remettre aux jeunes formés leur attestation de fin de formation, le Directeur général de l’Adie, Cheikh Bakhoum explique tout d’abord le sens dudit programme. Pour lui, ledit programme vise à accompagner les couches fragiles au Sénégal, qui représentent 15% de la population du pays. Il estime ainsi que la formation dont vient de bénéficier la promotion 2017, doit leur permettre « d’avoir une meilleure insertion dans la vie professionnelle ». Informant que ladite formation a permis à ces jeunes de se familiariser aux outils informatiques, il espère que « ces récipiendaires vont être des créateurs de Start up dans le secteur des technologies de l’information et de la communication ».
Mieux, pour contribuer à la modernisation accélérée de l’administration sénégalaise, M. Bakhoum compte sur cette promotion pour participer, dès 2018, au concours eGovLab Challenge, lancé cette année par l’Adie. Toutefois, il espère aussi que cette capacitation sera à même de faciliter leur insertion dans les sociétés existantes, que ce soit dans le privé, comme dans le public.
Témoignant au nom de l’ensemble des 100 récipiendaires, Aminata Sané qui a salué l’initiative de l’Adie visant à faciliter leur insertion socioprofessionnelle, a pour autant fait quelques demandes. Elle a ainsi réclamé un suivi des récipiendaires, un financement de leurs projets, sans oublier l’accompagnement des stars up.
Jean Michel Diatta
(Source : Sud Quotidien, 23 décembre 2017