OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Août 2024 > Indice de préparation à l’intelligence artificielle : les 10 pays africains (…)

Indice de préparation à l’intelligence artificielle : les 10 pays africains les mieux classés

samedi 10 août 2024

Intelligence artificielle

Selon le dernier indice de préparation à l’intelligence artificielle (IA) d’Oxford Insights, seuls 8 pays africains ressortent avec des scores supérieurs à 40 sur 100, révélant un continent extrêmement hétérogène.

Retard infrastructurel, manque de compétences, fractures numériques...
l’Afrique accuse un lourd déficit de préparation face aux immenses défis posés par l’émergence de l’intelligence artificielle. Le classement des pays selon l’indice mondial de préparation à l’intelligence artificielle (IA) 2023 d’Oxford Insights souligne un important retard de l’Afrique comparé aux nations les plus avancées.

Avec un score moyen de 31,6 points sur 100 pour l’ensemble du continent, l’Afrique accuse un énorme retard face aux 84,8 points des États-Unis, pays en tête du classement.

Ce faible niveau de préparation moyen cache en réalité de fortes disparités entre les pays africains eux-mêmes. Seuls quelques nations émergent avec des scores honorables. Mais la grande majorité des pays africains stagnent à des niveaux très bas de préparation à l’IA, à l’image de la Centrafrique (12,9) ou du Tchad (14,6).

Selon le récent rapport de l’OCDE intitulé « Africa’s Development Dynamics 2024 : Skills, jobs and productivity », les écarts se creusent également avec les autres régions en développement. Alors que l’Asie, hors pays à hauts revenus, affiche une moyenne de 43,1 points, et l’Amérique latine et Caraïbes 42,1 points, l’Afrique fait véritablement figure de région la plus en retard mondialement.

Ce large fossé avec le reste du monde s’explique par le manque criant d’infrastructures numériques, de capacités technologiques et de main-d’œuvre qualifiée dans les domaines de pointe sur le continent africain. Il souligne l’immense défi à relever pour permettre à l’Afrique de tirer pleinement parti du potentiel de l’intelligence artificielle émergente.

Le couperet de l’IA sur une Afrique à deux vitesses

Le classement des 10 premiers pays africains dans l’indice de préparation à l’IA met en lumière les profondes disparités qui existent sur le continent en matière de développement numérique et d’infrastructures technologiques.

En tête, on retrouve des pays relativement plus avancés comme Maurice avec un indice de préparation à l’IA de 53,3 ; l’Égypte (52,7) et l’Afrique du Sud (47,3) qui dépassent les 45 points, bénéficiant d’un secteur technologique plus développé et d’investissements conséquents dans les infrastructures numériques ces dernières années.

Viennent ensuite Tunisie (46,1), le Rwanda (45,4), le Maroc (43,3) et le Sénégal (42,6), qui font de l’intégration des nouvelles technologies une priorité.

Enfin, des pays comme le Bénin (41,4), le Kenya (40,2) et le Nigéria (39,9) ferment la marche des dix premiers malgré des scores inférieurs à 42 points. Ce qui reflète des défis persistants en termes d’infrastructures, de réglementations adaptées et de formations aux compétences numériques sur leurs territoires.

Ces écarts importants entre les pays témoignent des réalités contrastées en Afrique. Certains ont amorcé leur transformation numérique tandis que d’autres restent à la traîne, pénalisés par un manque d’investissements, d’infrastructures de base comme l’électrification ou la connectivité haut débit.

Le fossé se creuse également entre les grandes métropoles africaines bien équipées et connectées, et les zones rurales et reculées qui concentrent la majorité de la population et restent largement déconnectées du monde numérique émergent.

Ces disparités majeures au sein même du continent africain illustrent les défis colossaux à relever de manière urgente et coordonnée par les gouvernements afin de préparer l’ensemble des pays à l’ère de l’intelligence artificielle qui s’annonce.

L’urgence de former

Pourtant, la demande en compétences numériques avancées ne cesse d’augmenter en Afrique, portée par ce que les experts appellent « la quatrième révolution industrielle ». Selon le rapport de l’OCDE, seulement 9% de la population africaine âgée de 15 à 24 ans possède des compétences informatiques de base, et à peine 2% maîtrisent la programmation.

Dans un sondage réalisé par l’UNESCO auprès de 32 États membres africains, 27 d’entre eux ont déclaré qu’actualiser les systèmes d’éducation et de formation pour dispenser des compétences en IA était une priorité urgente.

« Avec 70% des travailleurs en ligne étant des développeurs de logiciels, l’Afrique fournissait 5,5% de la main-d’œuvre mondiale en ligne en 2020, devant l’Amérique latine (3,5%) mais loin derrière l’Asie en développement (65,5%) », explique le rapport de l’OCDE.

Risque de marginalisation économique

Il faut dire que ce retard de l’Afrique dans la course à l’IA pourrait avoir des conséquences économiques majeures. Face à ces enjeux, l’Afrique doit accélérer ses investissements dans le numérique, le développement des infrastructures et la formation de sa main-d’œuvre aux compétences de pointe, sous peine de se retrouver davantage marginalisée dans l’économie mondiale en pleine mutation technologique.

Une transition réussie vers l’IA permettrait en revanche d’exploiter pleinement le potentiel de productivité et d’innovation de cette technologie prometteuse.

Les 10 pays africains les mieux classés dans le Global AI Readiness Index

Pays Score/100 Rang en Afrique
Maurice 53,3 1er
Egypte 52,7 2ème
Afrique du Sud 47,3 3ème
Tunisie 46,1 4ème
Rwanda 45,4 5ème
Maroc 43,3 6ème
Senegal 42,6 7ème
Benin 41,4 8ème
Kenya 40,2 9ème
Nigeria 39,9 10ème

Modeste Kouamé

(Source : Le 360 Afrique, 10 août 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6433/7232 Régulation des télécoms
  • 519/7232 Télécentres/Cybercentres
  • 4947/7232 Economie numérique
  • 2530/7232 Politique nationale
  • 7172/7232 Fintech
  • 809/7232 Noms de domaine
  • 2556/7232 Produits et services
  • 2221/7232 Faits divers/Contentieux
  • 1121/7232 Nouveau site web
  • 7232/7232 Infrastructures
  • 2566/7232 TIC pour l’éducation
  • 273/7232 Recherche
  • 362/7232 Projet
  • 4731/7232 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2631/7232 Sonatel/Orange
  • 2344/7232 Licences de télécommunications
  • 395/7232 Sudatel/Expresso
  • 1395/7232 Régulation des médias
  • 1818/7232 Applications
  • 1518/7232 Mouvements sociaux
  • 2307/7232 Données personnelles
  • 234/7232 Big Data/Données ouvertes
  • 887/7232 Mouvement consumériste
  • 539/7232 Médias
  • 963/7232 Appels internationaux entrants
  • 2527/7232 Formation
  • 144/7232 Logiciel libre
  • 2830/7232 Politiques africaines
  • 1469/7232 Fiscalité
  • 249/7232 Art et culture
  • 855/7232 Genre
  • 2256/7232 Point de vue
  • 1511/7232 Commerce électronique
  • 2230/7232 Manifestation
  • 468/7232 Presse en ligne
  • 186/7232 Piratage
  • 306/7232 Téléservices
  • 1322/7232 Biométrie/Identité numérique
  • 453/7232 Environnement/Santé
  • 479/7232 Législation/Réglementation
  • 501/7232 Gouvernance
  • 2545/7232 Portrait/Entretien
  • 216/7232 Radio
  • 1034/7232 TIC pour la santé
  • 398/7232 Propriété intellectuelle
  • 87/7232 Langues/Localisation
  • 1585/7232 Médias/Réseaux sociaux
  • 3004/7232 Téléphonie
  • 285/7232 Désengagement de l’Etat
  • 1534/7232 Internet
  • 173/7232 Collectivités locales
  • 623/7232 Dédouanement électronique
  • 1570/7232 Usages et comportements
  • 1536/7232 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 825/7232 Audiovisuel
  • 4404/7232 Transformation digitale
  • 573/7232 Affaire Global Voice
  • 228/7232 Géomatique/Géolocalisation
  • 550/7232 Service universel
  • 991/7232 Sentel/Tigo
  • 261/7232 Vie politique
  • 2279/7232 Distinction/Nomination
  • 51/7232 Handicapés
  • 1017/7232 Enseignement à distance
  • 1071/7232 Contenus numériques
  • 876/7232 Gestion de l’ARTP
  • 267/7232 Radios communautaires
  • 2710/7232 Qualité de service
  • 635/7232 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7232 SMSI
  • 675/7232 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3908/7232 Innovation/Entreprenariat
  • 1965/7232 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7232 Internet des objets
  • 255/7232 Free Sénégal
  • 555/7232 Intelligence artificielle
  • 294/7232 Editorial
  • 33/7232 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous