OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Janvier 2013 > Ibrahima Lissa Faye : « La presse en ligne devrait bénéficier de manière (…)

Ibrahima Lissa Faye : « La presse en ligne devrait bénéficier de manière respectable de l’aide à la presse »

jeudi 17 janvier 2013

Presse en ligne

Plus de 70 sites au Sénégal, trois sites qui raflent presque toute la pub, les sites professionnels… La presse en ligne a fini par faire partie intégrante de la vie quotidienne des Sénégalais. Ibrahima Lissa Faye directeur de publication de Pressafrik.com et président de l’Association des professionnels de la presse en ligne nous fait un état des lieux de la presse en ligne.

Comment se présente le paysage de la presse en ligne aujourd’hui au Sénégal ?

Le paysage de la presse en ligne se porte bien. De plus en plus, on voit des innovations. On sent de la valeur ajoutée et de l’envie d’aller de l’avant et je pense que c’est assez prometteur pour un secteur ou un sous-secteur qui doit porter la presse de demain. Donc, c’est vraiment très intéressant ce qu’on est en train de vivre. La preuve, c’est que maintenant les gens pour s’informer vont directement sur les sites internet, soit avec leurs Smartphones ou leurs tablettes, leurs ordinateurs portables ou fixes. Cela dit, aujourd’hui, les possibilités de s’informer sont très larges. Et chaque fois qu’il y a une innovation, la presse en ligne s’adapte.

Est- ce qu’on a une idée du nombre de sites au Sénégal ?

On a plus de 70 sites dans le pays. Mais, il y en a qui sont plus connus, qui respectent les mises à jour régulières et qui tentent de faire le travail, comme il se doit. Pour ces sites, on compte une vingtaine. Il faut préciser aussi que tous les sites ne sont pas basés à Dakar. Certains sont basés à l’intérieur du pays. Par conséquent, il y a un bon maillage du territoire national par la presse en ligne. Et c’est très important pour la liberté d’expression et pour l’internet.

Peut-on dire que la vingtaine de sites auxquels vous faites allusion sont ceux qu’on peut qualifier de sites professionnels ?

Un site professionnel, je pense que c’est assez relatif, parce qu’en fait, tout dépend de l’angle où l’on le situe. Maintenant, ce qu’il faut comprendre, c’est que parmi ceux qui font la mise à jour régulière, il y en a qui respectent un minimum de règles de déontologie, d’éthique... Et donc, on peut considérer que ceux-là sont professionnels. Parce qu’un site, c’est le suivi de l’actualité, c’est vraiment instantané, puisque l’information est volatile, éphémère. À tout moment, elle peut être caduque. Les sites qui parviennent à gérer ça, en plus de la vérification de l’information et la capacité à citer les sources, on peut considérer qu’ils sont sérieux. C’est de cela qu’il s’agit, en fait. Ce n’est même pas un défi. C’est élémentaire dans le journalisme. Quand vous prenez une information, il faut citer la source.

Est-ce que la publicité suit pour accompagner la presse en ligne ?

La Publicité, c’est là où le bât blesse. Sincèrement, c’est vraiment très compliqué. Je pense sur ce point-là qu’il y a des efforts à faire. Les annonceurs ne peuvent pas dire qu’ils ne connaissent pas bien la presse en ligne, parce qu’elle s’est imposée d’elle-même. Mais jusqu’à présent, il y a deux ou trois sites au maximum qui grappillent toute la publicité : il y a seneweb.com, leral.net et dakaractu.com, qui prennent presque toute la publicité. Et les autres se contentent de quelques subsides. Mais quelque part aussi, il faut dire et reconnaitre que le marché de la pub est assez clientéliste au Sénégal. Elle n’est pas bien organisée. La loi sur la publicité date de 1983, je pense. Elle a besoin d’être revue et adaptée à la réalité actuelle.

Comment se porte votre site Pressafrik.com ?

Pressafrik se porte très bien. Il va faire 5 ans en novembre. C’est vrai qu’entre temps, beaucoup d’eau a coulé sur les ponts. Au départ, c’était un journal bilingue anglais-français. Mais l’anglais damnait le pion au français, bien qu’on soit en pays francophone. Mais après six mois d’exercice, c’était extrêmement dur, les fonds de lancement étaient épuisés…

C’était combien ?

Dans les 10 millions. Alors, l’investissement de départ restait après six mois, il fallait payer les salaires, les factures, les charges locatives… C’était assez compliqué. Cela nécessitait d’autres ressources. Donc, après six mois d’exercice, on a été obligé d’enlever la partie anglaise. Après le personnel s’est mué et on est devenu carrément francophone. On était obligé de recalibrer les choses selon les moyens du bord. C’est après effectivement que j’ai quitté pour venir ici même à Office pour l’emploi des jeunes de la banlieue (OFEJBAN) pour d’autres ressources à mettre dans la structure, mais aussi continuer mes activités de consultance. Parce qu’avant de créer Pressafrik, j’ai été consultant en communication - médias et tic (consultant en technologie de l’information et de la communication).

A quelle condition les journaux en ligne bénéficient-ils de l’aide à la presse ?

C’est à partir de 2009 que les journaux en ligne ont commencé à bénéficier de l’aide à la presse. En fait, on était juste intéressé, on n’en n’a pas bénéficié. Ce qui revient aux journaux en ligne est de l’ordre de 1 à 2 millions. Nous savons tous que par rapport aux charges, un million, ça ne règle rien. Mais ça crée plus de problèmes. Maintenant avec Guirassy (Moustapha Guirassy : ancien ministre de la communication), l’enveloppe avait un peu augmenté. Il fut un temps, on était allé voir l’ancien président Abdoulaye Wade pour lui présenter les doléances de la presse en ligne. Et il était d’accord pour mettre 100 millions sur la table, comme il l’a fait pour les radios communautaires. Il avait pris cet engagement, en fin 2011. Ce n’était pas encore opérationnel en 2012, jusqu’à ce que le pouvoir ne change les mains. Normalement, ça devrait l’être cette année en 2013. Nous sommes repartis voir l’actuel ministre de la Communication Bamba Dieye, pour lui faire part de cet engagement de l’ancien président. La presse en ligne est devenue très importante. Elle s’est beaucoup densifiée et il serait bien qu’elle puisse bénéficier de manière respectable de l’aide à la presse. Le ministre n’a pas voulu prendre d’engagement, mais il a dit qu’il va se pencher sur la question et va donner suite à notre requête. Nous sommes toujours en attente.

Propos recueillis par Frédéric Atayodi

(Source : Le sénégalais, 17 janvier 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4447/4973 Régulation des télécoms
  • 347/4973 Télécentres/Cybercentres
  • 3117/4973 Economie numérique
  • 1612/4973 Politique nationale
  • 4973/4973 Fintech
  • 506/4973 Noms de domaine
  • 1758/4973 Produits et services
  • 1737/4973 Faits divers/Contentieux
  • 770/4973 Nouveau site web
  • 4824/4973 Infrastructures
  • 1611/4973 TIC pour l’éducation
  • 182/4973 Recherche
  • 242/4973 Projet
  • 3220/4973 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1733/4973 Sonatel/Orange
  • 1588/4973 Licences de télécommunications
  • 264/4973 Sudatel/Expresso
  • 995/4973 Régulation des médias
  • 1308/4973 Applications
  • 1015/4973 Mouvements sociaux
  • 1535/4973 Données personnelles
  • 122/4973 Big Data/Données ouvertes
  • 591/4973 Mouvement consumériste
  • 363/4973 Médias
  • 644/4973 Appels internationaux entrants
  • 1621/4973 Formation
  • 102/4973 Logiciel libre
  • 1932/4973 Politiques africaines
  • 974/4973 Fiscalité
  • 166/4973 Art et culture
  • 573/4973 Genre
  • 1560/4973 Point de vue
  • 1018/4973 Commerce électronique
  • 1538/4973 Manifestation
  • 312/4973 Presse en ligne
  • 124/4973 Piratage
  • 204/4973 Téléservices
  • 942/4973 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4973 Environnement/Santé
  • 320/4973 Législation/Réglementation
  • 334/4973 Gouvernance
  • 1776/4973 Portrait/Entretien
  • 146/4973 Radio
  • 687/4973 TIC pour la santé
  • 266/4973 Propriété intellectuelle
  • 58/4973 Langues/Localisation
  • 1054/4973 Médias/Réseaux sociaux
  • 2057/4973 Téléphonie
  • 190/4973 Désengagement de l’Etat
  • 978/4973 Internet
  • 114/4973 Collectivités locales
  • 381/4973 Dédouanement électronique
  • 1018/4973 Usages et comportements
  • 1026/4973 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 558/4973 Audiovisuel
  • 3032/4973 Transformation digitale
  • 382/4973 Affaire Global Voice
  • 153/4973 Géomatique/Géolocalisation
  • 305/4973 Service universel
  • 660/4973 Sentel/Tigo
  • 174/4973 Vie politique
  • 1490/4973 Distinction/Nomination
  • 34/4973 Handicapés
  • 732/4973 Enseignement à distance
  • 743/4973 Contenus numériques
  • 584/4973 Gestion de l’ARTP
  • 178/4973 Radios communautaires
  • 1747/4973 Qualité de service
  • 424/4973 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4973 SMSI
  • 450/4973 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2689/4973 Innovation/Entreprenariat
  • 1313/4973 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4973 Internet des objets
  • 170/4973 Free Sénégal
  • 639/4973 Intelligence artificielle
  • 196/4973 Editorial
  • 22/4973 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous