Dans le futur, toutes les grands villages et villes africaines seront connectés à un Internet abordable, ce qui va faciliter l’entrée massive du continent dans l’économie du savoir et de l’information".
Ainsi s’est exprimée, le 7 juin 2012 au Cap, lors de la clôture de l’Indaba des technologies de l’information et de la communication, Dina Pule, ministre sud-africaine des Communications. Elle a aussi révélé que les acteurs avaient fixé un délai à moyen terme - l’horizon 2020 - pour la fourniture du haut débit à 80% des Africains. Des résolutions claires ont été également prises pour engager le continent à une croissance durable et à la prospérité, principalement au bénéfice des plus pauvres et des petites et moyennes entreprises.
Il a été décidé, a indiqué la ministre sud-africaine des Communications, d’appuyer l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans ses projets de mise à jour des règlements des télécommunications internationales, une mise à jour qui devrait aider les pays en développement à bénéficier de meilleures infrastructures d’interconnexion.
Selon Dina Pule, “les experts africains devraient augmenter leur participation dans les groupes de l’UIT qui réfléchissent sur ces questions afin d’influencer leurs résultats« . »Il est indéniable, a-t-elle encore affirmé, que la fourniture de haut débit à chaque citoyen du continent va accélérer l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement« , ajoutant que ce travail »va aussi nous aider à identifier et à résoudre le gap de connaissances au sein de nos pays« . Pour elle, cependant, »la plus grande réalisation" serait d’aider l’Afrique à créer ses propres technologies plutôt que d’être juste une consommatrice de technologies.
(Source : Agence Ecofin, 9 juin 2012)