OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2019 > Gouvernements africains, êtes-vous préparés pour la Quatrième Révolution (…)

Gouvernements africains, êtes-vous préparés pour la Quatrième Révolution Industrielle ?

mercredi 21 août 2019

Point de vue

Lors d’une récente conférence à Johannesburg, un jeune étudiant a posé la question suivante à la présidence sud-africaine : « s’il est prévu dans l’enseignement de base l’introduction de nouvelles matières, comme le codage, pour être plus compétitif dans la Quatrième Révolution Industrielle, pourquoi avons-nous des ministres de l’Éducation qui ont plus de 60 ans ? ».
C’était une remarque intéressante de la part d’une personne parmi les plus concernées par l’ère numérique. Si on considère toute organisation lancée dans un processus de numérisation, ce qui distingue les dirigeants n’est pas juste une stratégie numérique claire, mais une culture et un leadership capable de l’exécuter. Aujourd’hui, les employés attendent des chefs d’entreprise qu’ils soient agiles et adoptent des outils numériques pour rester compétitifs et prendre des décisions stratégiques orientées vers l’avenir.

La question de cet étudiant illustre bien que les attentes escomptées de la part des gouvernements ne sont pas différentes. Tout comme les pays africains cherchent à devenir des leaders mondiaux dans la révolution numérique, les jeunes, eux, recherchent un gouvernement féru de technologie et doté de maturité numérique pour fixer les normes avec audace et montrer la voie.

Les avantages d’un gouvernement numériquement qualifié
Les avantages d’un gouvernement doté de compétences numériques sont nombreux. Se doter de technologies et des capacités pour les utiliser permet aux gouvernements d’être plus agiles, efficaces, orientés vers les données, transparents et à l’écoute des citoyens. Grâce à l’apprentissage automatique (« machine learning ») et aux compétences en analyse de données, les décideurs peuvent faire preuve de davantage de prévoyance, réexaminer régulièrement les politiques, découvrir de nouvelles opportunités et atténuer les risques en vue d’une croissance plus effective et inclusive.

Une étude de Deloitte sur le numérique a également révélé que les dirigeants du secteur public qui comprennent les tendances et les technologies numériques ont trois fois plus de chances de fournir un soutien judicieux pour un changement, comparé à ceux qui ne les comprennent pas. Des niveaux élevés d’implication dans la technologie aboutissent généralement à un investissement plus important, une adoption plus large et un plus grand nombre de mises en œuvre réussies.

Dans un récent rapport de la SFI, l’Afrique a été jugée comme ayant une réponse politique lente et insuffisante à la transformation numérique. Ainsi, les personnes interrogées sur le cas du continent ont appelé à une accélération des efforts pour développer des plannings numériques clairs. Cela inclut la modernisation des programmes scolaires, la formation des enseignants, l’élargissement de l’accès au haut débit, la promotion d’un climat des affaires dynamique et encourageant la concurrence, et le renforcement de la cyber-sécurité. Aujourd’hui, des plateformes telles que l’IA Business School, spécifiquement destinées aux gouvernements, peuvent être la première étape pour les gouvernements qui souhaitent renforcer les compétences de leurs employés.

Avec plus de champions du numérique dans les gouvernements, imaginez à quel point l’Afrique pourrait mettre en œuvre plus rapidement cette transformation et renforcer sa position de leader de la Quatrième Révolution Industrielle.

En 2018, par exemple, les Émirats Arabes Unis ont annoncé leur intention de devenir le pays le plus préparé au monde à l’intelligence artificielle, en étant à la pointe de la recherche, du développement et de l’innovation en matière d’IA. Pour ce faire, leurs premiers efforts se sont axés au niveau gouvernemental en nommant le tout premier ministre dédié à l’intelligence artificielle. Cet effort a été salué pour avoir assuré « un appui concret à sa mise en œuvre, plutôt que d’en parler uniquement », et pour avoir veillé à ce que les solutions reposent sur les dernières connaissances en matière de technologie.

Être au premier rang de la transformation numérique

Pour que l’Afrique réussisse véritablement dans – et dirige – la Quatrième Révolution Industrielle, les startups innovantes, les entreprises technologiques et les entreprises « intelligentes » doivent collaborer pour créer un écosystème dans lequel chacun profite de la technologie. Les chefs de file de cette marche doivent être des gouvernements progressistes avec des feuilles de route claires qui définissent et favorisent l’horizon numérique.

Des pays comme le Maroc sont en bonne voie grâce à des initiatives telles que la Stratégie numérique Maroc 2020. Toutefois, comme le souligne l’Organisation de la Coopération et du Développement Economique (OCDE), le succès de cette stratégie dépend de la capacité du gouvernement à hiérarchiser, planifier, gérer et contrôler les investissements dans les TIC. Les gouvernements doivent s’attacher à attirer, retenir et développer les compétences des professionnels qualifiés des TIC dans les effectifs du secteur public, capables de faire face aux complexités du nouvel environnement politique.

Aujourd’ hui, le domaine d’investissement le plus important des gouvernements est certainement le développement des compétences pour un développement durable de leurs économies numériques émergentes. Le temps pour l’expertise était hier. Le meilleur moment après celui-ci, c’est aujourd’hui.

Amrote Abdella [1]

(Source : Social Net Link, 21 août 2019)


[1] Amrote Abdella est la directrice régionale de Microsoft 4Afrika, une initiative de Microsoft visant à soutenir les startups, les PME, les gouvernements, les jeunes entrepreneurs… pour le développement économique du continent africain et améliorer sa compétitivité globale.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4548/5406 Régulation des télécoms
  • 347/5406 Télécentres/Cybercentres
  • 3818/5406 Economie numérique
  • 1745/5406 Politique nationale
  • 5406/5406 Fintech
  • 512/5406 Noms de domaine
  • 2029/5406 Produits et services
  • 1449/5406 Faits divers/Contentieux
  • 733/5406 Nouveau site web
  • 4704/5406 Infrastructures
  • 1669/5406 TIC pour l’éducation
  • 195/5406 Recherche
  • 246/5406 Projet
  • 3575/5406 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1756/5406 Sonatel/Orange
  • 1587/5406 Licences de télécommunications
  • 277/5406 Sudatel/Expresso
  • 1138/5406 Régulation des médias
  • 1412/5406 Applications
  • 1197/5406 Mouvements sociaux
  • 1689/5406 Données personnelles
  • 130/5406 Big Data/Données ouvertes
  • 597/5406 Mouvement consumériste
  • 368/5406 Médias
  • 646/5406 Appels internationaux entrants
  • 1816/5406 Formation
  • 94/5406 Logiciel libre
  • 2106/5406 Politiques africaines
  • 1130/5406 Fiscalité
  • 166/5406 Art et culture
  • 578/5406 Genre
  • 1656/5406 Point de vue
  • 997/5406 Commerce électronique
  • 1460/5406 Manifestation
  • 321/5406 Presse en ligne
  • 132/5406 Piratage
  • 210/5406 Téléservices
  • 878/5406 Biométrie/Identité numérique
  • 304/5406 Environnement/Santé
  • 384/5406 Législation/Réglementation
  • 383/5406 Gouvernance
  • 1869/5406 Portrait/Entretien
  • 144/5406 Radio
  • 804/5406 TIC pour la santé
  • 340/5406 Propriété intellectuelle
  • 58/5406 Langues/Localisation
  • 1097/5406 Médias/Réseaux sociaux
  • 1964/5406 Téléphonie
  • 193/5406 Désengagement de l’Etat
  • 1004/5406 Internet
  • 114/5406 Collectivités locales
  • 402/5406 Dédouanement électronique
  • 1111/5406 Usages et comportements
  • 1030/5406 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/5406 Audiovisuel
  • 3374/5406 Transformation digitale
  • 386/5406 Affaire Global Voice
  • 157/5406 Géomatique/Géolocalisation
  • 311/5406 Service universel
  • 662/5406 Sentel/Tigo
  • 175/5406 Vie politique
  • 1513/5406 Distinction/Nomination
  • 42/5406 Handicapés
  • 685/5406 Enseignement à distance
  • 737/5406 Contenus numériques
  • 592/5406 Gestion de l’ARTP
  • 181/5406 Radios communautaires
  • 1752/5406 Qualité de service
  • 437/5406 Privatisation/Libéralisation
  • 137/5406 SMSI
  • 465/5406 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2833/5406 Innovation/Entreprenariat
  • 1328/5406 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 52/5406 Internet des objets
  • 172/5406 Free Sénégal
  • 648/5406 Intelligence artificielle
  • 199/5406 Editorial
  • 23/5406 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous