OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Juillet 2024 > Gouvernance des données : « actuellement, il n’y a pas une grande avancée »

Gouvernance des données : « actuellement, il n’y a pas une grande avancée »

vendredi 12 juillet 2024

Données personnelles

Une table ronde sur les données personnelles et la souveraineté numérique a réuni des experts africains à Dakar. L’objectif de ce panel, organisé par Paradigm Initiative, une organisation panafricaine pour les droits numériques et l’inclusion en collaboration avec JONCTION, était d’explorer la thématique des données personnelles et de la souveraineté numérique.

Le Président de JONCTION, Babacar Diop, a abordé les défis numériques pour mieux préserver les données personnelles des citoyens. Selon lui, cette rencontre « vise à promouvoir le dialogue entre les parties prenantes de l’écosystème numérique afin de déboucher sur de fortes recommandations destinées aux décideurs politiques, à la société civile et au secteur privé. »

En ce qui concerne la problématique de la gouvernance des données au Sénégal par rapport à l’évolution du numérique, M. Diop affirme qu’ « actuellement, il n’y a pas une grande avancée en matière de gouvernance des données de manière générale. Le président de la République a demandé, lors d’un conseil des ministres, l’élaboration d’une stratégie nationale sur les données, dont le ministère de l’Économie numérique a pris en charge la mise en œuvre. Des ateliers ont été organisés, mobilisant les parties prenantes pour établir cette stratégie nationale des données. »

Cependant, il convient de noter qu’il existe une gouvernance concernant les « données personnelles, avec la Commission de protection des données personnelles (CDP) qui gère cette question au Sénégal. »

Concernant le stockage des données et le refus de notre administration d’héberger leurs données au niveau national, M. Diop précise : « Il est vrai que les données de nos institutions ne sont pas stockées localement, ce qui pose un véritable problème. Au Sénégal, comme ailleurs en Afrique, certaines données ne peuvent pas être stockées localement faute d’infrastructures adéquates. Actuellement, il existe une structure de stockage des données, mais elle ne fonctionne pas suffisamment pour répondre aux besoins du pays. »

Dans le domaine du numérique, les frontières n’existent pas. Il est illusoire de penser que toutes les données peuvent être stockées au Sénégal. Nous évoluons dans un environnement virtuel où cette question ne se résoudra pas du jour au lendemain. JONCTION propose donc d’accepter que « certaines données sénégalaises soient hébergées à l’extérieur, c’est inévitable. »

Les propositions issues de cette table ronde pour une bonne gestion des données incluent l’adoption d’une vision globale et gouvernementale, et une mise à jour de la réglementation qui date de 2008 pour gérer efficacement les données au Sénégal.

« La question de la souveraineté numérique revient souvent. C’est un enjeu global, et les pays individuellement ne peuvent pas agir seuls. Pour avoir un impact, il faut une dynamique de groupe. C’est dans cette perspective que notre initiative s’inscrit. Nous sommes présents dans des pays essentiellement anglophones et comptons étendre notre action en Afrique francophone pour former un groupe de pays capable de peser sur les questions de données », déclare Moussa Séne de Paradigm Initiative.

Il ajoute que « Ce n’est pas une question d’espace, mais d’orientation, de volonté et de dialogue. Il faut que tous les acteurs impliqués dans la protection des données puissent collaborer et partager un objectif commun. C’est un problème de communication et de dialogue, impliquant, par exemple, les ministères qui gèrent nos données publiques et les collectivités territoriales avec les registres d’état civil. Le ministère de l’Intérieur est également concerné. C’est une question globale qui touche tout le monde. Il est essentiel que cette initiative ne soit pas ponctuelle, mais qu’elle sensibilise durablement tous les acteurs, car le numérique est aujourd’hui aussi important que l’État lui-même. »

(Source : Pressafrik, 12 juillet 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2059/2213 Régulation des télécoms
  • 173/2213 Télécentres/Cybercentres
  • 1536/2213 Economie numérique
  • 791/2213 Politique nationale
  • 2213/2213 Fintech
  • 251/2213 Noms de domaine
  • 812/2213 Produits et services
  • 692/2213 Faits divers/Contentieux
  • 359/2213 Nouveau site web
  • 2158/2213 Infrastructures
  • 797/2213 TIC pour l’éducation
  • 90/2213 Recherche
  • 121/2213 Projet
  • 1364/2213 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2213 Sonatel/Orange
  • 773/2213 Licences de télécommunications
  • 132/2213 Sudatel/Expresso
  • 464/2213 Régulation des médias
  • 599/2213 Applications
  • 494/2213 Mouvements sociaux
  • 770/2213 Données personnelles
  • 61/2213 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2213 Mouvement consumériste
  • 179/2213 Médias
  • 321/2213 Appels internationaux entrants
  • 694/2213 Formation
  • 48/2213 Logiciel libre
  • 836/2213 Politiques africaines
  • 406/2213 Fiscalité
  • 84/2213 Art et culture
  • 284/2213 Genre
  • 773/2213 Point de vue
  • 478/2213 Commerce électronique
  • 696/2213 Manifestation
  • 156/2213 Presse en ligne
  • 62/2213 Piratage
  • 102/2213 Téléservices
  • 415/2213 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2213 Environnement/Santé
  • 155/2213 Législation/Réglementation
  • 167/2213 Gouvernance
  • 833/2213 Portrait/Entretien
  • 72/2213 Radio
  • 336/2213 TIC pour la santé
  • 138/2213 Propriété intellectuelle
  • 29/2213 Langues/Localisation
  • 509/2213 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2213 Téléphonie
  • 95/2213 Désengagement de l’Etat
  • 484/2213 Internet
  • 57/2213 Collectivités locales
  • 189/2213 Dédouanement électronique
  • 496/2213 Usages et comportements
  • 514/2213 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2213 Audiovisuel
  • 1344/2213 Transformation digitale
  • 191/2213 Affaire Global Voice
  • 76/2213 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2213 Service universel
  • 330/2213 Sentel/Tigo
  • 88/2213 Vie politique
  • 726/2213 Distinction/Nomination
  • 17/2213 Handicapés
  • 336/2213 Enseignement à distance
  • 318/2213 Contenus numériques
  • 292/2213 Gestion de l’ARTP
  • 89/2213 Radios communautaires
  • 798/2213 Qualité de service
  • 212/2213 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2213 SMSI
  • 223/2213 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1271/2213 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2213 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2213 Internet des objets
  • 85/2213 Free Sénégal
  • 173/2213 Intelligence artificielle
  • 97/2213 Editorial
  • 8/2213 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous