OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Octobre > Gouvernance de l’Internet : L’Afrique derrière la Résolution de Dakar

Gouvernance de l’Internet : L’Afrique derrière la Résolution de Dakar

samedi 1er octobre 2005

Gouvernance

L’Afrique noire dit qu’elle souhaite, pour la gouvernance de l’Internet, un Conseil mondial qui doit pouvoir comprendre toutes les parties engagées dans la société de l’information, notamment les gouvernements, la société civile et le privé. « Un partenariat, soutient Joseph Ndong, qui puisse prendre des décisions transparentes et démocratiques pour le bien de toute l’Humanité ». De même, affirme le ministre sénégalais Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, créée en octobre 1998 à l’initiative du gouvernement américain) devrait être rendue plus démocratique et l’Afrique y être mieux représentée.

(GENÈVE) - Le Sénégal s’occupe, au niveau du Nepad, des technologies de l’information et de la communication (Tic). À ce titre, notre pays est le porte-parole du Caucus africain. Le président Abdoulaye Wade, le père de la « Solidarité numérique », concept adopté par l’ensemble des 191 Etats des Nations Unies à la suite d’un long combat d’idées où la lumière eut raison sur les fortes ténèbres, voulait ainsi mettre en avant les priorités du continent noir : le développement des infrastructures, l’accès à l’information et au savoir et le partage des connaissances pour un développement accéléré de l’Afrique. Un combat de gagné, un autre qui s’ouvre. Cette dernière conférence avant la phase de Tunis, comprend deux commissions, la « A » consacrée à la problématique de la gouvernance de l’Internet et la « B » consacrée au chapeau politique.

Les discussions entre les différentes nations ne sont pas aisées, surtout concernant le point « A ». Car les intérêts des pays riches ne sont pas identiques à ceux des pays les moins nantis. S’y ajoutent les velléités de contrôle du web par certains gouvernements moins ouverts ou plus regardants sur les libertés individuelles. Cependant, la gestion de l’Internet pose aussi une équation économique et même sécuritaire. La concentration de la gestion du web entre les mains d’une seule puissance est-elle démocratique, est-elle transparente ? Les Etats n’ont-ils pas le droit de revendiquer la protection de leurs propres frontières. N’est-il pas anachronique aujourd’hui de parler de frontière ? Autant de questions qui interpellent les délégués africains. D’autant qu’au sein des pays pauvres qu’au sein même des groupes, les priorités ne sont pas les mêmes.

Dans tous les cas, l’Afrique, qui a compris que l’unité fera sa force, a décidé de parler d’une même voix. Le Ghana est chargé de coordonner le groupe africain, et c’est au Sénégal de porter la parole des filles et fils du continent. Selon les termes du ministre Joseph Ndong présent dans toutes les commissions et appuyé fortement par ses conseillers, le continent africain parle d’une même voix. Pour le ministre sénégalais, l’Afrique doit pouvoir dire son mot et le Sénégal, qui est à l’origine de certaines idées qui sont aujourd’hui en discussions au niveau international, est bien écouté. La position américaine le démontre à souhait. En effet, les Américains ont dit que les Africains avaient adopté une bonne position de principe qui permet d’ouvrir une négociation franche.

En effet, à Accra, en février 2005, les Africains se réunissaient pour prendre des engagements concernant la société de l’information. Des décisions ont été aussi prises à Abuja, au mois de juillet dernier. Pour les infrastructures des télécommunications, une résolution a été prise au début de ce mois à Dakar. L’Afrique noire dit donc qu’elle souhaite, pour la gouvernance de l’Internet, un Conseil mondial qui doit pouvoir comprendre toutes les parties engagées dans la société de l’information, notamment les gouvernements, la société civile et le privé. « Un partenariat, soutient Joseph Ndong, qui puisse prendre des décisions transparentes et démocratiques pour le bien de toute l’Humanité ». De même, affirme le ministre sénégalais, Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, créée en octobre 1998 à l’initiative du gouvernement américain) devrait être rendue plus démocratique et l’Afrique y être mieux représentée. Notre continent avait plaidé pour faire de la fracture numérique une opportunité numérique. Il s’agit, dès lors, de donner toutes les chances aux Africains, garçons et filles, de se connecter sur internet, d’accéder au savoir et de participer en acteurs véritables dans la société de l’information.

Aujourd’hui, avec 1 à 2% des populations qui disposent effectivement d’un accès à internet, le chemin est long. C’est ce qui fait dire à Joseph Ndong que nous voulons gérer nos noms de domaines pour la réduction des coûts et rendre plus accessibles l’accès, entre autres mesures salutaires. Le renforcement des capacités, c’est-à-dire des ressources humaines, est à ce point crucial, explique M. Ndong. C’est dans un esprit éclairé par les enseignements de Me Wade que le groupe africain se rendra à Tunis (16 au 18 novembre 2005) : « Nous essayerons de convaincre les autres groupes, mais sachez que notre position est celle contenue dans nos différentes assises, et sur internet, celle prise par le président Wade qui nous a instruits et qui a fait l’objet de la Résolution de Dakar ». Disons que la bataille de la gouvernance de l’internet se poursuit à Genève. Aujourd’hui, la communauté internationale devrait donner son verdict.

EL HADJI GORGUI WADE NDOYE

(Source : Le Soleil, 1er septembre 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2396/2626 Régulation des télécoms
  • 210/2626 Télécentres/Cybercentres
  • 1816/2626 Economie numérique
  • 997/2626 Politique nationale
  • 2626/2626 Fintech
  • 309/2626 Noms de domaine
  • 990/2626 Produits et services
  • 870/2626 Faits divers/Contentieux
  • 445/2626 Nouveau site web
  • 2594/2626 Infrastructures
  • 1006/2626 TIC pour l’éducation
  • 122/2626 Recherche
  • 154/2626 Projet
  • 1716/2626 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1052/2626 Sonatel/Orange
  • 893/2626 Licences de télécommunications
  • 226/2626 Sudatel/Expresso
  • 564/2626 Régulation des médias
  • 719/2626 Applications
  • 602/2626 Mouvements sociaux
  • 891/2626 Données personnelles
  • 91/2626 Big Data/Données ouvertes
  • 343/2626 Mouvement consumériste
  • 227/2626 Médias
  • 399/2626 Appels internationaux entrants
  • 968/2626 Formation
  • 73/2626 Logiciel libre
  • 1148/2626 Politiques africaines
  • 553/2626 Fiscalité
  • 113/2626 Art et culture
  • 357/2626 Genre
  • 832/2626 Point de vue
  • 585/2626 Commerce électronique
  • 1016/2626 Manifestation
  • 217/2626 Presse en ligne
  • 87/2626 Piratage
  • 128/2626 Téléservices
  • 564/2626 Biométrie/Identité numérique
  • 195/2626 Environnement/Santé
  • 213/2626 Législation/Réglementation
  • 214/2626 Gouvernance
  • 992/2626 Portrait/Entretien
  • 93/2626 Radio
  • 411/2626 TIC pour la santé
  • 170/2626 Propriété intellectuelle
  • 52/2626 Langues/Localisation
  • 613/2626 Médias/Réseaux sociaux
  • 1128/2626 Téléphonie
  • 121/2626 Désengagement de l’Etat
  • 566/2626 Internet
  • 82/2626 Collectivités locales
  • 251/2626 Dédouanement électronique
  • 740/2626 Usages et comportements
  • 614/2626 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 335/2626 Audiovisuel
  • 1797/2626 Transformation digitale
  • 226/2626 Affaire Global Voice
  • 102/2626 Géomatique/Géolocalisation
  • 185/2626 Service universel
  • 387/2626 Sentel/Tigo
  • 119/2626 Vie politique
  • 865/2626 Distinction/Nomination
  • 32/2626 Handicapés
  • 430/2626 Enseignement à distance
  • 450/2626 Contenus numériques
  • 361/2626 Gestion de l’ARTP
  • 113/2626 Radios communautaires
  • 1009/2626 Qualité de service
  • 253/2626 Privatisation/Libéralisation
  • 95/2626 SMSI
  • 302/2626 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1545/2626 Innovation/Entreprenariat
  • 822/2626 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 31/2626 Internet des objets
  • 97/2626 Free Sénégal
  • 330/2626 Intelligence artificielle
  • 194/2626 Editorial
  • 11/2626 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous