OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Novembre > Google tisse sa toile en Afrique

Google tisse sa toile en Afrique

jeudi 11 novembre 2010

Economie numérique

S’il est encore embryonnaire, internet possède un fort potentiel sur le continent. Plutôt que d’attendre son heure, le géant américain a décidé de tout mettre en œuvre pour accélérer la maturation du marché.

Le 7 octobre, Google a officiellement lancé, avec l’Université du Nigeria Nsukka (UNN), un programme d’appui pour développer l’internet haut débit dans les facultés. Outre la connexion au réseau, les laboratoires en informatique de l’UNN auront accès gratuitement à des applications développées par le géant américain, ainsi qu’à des formations et à un support en ingénierie. « Un soutien qui devrait être étendu l’an prochain à six autres pays africains », indique Tidjane Deme, 37 ans, responsable du bureau de Dakar de la firme californienne.

Pour Google, l’intérêt de ce genre d’initiatives ne fait pas de doute. Si le taux de pénétration d’internet sur le continent demeure faible (autour de 10 %), le web a, selon les dirigeants du moteur de recherche, un bel avenir en Afrique - à l’image du téléphone portable, qui est aujourd’hui adopté par plus de 450 millions de personnes. Il y a deux approches possibles pour ce marché, analyse Tidjane Deme : « On peut soit élargir notre part, soit élargir le gâteau. Autant que possible, nous optons pour la seconde solution. »

Premier constat : si l’internet africain reste embryonnaire, c’est notamment parce que les contenus locaux ne sont pas assez nombreux. Google entend donc peser de tous son poids pour diffuser les savoirs utiles à leur développement. Diplômé de Polytechnique Paris, Tidjane Deme a carte blanche pour financer les barcamps, des lieux de rencontre où les entrepreneurs du net se retrouvent pour partager leurs projets. Plus encore, il organise à travers toute l’Afrique de l’Ouest des séminaires à destination des informaticiens et des éditeurs de sites internet, pour leur expliquer comment tirer parti des logiciels créés par Google.

Le programme de cartographie Google Map, lancé dans 30 pays africains en février, est au cœur de ce plan d’action. « Une information a beaucoup plus de valeur pour les internautes lorsqu’elle est localisée », assure Tidjane Deme. Pour augmenter le nombre de ses utilisateurs, le logiciel est offert aux structures qui souhaitent s’en servir.

Des moyens inégalés

Autre chantier : simplifier le paiement des revenus publicitaires reversés aux éditeurs de sites par Google en échange de l’affichage de liens commerciaux, afin qu’ils aient une motivation supplémentaire à mettre des contenus en ligne. Une solution semble avoir été trouvée en Afrique de l’Est avec Western Union pour éviter l’envoi de chèques en dollars, qui implique l’ouverture d’un compte bancaire et le paiement de frais de change.

Pour mettre en œuvre sa stratégie africaine, Google bénéficie de moyens inégalés. L’entreprise de la Silicon Valley affiche en effet quelque 33 milliards de dollars de liquidité (24 milliards d’euros), soit plus d’une année de chiffre d’affaires. Présente à Nairobi depuis 2007, la firme a ouvert le bureau de Dakar en 2009, trois ans après la première visite de ses émissaires venus sonder l’appétence des Sénégalais pour les nouvelles technologies. Le groupe est également implanté en Afrique du Sud, au Ghana et au Nigeria.

Mais quand viennent les questions portant sur le budget de Google en Afrique, son représentant devient moins disert : « On ne parle pas d’argent, ce n’est pas dans notre culture. » Tout juste apprend-on que les bureaux africains fonctionnent pour leurs opérations avec des budgets internationaux et qu’ils bénéficient de l’appui de nombreux collaborateurs basés aux États-Unis ou en Allemagne. « Nous n’avons pas encore d’objectif de rentabilité, indique Tidjane Deme. Quand on me sollicite pour passer de la publicité, je renvoie le demandeur vers le bureau de Paris, ce n’est pas ma priorité. » Pourtant, Google ne devrait pas attendre trop longtemps avant d’être rentable sur le continent. D’ici à 2014, selon les experts du secteur.

Julien Clémençot

(Source : Jeune Afrique, 11 novembre 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2073/2223 Régulation des télécoms
  • 174/2223 Télécentres/Cybercentres
  • 1556/2223 Economie numérique
  • 791/2223 Politique nationale
  • 2223/2223 Fintech
  • 257/2223 Noms de domaine
  • 818/2223 Produits et services
  • 694/2223 Faits divers/Contentieux
  • 362/2223 Nouveau site web
  • 2220/2223 Infrastructures
  • 815/2223 TIC pour l’éducation
  • 91/2223 Recherche
  • 127/2223 Projet
  • 1389/2223 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 889/2223 Sonatel/Orange
  • 774/2223 Licences de télécommunications
  • 133/2223 Sudatel/Expresso
  • 475/2223 Régulation des médias
  • 602/2223 Applications
  • 500/2223 Mouvements sociaux
  • 759/2223 Données personnelles
  • 63/2223 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2223 Mouvement consumériste
  • 181/2223 Médias
  • 323/2223 Appels internationaux entrants
  • 718/2223 Formation
  • 54/2223 Logiciel libre
  • 843/2223 Politiques africaines
  • 414/2223 Fiscalité
  • 83/2223 Art et culture
  • 284/2223 Genre
  • 740/2223 Point de vue
  • 483/2223 Commerce électronique
  • 724/2223 Manifestation
  • 157/2223 Presse en ligne
  • 62/2223 Piratage
  • 102/2223 Téléservices
  • 418/2223 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2223 Environnement/Santé
  • 159/2223 Législation/Réglementation
  • 168/2223 Gouvernance
  • 847/2223 Portrait/Entretien
  • 72/2223 Radio
  • 341/2223 TIC pour la santé
  • 132/2223 Propriété intellectuelle
  • 29/2223 Langues/Localisation
  • 539/2223 Médias/Réseaux sociaux
  • 922/2223 Téléphonie
  • 96/2223 Désengagement de l’Etat
  • 510/2223 Internet
  • 57/2223 Collectivités locales
  • 191/2223 Dédouanement électronique
  • 510/2223 Usages et comportements
  • 511/2223 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2223 Audiovisuel
  • 1383/2223 Transformation digitale
  • 191/2223 Affaire Global Voice
  • 76/2223 Géomatique/Géolocalisation
  • 228/2223 Service universel
  • 335/2223 Sentel/Tigo
  • 87/2223 Vie politique
  • 731/2223 Distinction/Nomination
  • 17/2223 Handicapés
  • 336/2223 Enseignement à distance
  • 319/2223 Contenus numériques
  • 302/2223 Gestion de l’ARTP
  • 90/2223 Radios communautaires
  • 805/2223 Qualité de service
  • 213/2223 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2223 SMSI
  • 223/2223 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2223 Innovation/Entreprenariat
  • 661/2223 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2223 Internet des objets
  • 85/2223 Free Sénégal
  • 200/2223 Intelligence artificielle
  • 98/2223 Editorial
  • 9/2223 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous