Ghana : Cinq mois après, Tigo et Airtel attendent toujours l’approbation du gouvernement pour leur fusion
mardi 22 août 2017
L’opération de fusion de Tigo Ghana et Airtel, engagée en fin février dernier à travers un accord signé par les deux compagnies tarde encore à être finalisée. L’approbation du gouvernement ghanéen représenté par l’Autorité Nationale des Communications (NCA), nécessaire à la conclusion de ce processus, est toujours attendue. Cela fait cinq mois que la situation perdure et suscite l’inquiétude des directions des deux entreprises, rapporte le site d’informations ghanabusinessnews.com.
Pour les employés des deux opérateurs télécoms, chaque jour qui passe sans dénouement à cette opération de fusion est un sursis. Depuis le dévoilement en janvier dernier par les deux entreprises de leur intention de ne former qu’une seule entité, un climat d’anxiété s’est installé parmi le personnel qui redoute une réduction d’effectif découlant de la redondance de certaines fonctions. Ce sont donc des centaines d’emplois qui sont menacés.
Du côté des consommateurs, c’est toujours l’impatience de ressentir l’impact de cette fusion sur leur pouvoir de communiquer qui prévaut. Tigo et Airtel avaient promis de capitaliser sur la large infrastructure réseau qui naîtra de cette fusion pour offrir l’accès aux services télécoms de haute qualité à un plus grand nombre de la population.
Actuellement, Tigo et Airtel, tout comme Expresso, sont sous le coup d’une injonction du ministère des Communications qui leur a donné jusqu’à la fin de l’année en cours pour étendre leur réseau dans le district d’Adaklu, dans la région de la Volta. En cas d‘échec, des sanctions seront prises.
(Source : Agence Ecofin, 22 août 2017)